"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Kieron Gillen prend les commandes de la série star wars (de 2015) à partir de ce tome. Et après avoir livré un run presque parfait sur Vador, il vient faire du bien à une série qui était en roue libre depuis le tome 3.
La fracture est tellement énorme avec les histoires précédentes qu'on pourrait croire être face à un tome 1.
En prenant comme base les événements vue dans le film Rogue One, l'auteur parvient à dynamiser l'aventure et à lier les films IV et V avec ce one shot sorti des années après. Les enjeux sont vraiment dignes d'intérêt, remplis de références, et ce tome se dévore en très peu de temps.
C'est sans appel, Kieron Gillen est celui (d'apres ce que j'ai lu) qui aura fait le plus de bien à l'univers star wars en série.
Mais on ne peut pas en dire de même de Larocca. Autant quand il dessine des paysages ou des créatures, c'est vraiment beau, les humains de loin ou de dos, ça passe, mais alors pour les gros plans des portraits, les yeux saignent! C'est plus possible. Et pourtant je ne suis pas contre sa méthode de travail qui a fait polémique, mais là c'est un grand non!
Je suis rentré dans l'univers star wars comics par les séries sur Vador. Des séries qui apportaient vraiment quelque chose sur le personnage. Un vrai complément aux films.
Cette série se situe entre l'épisode 4 et 5 de la première trilogie. On s'attend donc à avoir des aventures complémentaires aux films (mais en fallait il?).
Et cela fonctionnait bien au début, sur les 2 premiers tomes. Puis les scénarios ont commencé à baisser en qualité, accompagné de dessin parfois douteux (on se rappelle des visages horribles de nos heros). Mais pour autant, l'envie d'aller plus loin persiste.
Et avec ce tome 6, on continue sur la même lancée. Ce n'est pas mauvais, ça se laisse lire, sans être fou. Le fait d'avoir séparé les rebelles permet de rythmer les récits, tout en atteignant un objectif commun. Visuellement c'est plutôt propre.
On termine sur un chapitre dessiné par Sorrentino et là c'est tout de suite plus impressionnant.
En conclusion, un tome qui rempli le contrat de divertissement sans apporter rien de plus.
A noter que la série est ensuite reprise par Gillen qui a fait un très bon run sur Vador.
Vador abattu, le cross over entre Vador et Star Wars, deux séries publiées en 2015.
Vador se lance à la poursuite de Luke sur Vrogas Vas et tombe dans un piège. Il se retrouve seul sur la planète face aux rebelles et à un autre ennemi, proche de l'empire.
Visuellement, c'est toujours aussi beau et agréable mais l'intérêt est vraiment scénaristique (du moins pour la série Vador). On y retrouve un Vador surpuissant, une vraie machine quasi indestructible prêt à tout pour arriver à ses fins. Et en même temps, il semble être incapable de tuer Leia en face à face, ou d'attraper Luke qui n'en est qu'à ses débuts dans la maîtrise de la force.
Dernier tome de la série de 2015 centrée sur Vador.
Aphra a été retrouvé et représente une menace pour le seigneur noir au vu de tout ce qu'elle sait le concernant. Mais avant de la retrouver, dark Vador va affronter le scientifique Cylo qui s'est avéré être un traître.
Visuellement ce tome est magnifique, usant d'une palette de couleur tres riche, on en prend plein les yeux régulièrement.
Côté scénario, par rapport au tome précédent que j'avais trouvé léger, l'intrigue reprend du poil de la bête. Difficile d'en parler sans spoiler. Et il ne faut pas, afin de garder la surprise du combat final.
Mais ce qu'on peut dire c'est que l'écriture de Cylo est intelligente et intéressante, et vraiment digne d'intérêt. Il est lié au seigneur noir d'une telle façon que ce dernier devra puiser au plus profond de son âme pour le combattre. Et le résultat est très beau.
Une conclusion réussie.
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