"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Avoir le click un peu rapide dans les propositions de l’abonnement Audible, parcourir rapidement un résumé et penser que je vais lire un énième thriller glauque et captivant sur fond de disparition d’enfant… Et me retrouver plongée dans une quête mystique et existentielle.
C’est ce qui m’est arrivé avec La Cabane de William Paul Young.
La quatrième de couverture : une fillette a disparu lors d’une excursion familiale dans le parc du lac Wallowa en Oregon ; les recherches du FBI et de la police ont conclu à son enlèvement et à son assassinat par un serial killer. Quatre ans plus tard, son père trouve, glissé sous sa porte, un message énigmatique d’un inconnu qui lui donne rendez-vous à la cabane où avait été retrouvée la veste pleine de sang de sa fille. Après avoir hésité, il s’y rend. Et là, tout bascule.
Le sous-titre auquel je n’avais pas prêté attention : « Là où la tragédie se confronte à l'éternité »…
Une maison d’éditions, Coffragants, que je ne connaissais pas mais qui, quand on y regarde de plus près, édite surtout des ouvrages de développement personnel ou liés à la spiritualité…
Le début du livre présente une famille où l’on prie beaucoup, où Dieu est appelé « Papa » dans une attitude de confiance et de proximité… L’ambiance est donc très catho-caté. Pourquoi pas ?
Tout bascule en effet à partir du moment où le père, en proie à un incommensurable chagrin, se rend à la cabane… Oubliées l’enquête policière, la recherche d’indices et de réponses concrètes et même l’arrestation du criminel ! Il va être question de résilience, de pardon… Le père rencontre Dieu, un dieu accessible, protéiforme.
Dans la version audio, la voix du narrateur, Alain Laurence, prend des intonation de prédicateur bienveillant. Mon mari m’a même demandé ce que j’écoutais quand il percevait des bribes du récit.
Très honnêtement, je dois reconnaître que certains passages m’on touchée. J’avoue aussi que j’ai sauté quelques chapitres. Ma démarche initiale n’étant pas une demande de spiritualité, je me suis sentie aussi un peu piégée.
Pas inintéressant pour qui sait à quoi s’attendre.
Je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture. Se lit facilement, donne parfois de bons maux de tête, à cause des noeuds faits avec les neurones. Mais je n'ai pas accroché. Cette lecture qui se veut être le témoignage d'un homme blessé par l'assassinat non résolu de sa petite fille qui a rencontré Dieu et a appris à se délester de son chagrin. La fin est pas mal.
Cela dit, ce n'est pas ma tasse de thé!
J'ai acheté ce livre car j'ai été attirée par la couverture et par le résumé. Je n'ai pas vu que c'était dans la gamme "bien être" et "développement personnel".
Avec le résumé je m'imaginais bien que Dieu y aurait sa place mais je m'attendais tout de même à un thriller. Quenini. Il s'agit bien de Dieu et de croyance. Du coup j'ai été un peu déçue. Malgré tout ce n'était pas inintéressant cette approche et cette vision de Dieu. Mais j'ai tout de même trouvé qu'il y avait des longueurs.
En bref, si c'est un thriller que vous cherchez; passez votre chemin.
Si c'est un livre spirituel que vous cherchez; ce livre peut vous interreser.
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