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1er août 1914. Louis, Jacques, Maurice, Armand, Denis, Arsène, Pierre et Jules sont mobilisés. Huit amis, âgés d'une trentaine d'années, issus de la même petite ville et affectés dans le même régiment d'infanterie. Ensemble, ils découvrent les premiers combats, les premiers doutes et les premiers ordres absurdes, point de départ de quatre longues années dont certains reviendront, d'autres non...
La fête foraine bat sont plein dans un petit village de la France profonde. Ils sont huit amis à prendre du bon temps entre le flirt, les tours de manège et le tir à la carabine. Riches ou pauvres, forts en gueule ou réservés, ils aiment prendre une cuite, rire, se confier, se quereller, parfois même en venir aux mains, unis depuis les bancs de l'école communale. Mais en ce 1er août 1914, la fête est gâchée par l'appel à la mobilisation générale. Ils le savent, ils vont devoir combattre contre les allemands. Et, le 3 août, Louis, Jacques, Maurice, Armand, Denis, Arsène, Pierre et Jules partent pour le front, certains d'être de retour dans quelques semaines...
Une bonne entrée en matière pour cette série qui se propose de raconter, de manière très réaliste, la première guerre mondiale. Ce premier tome montre le contraste entre l'état d'esprit des soldats, persuadés que le conflit ne saurait s'éterniser, et la confrontation avec la dure réalité d'une guerre, meurtrière dès les premiers jours. Corbeyran insiste aussi sur l'incompétence des gradés, prêts à sacrifier leurs hommes plutôt que de reconnaître leurs erreurs. Nos huit héros se rendent vite compte qu'ils ne sont que de la chair à canon et que les allemands ne seront pas leurs seuls ennemis.
Le scénario est efficace, bien documenté, très rythmé. Les décors sont très réalistes. En revanche, le nombre important de personnages porte à confusion. On a du mal, de prime abord, à différencier les huit jeunes hommes et leurs petites amies.
Pas original mais instructif.
Huit amis, issus du même village, sont mobilisés en août 1914 pour une guerre qui ne devait durer que quelques semaines et qui durera cinq longues années, cinq années de boucherie. Affectés ensemble dans le même régiment, ils vont découvrir les horreurs de la guerre.
Le récit démarre sur un mutilé de la guerre, une gueule cassée en 1919. Qui est-ce ? Puis rapidement nous revenons en 1914, au temps de l’insouciance pour faire la connaissance d’un groupe d’amis attachants pour que dès le premier village traversé rencontre la mort. L’histoire nous immerge très rapidement dans cette période joyeuse puis nous rencontrons comme ces soldats la peur, sur leur visage, la bêtise des gradés, la violence des balles qui sifflent, fauchent, tuent.
Le graphisme ajoute bien sûr à l’intensité du moment une dimension tragique. Les personnages sont particulièrement bien réussis et les décors sont très réalistes.
Dans l’ensemble, l’album est d’un très bon niveau, le travail réalisé est remarquable et l’hommage rendu est honorable. Un très bon premier album pour une série qui s’annonce belle et tragique à la fois.
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