80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Elle s'appelait Ginka, elle avait 19 ans. Ce livre est son histoire. Le destin tragique, et nullement romancé, d'une prostituée bulgare dont le corps, frappé de vingt-trois coups de couteau, est retrouvé, un matin d'automne, sur un terrain vague parisien. Partant de la scène du crime, l'auteur entreprend de reconstituer son parcours. Cette recherche de la vérité, menée au rythme haletant d'une enquête policière, nous entraîne aussi loin que possible dans l'univers de la prostitution. À travers l'Europe, l'auteur retrouve des témoins, des photos, le journal intime et le carnet d'adresses de la victime. Peu à peu, il redonne vie à cette jeune inconnue, maman d'une petite fille.
Ginka, prostituée bulgare de 19 ans est morte assassinée de vingt-trois coups de couteaux dans un terrain glauque parisien.
Son assassin a été arrêté et condamné, mais, des années plus tard, Philippe Broussard, journaliste au Monde, décide de reconstituer sa vie.
Partant de Bulgarie où elle a passé sa jeunesse, il suivra son parcours, passant par l’Albanie, la Grèce, l’Italie, Paris….
Il est allé dans tous ses endroits pour mener son enquête.
Pour raconter son histoire, il s’adresse à sa fille qu’elle a abandonnée à la naissance et qui ne la connaît pas.
Si Ginka n’est pas d’emblée sympathique, elle est par contre l’image de ces pauvres filles entrainées malgré elles dans la prostitution et prisonnières de réseaux proxénétisme.
Et c’est ce qu’a voulu dénoncer l’auteur. L’abomination des vies de ces jeunes filles trop crédules qui ne peuvent plus ou très difficilement se soustraire à un engrenage abominable actionné par des hommes sans scrupules.
Il a été jusqu’au bout de ses recherches, sillonnant les routes pour redonner une existence à cette fille poignardée et morte plus ou moins anonyme.
Elle avait un nom, elle avait une famille, elle était un être humain.
Et Philippe Broussard lui a redonné sa dignité.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année