Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une série où le lecteur maîtrise le destin de l'histoire ... un beau concept
Voici le dernier album de la série, celui par lequel toute l’histoire de ce décalogue perdu mais d’une importance immense s’est perdu et retrouvé à travers le temps pour finalement devenir près de 1500 ans après un très bon roman.
Cet album est le commencement, pas n’importe lequel, celui de l’islam. Ceci est une version, plus que d’actualité, présentant les affrontements politiques qui vont mener les détenteurs du pouvoir à choisir telle version pour définir quel sera la voix à suivre pour les siècles à venir. L’histoire est passionnante. Le scénario complexe est plein de finesse et de rebondissements. Un album qui se lit avec plaisir et nous interroge sur le passé d’une des plus grandes religions et son devenir.
Le graphisme, encore différent, est bien travaillé, et l’ambiance bien retranscrite dans ces cases. Les personnages sont bien représentés et reconnaissables facilement, même si certains de ces personnages ont tendance à ressembler à quelques personnages des albums précédents alors que les époques ne se ressemblent pas. Les décors sont magnifiques et bourrés de détails.
Un album intéressant, qui finit une série dans l’ensemble assez moyenne, mais qui relève largement le niveau. Un très bon album donnant l’envie de se replonger dans la saga de ce Nahik pour mieux comprendre son parcours et ce qu’il définit réellement.
Ce huitième tome est certainement le tome le plus attendu de toute la série. Il explique comment Nahik a été créé. Quels sont les personnages qui ont pris part à sa composition puis surtout atterrit-il dans les mains de cette jeune femme qui aura l’intelligence de le publier, comme nous avons pu le voir dans le précédent numéro. Il se déroule quelques années avant le tome précédent lorsqu’un écrivain dandy a un succès énorme avec ses romans. Sa soeur arrive avec son mari, un gradé de l’armée handicapé. Sa soeur apprend que son autre grand frère aimé vit sous le même toit, mais à cause d’une maladie mentale, il est enfermé.
Cet album est certainement le meilleur de la série. L’histoire est bien construite et surtout Nahik est créé de manière tout à fait inattendue, ce qui relance complètement l’attrait de la bande dessinée et de ce décalogue qui devenait décevant.
AU niveau du graphisme, malheureusement le niveau n’est toujours pas à la hauteur. Les personnages sont vides d’expression. C’est une nouvelle fois assez décevant, le niveau de chaque bande dessinée est en dent de scie, tantôt intéressant, tantôt trop moyen. C’est dommage parce que ce tome méritait un graphisme mieux travaillé, mais malheureusement, l’attrait commercial a été plus fort et a permis de sortir une série complète de dix tomes en deux ans.
Cette série est vraiment perturbante. Plus nous avançons, plus le scénario est complexe et passionnant. Dans ce neuvième tome, nous rencontrons le capitaine Nadal et le peintre Desnouettes qui cherchent et découvrent les origines de la religion mulsumane en rencontrant une tribu parlant l’arabe d’il y a mille ans.
Le scénario est intéressant et nous fait découvrir enfin comment a été sorti l’omoplate de ce sanctuaire caché, mais aussi comment les illustrations de Desnouettes ont été créées, et dans quelles conditions. Enfin, un tome intéressant qui va au cœur du problème, et attendre autant de temps et arriver à un neuvième tome pour enfin ça, c’est long, d’autant que beaucoup des albums précédents étaient d’un niveau juste moyen.
L’histoire est riche et pleine de rebondissements. Les bonnes intentions ne sont peut-être pas les meilleures à prendre mais surtout, nous nous rendons compte que c’est l’amour qui définit ce Nahik et qui lui confère le malheur qui le suit, et dès sa création dans les sables des déserts chauds et secs, c’est une femme et un homme, épris du plus beau sentiment qui deviennent les porteurs du mal.
Le graphisme est encore une fois réalisé par un dessinateur différent. Le dessin est typique des années 70-80, au même titre que Blue Berry ou encore Thorgal. Loin d’être un dessin contemporain, travaillé à l’ancienne certainement, l’époque dans laquelle s’inscrit ce neuvième tome se prête bien finalement à ce style un peu vieillot, désuet. Les personnages et les décors sont bien travaillés, et le graphisme est d’une bonne qualité hormis le fait qu’il donne cette impression d’ouvrir une bande dessinée d’il y a trente ans.
Une bande dessinée dans l’ensemble qui relève largement le niveau de cette série. Alors pourquoi cette série dure autant de temps alors que quelques tomes de ce niveau été suffisant.
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Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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