"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ram et sa mère connaissent tous les recoins de l'aéroport de Roissy .
Ils sont des invisibles clandestins qui s'habillent chaque jour comme des voyageurs pour passer inaperçus et avoir un toit sur leur tête.
C'est avec sensibilité et un ton juste que l'auteure nous décrie cette effarante vérité. On est touché par le couple formé par cette maman et ce tout jeune garçon. Encore une pépite dans cette super collection Petite Poche chez Thierry Magnier.
Mon amour kalachnikov, c'est une chanson (Martin Angor, "Belle comme une ak-47")... celle que chante Gilan à Agathe. Une chanson de révolte mais Agathe y entend l'amour aussi.
Tout irait pour au mieux pour l'étudiante si, à la suite d'un baby-sitting, le corps du père de l'enfant gardé n'était pas retrouvé mort au bas de son immeuble. Les soupçons et les interrogatoires policiers commencent.
La belle histoire d'amour entre Gilan et Agathe se consume : pourquoi, au lieu de la soutenir, Gilan prend-il de la distance ?
Plusieurs vies s'entremêlent, des liens insoupçonnés et des vies cachées. Ces liens, ce sont l'amour, l'argent, la drogue... l'esclavage. Les classes sociales les plus enviables ne sont pas les plus irréprochables et les classes les plus laborieuses, populaires, les plus indésirables ou coupables.
Les apparences sont trompeuses...
Coup de talon est un petit roman qui aborde un sujet très important de manière adapté aux plus jeunes. On suit deux soeurs qui font de la natation mais dans des disciplines différentes, l’une est nageuse et l’autre est plongeuse. 2 disciplines, 2 physiques opposés, l’une est petite brune avec des épaules de nageuse et l’autre est blonde toute fine toute mignonne.
Elle sont heureuses de passer leur temps libre ensemble à la piscine où elles se rendent seules en transport. Un jour, il se passe quelque chose sur le trajet. Après ce drame, une des deux soeurs ne veut plus aller à la piscine, ne veut plus sortir de chez, commence à changer de look, en veut à la planète entière et à sa soeur de ne pas avoir été à sa place ni d’avoir été avec elle… J’avoue que j’étais un peu mitigée au départ de voir une fois de plus véhiculer l’idée que ce type de drame arrive aux filles considérées belles car fines et blondes. J’avais peur que ça renforce le fait que ça serait lié au physique, que la fille aurait une part de responsabilité... J’aurai préféré que ça soit l’autre soeur qui le subisse mais c’est un détail, la construction du récit est bonne et le traitement est juste. La narratrice n’est pas la victime mais celle qui a promis de ne rien dire et c’est une très bonne idée. C’était très interessant, bien traité et ça c’est important d’aborder ce sujet dans un roman adapté aux plus jeunes. On suit toute la descente aux enfers et la reconstruction d’une ado vu par le prisme de la soeur qui a promis de ne pas en parler. Tout est fait avec justesse et délicatesse. Le récit à une construction très bien trouvée. J’ai apprécié la présence de cette promesse de silence et le traitement de ces conséquences : l’envie d’en parler pour aider, la peur de trahir et de perdre la confiance de sa soeur, la pression subie quand l’entourage cherche à comprendre…
La relation entre soeurs mais aussi l’amitié sont au coeur de se récit et vont participer à la reconstruction. J’aime aussi l’omniprésence du besoin d’en parler aux adultes, de ne pas avoir à porter ça seule et les réactions des adultes.
On n’est pas avec des adultes qui se comportent comme les ados imaginent qu’ils réagiront. Les adultes, même s’ils ne sont pas mis dans la boucle immédiatement, jouent leur rôle, ils voient que quelque chose de va pas, s’inquiètent, tentent de comprendre et ils agissent intelligemment quand ils sont au courant. Ca transmet l’idée qu’on peut leur parler et c’est un message important à rappeler aux jeunes lecteurs.
Ce roman aborde un sujet difficile de manière réussie, avec de beaux messages et écrit adapté aux plus jeunes.
Sylvie Deshors : Mes nuits à la caravane.
Lucile, une jeune fille qui aime faire des rencontres, sa musique et sa bande, Ben, Léna et Djoul. Le jour, ou, une dispute avec son père, elle décide d’aller habiter dans la caravane au fond du pré. Mais celle-ci est imprégné de souvenirs… Et de secret… Car c’est là ou sa mère aimait se réfugié, avant…
Un récit agréable, parfait quant-on veut faire une pause entre deux livres, il n’ai pas long et l’histoire est douce. Elle est du genre réalisme, il y a aussi un peu de policier, du style mystérieux.
L’écriture est simple, il y a n peu de description mais pas au point dans trouver une page, ce sont juste quelques lignes. Il se lit rapidement et facilement. L'écriture est peut-être à mon avis naïve, mais je trouve qu'elle correspond parfaitement bien avec la naïveté quant-on ai adolescent, lorsque qu'on découvre encore la vie. Le seul point négatif que je trouve à cela, est qu'elle est peut-être trop aperçu du point de vu d'un adulte et non d'un véritable adolescent.
Les personnages sont vraiment attachants, surtout Lucile le personnage principale, cela est sûrement dû à son passé douloureux qu'elle a vécu mais je trouvé qu'elle avait quand même un fort caractère ce qui ai formidable. Ce qui m'a fait encore plus m'attaché à elle.
Je le conseille beaucoup, car moi par exemple ce n’ai pas mon genre littéraire préférer, je suis plutôt du genre fantastique. Mais quant-on veut un peu changer de genre sans forcément commencer un énorme roman, celui-là est parfait, ça change énormément. Il n’y a pas une grande action, mais malgré l’histoire cette une atmosphère calme et qui ai vraiment relaxante.
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