"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
J'ai lu L'abbesse de Castro dans un vieux recueil de nouvelles et voici le point sur mes différentes lectures.
L'Abbesse de Castro : Nous sommes au 16ème siècle. Un brigand, Jules, vivant comme s'il était dans une extrême pauvreté, tombe amoureux d'Hélène, fille du Seigneur Campireali. Celui-ci a d'autres ambitions pour sa fille et le fait comprendre à Jules. Ce dernier puise alors dans les richesses de son père décédé et espère encore, d'autant plus qu'Hélène répond à son amour, lui promettant d'être un jour sa femme. le père protège sa fille en l'enfermant au couvent. Là encore, Jules tente de l'en délivrer, à ses risques et périls.
La période est en effet très peu certaine, les guérillas entre Seigneurs sont multiples. Jules et Hélène se retrouveront-ils un jour ?
Vittoria Accoramboni : Guerillas au 16ème siècle en Italie, entre Seigneurs. La vengeance est sanglante et les femmes en font souvent les frais.
Vanina Vanini : 1820 à Rome. Vanina, très jolie jeune fille, découvre que son père cache dans l'une des chambres de son palais une femme, arrivée avec une robe tâchée de sang. Les deux font connaissance et s'apprécient beaucoup. Jusqu'au jour où, surprise, cette femme accueillie par son père est un homme ! L'amour est au rendez-vous entre Vanina et Missirilli mais celui-ci est envahi de remords au moment de prendre une décision, il doit avant tout défendre sa patrie. Sans qu'il le sache, Vanina lui met des bâtons dans les roues, espérant le retenir près d'elle. C'était mal connaître Missirili ...
Le coffre et le revenant : Années 1820, en Espagne. le directeur de la police, Don Blas, est cruel et fait régner la terreur dans son village. Il arrête ainsi Don Fernando, qui était promis à la belle Inès. Celle-ci vient pleurer auprès de Don Blas pour tenter de le libérer, mais celui-ci trouve une alternative : il laissera la vie à Don Fernando si elle accepte de l'épouser lui, Don Blas ! Elle ne peut que se soumettre. Deux ans plus tard, Don Fernando ayant réussi à s'échapper, revient voir la belle Inès, à leurs risques et périls.
Le jeune et insouciant Fabrice Del Dongo, amoureux de l'Amour et de la guerre, décide de rejoindre l'armée impériale et assiste à la bataille de Waterloo. Il n'y fera qu'une courte apparition mais à son retour à Milan , il est soupçonné de libéralisme et emprisonné à la tour Farnése. C'est depuis sa cellule qu'il aperçoit Clélia dont il tombe éperdument amoureux. Lui que le véritable Amour avait fuit jusqu'alors, ne vit plus que pour Clélia.
Un amour réciproque contrarié par les intérêts politiques et financiers du père de Clélia, la contraignant à épouser le marquis Crescenzi, puissant et immensément riche.
Fabrice et Clélia se retrouveront-ils ?
Un roman "consistant" (536 pages et Poche) et qui se mérite.
Royauté, noblesse et bourgeoisie s'affrontent à fleurets mouchetés.
Intrigues de cour, jalousies féminines et épanchements permanents .
Petites traitrises et grandes lâchetés.
Stendhal manie l'ironie et semble se moquer de ces mondanités .
J'avoue avoir failli poser les armes à de nombreuses reprises mais... c'est un Classique et il ne fallait pas y faire offense.
On comprend à la lecture de ce type de roman que le lectorat puisse s'en détourner au profit d'oeuvres plus addictives. Peu d'action et des tonnes de sentiments " Al dente " ...
Un passage obligé néanmoins .
classique ... Voilà un des livres que l'on donne aux élèves en France ;) ma question : mais qu'y a t'il à étudier dans ce livre ??? Quand nos enfants sauront qui entre madame de rênal et mademoiselle de la mole, notre héros julien aura choisi, ils seront bien avancé dans la vie !!! j'ai entendu plusieurs personnes me dire en bref l'histoire c'est un homme ambitieux qui se sert de son charme auprès des femmes pour arriver à s'élever .... mais sincèrement pour arriver à quoi ??? où est l'ambition de cet homme ??? Pour moi, il s'agit d'une simple romance des années 1800 ! rien de plus … La force de ce livre, la plume de l'auteur ??? Ben non :( aucune poésie, aucun charisme … Un langage soutenu certes, puisque d'époque mais rien de touchant pour moi ! grosse déception
Relire Stendhal est un plaisir renouvelé, et même si on est un peu déconcerté par endroits des invraisemblances du récit et des obstinations bizarres de Julien Sorel, on aime ce garçon sensible brimé par un père brutal et illettré, on le suit avec plaisir lorsqu'il écrit devant sa grotte, perché devant une plaine immense au coucher du soleil, on a pitié de ses souffrances au séminaire et on est charmé de sa naîveté et de ses maladresses chez les La Mole. On admire aussi ce portrait de la société au XIXè siècle, l'épisode de la note secrète et la foule de personnages au bal, l'art de la correspondance entretenu pour Mme de Fervaques, le désespoir fatal de Mme de Rênal. On sent trop la fabrication, mais il y a des passages empreints de sincérité, et le narrateur nous entraîne dans le clan des happy few… Un roman qui préfigure aussi bien le roman policier que le roman d'amour pour lectrices idéalistes.
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