"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce quatrième tome du Décalogue se déroule à la fin de la seconde guerre mondiale. Suite aux atrocités perpétrées contre les populations, des militaires sont à la recherche des criminels de guerre. Un groupe d'amis séparés avant la guerre se retrouve, chacun dans un camp bien différent avec en son centre Nahik, n'apportant que le malheur sur son propriétaire.
Cet album qui explique le cheminement de Nahik jusqu'à nos jours est assez confus au niveau du scénario. L'histoire est assez plate sans grande envergure et aucun rebondissement ne surprend le lecteur pendant la lecture. L'album se lit mais il n'en ressort presque aucun intérêt dans la saga. A se demander presque à quoi pouvait servir cet album. Le personnage principal, un jeune homme amoureux d'un amour impossible prête serment devant Dieu pour le servir. Mais il le trahit, pour servir ses amis avec qui il avait un serment tacite, celui de l'amitié et de l'amour.
Au niveau du graphisme, nous sommes dans un changement nous perturbant toujours. Autant le précédent album paraissait vieillot, autant celui-ci paraît trop plat, trop aseptisé alors que la guerre est sale, que les personnages le sont aussi, physiquement comme psychologiquement.
En somme, le moins intéressant, et celui qui fait perdre des lecteurs.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !