Nadia Richard s’est d’abord fait connaître sur YouTube en tant que Nad Rich Hard avec des vidéos percutantes et pleines de bonne humeur, où sa personnalité énergique et positive ont rapidement conquis des centaines de milliers...
La youtubeuse et star de la série « Cut » partage son coup de cœur romanesque
Deux enfants marocains arrivent en France. L'un est juif, l'autre est musulman. Leur désir est grand à tous les deux de devenir français, il y a une volonté certaine d'intégration. Mounir aimerait par exemple que sa mère s'habille comme les françaises. Même si l'intégration est un peu plus facile pour les juifs, ils se sentent rejetés. Ce qui fait leur force par rapport aux musulmans, c'est qu'ils sont unis. Quant à Mounir, il ne se retrouve pas dans tous les musulmans, considérant notamment les Algériens comme des gens agressifs et ne comprend pas toujours la guerre qui oppose les Israéliens aux Palestiniens. La désillusion est progressive. Leurs efforts restent vains : le racisme est partout. Ainsi, les deux enfants doivent faire face aux moqueries, aux violences. L'amitié de Mounir et de Raphaël fait suite à ce sentiment d'être différent, et ils ont un point commun : le Maroc. Ils sont séparés quelques années suite au déménagement de Raphaël, quand sa famille quitte les lieux pour un quartier qui leur ressemble plus. Ils se retrouvent au lycée. C'est le temps des premières manifestations, des premières revendications gauchistes. Difficile pour eux de s'y retrouver, de construire leur identité. Raphaël va la trouver en renforçant sa foi et en culpabilisant ses parents qui ne la respectent pas toujours. (J'ai adoré cette partie évoquant l'adolescence de Mounir et de Raphaël. C'est la période durant laquelle se forgent les idées politiques des jeunes.) le temps passe et les deux amis espacent leurs relations, ayant d'autres préoccupations : métier, famille... jusqu'à ne plus se voir. Chacun s'enracine dans ses convictions et craint de ne plus trouver en l'autre l'ami qu'il avait connu. Les médias, les conflits et les terroristes n'arrangent pas les choses.
Un très beau roman, où on passe de la naïveté à la désillusion puis à la haine. En effet, tout naïf qu'ils soient, les enfants ont besoin d'une identité et ce besoin est renforcé par le racisme qui est partout, parmi toutes les nationalités. Plus une personne est montrée du doigt, plus elle va désirer provoquer. Inévitablement, cela mène à la violence, à un monde cruel.
Dans une situation aujourd'hui difficile, l'auteur remet tout en question. Chacun n'a-t-il pas droit à sa chance ? Est-on obligé de passer par la violence ? L'intégration ratée, à qui la faute
Lu en mai 2023 – (offert par Orange 2022)
Ifrane, Maroc, en 1964. Sarah et Jacob sont un couple de paysans pauvres, parents de Salomon et Dina. Les placer provisoirement dans un institut de bienfaisance où ils seraient choyés, bien alimentés, en recevant un petit pécule pour permettre de refaire surface, de mettre quelques moyens supplémentaires pour redresser leur petite exploitation : ainsi en décide Jacob, malgré les supplications de Dina pour qu’il renonce. Non seulement la voix de la femme est inaudible, elle augmente même les divergences de plus en plus nombreuses au sein du couple.
Douze années plus tard, émigré en Israël avec Sarah et leurs trois derniers enfants, Jacob doute de la véracité des propos de Monsieur Maurice au nom de l’institution. Leurs enfants sont-ils morts à la suite de l’épidémie de coqueluche qui a sévit dans l’établissement ?
Si ce roman n’était pas inspiré d’une histoire vraie, j’avoue que je n’aurais pas été aussi passionnée, j’aurais accueilli l’imagination de l’écrivain en pensant à un drame imaginé pour procurer de l’émotion, pour tirer quelques larmes... Hélas, cette histoire n’est pas unique et rappelle le sombre marché des enfants à travers le monde, et précisément à la Réunion ou en France métropolitaine au bénéfice d’un trafic innommable.
Est-il regrettable que le titre dévoile l’issue de l’histoire ? S’agissant d’un tel sujet, l’intrigue policière n’aurait pas sa place en tant que telle.
Aussi, ai-je lu avec curiosité ce roman qui attendait depuis plusieurs mois sur la haute pile !
Merci lecteurs.com et la Fondation Orange.
"Rien de tout ce que vous verriez ne vous inciterait à croire qu'un tel lieu puisse devenir le cadre d'un drame."
Coin de campagne.
Quiétude.
Un cri de détresse.
Clameurs, dépression, une danseuse douée, réaliser ses rêves, sourde colère, distance affective, grâce, bouleversement, tout est possible, besoin de l'autre, promesse, malaise, indiscrétion, accident, passeur d'âmes, traumatismes, vivre sa vraie vie, présence, vérité, cauchemar, mystère, mission, infini.
Rien ne nous séparera - Thierry Cohen
Une histoire inspirée de faits réels qui vous prend par l’émotion !
En 1964, à Ifrane au Maroc, Jacob et Sarah sont de pauvres paysans juifs. Si pauvres que Jacob, contre l’avis de son épouse accepte de confier provisoirement leur fille Dina 1.5 an et leur fils Salomon 3 ans à une institution de bienfaisance venant en aide au plus démunis et ainsi donner éducation et nourriture aux enfants.
Bien entendu cette institution n’est pas réelle et fait croire que les enfants sont morts d’une épidémie de coqueluche pour revendre les enfants à des familles très riches.
Et si l’espoir n’était pas qu’une fable que l’esprit raconte au cœur pour le maintenir en vie !
Mais pour les vendre, il faut faire croire aux familles riches que les enfants sont maltraités…Et la maltraitance est hélas bien réelle !
Salomon devient Jonathan et Dina devient Eva et ils partiront du Maroc pour les E-U.
Jacob et Sarah auront d’autres enfants : Yaël, Joseph, Simon et partiront plus tard pour l’Israël.
Cette histoire va retracée sur la période de 1964 à 2000 une enquête de la part d’un côté les parents, de l’autre les enfants, mais également une journaliste Eden qui donnera toute l’impulsion à l’enquête. Puis viendra l’appui d’Amel Berrada du journal « Le Matin » le plus grand quotidien du Maroc puis Warda l’archiviste d’Ifrane et tous vont remonter tour en tour les ficelles de l’histoire et ceux qui ont joué le mauvais rôle. Le livre promet ainsi une révélation inattendue au final.
Un livre vraiment accessible à tous, car très bien écrit et compréhensible dans sa forme. Un roman à l’humanité bouleversante quand on sait qu’au Chili, en Argentine, sur l’île de la Réunion, en Espagne, en Israël des enfants ont été arrachés à leurs parents en étant déclarés décédés.
Et puis au pire on s'aimera
Rien ne nous séparera
L'académie des âmes abimées
Avant la haine
Je n'étais qu'un fou
Extrait de Je n'étais qu'un fou, Thierry Cohen
Si un jour la vie t'arrache à moi
Si tu existes ailleurs
Villes éteintes
Longtemps, j'ai rêvé d'elle
Je le ferai pour toi
J'aurais préféré vivre
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