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Philippe Delaby

Philippe Delaby

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Avis sur cet auteur (18)

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    Couverture du livre « Murena Tome 12 : mort d'un sage » de Jean Dufaux et Philippe Delaby aux éditions Dargaud

    Pascal TOURRES sur Murena Tome 12 : mort d'un sage de Jean Dufaux - Philippe Delaby

    Les destins se croisent, se décroisent et s’accomplissent. Les complots sont fabriqués permettant à César de faire le ménage autour de lui et à un de ses conseiller de tout faire pour éliminer Lucius Murena.

    Une demi-sœur inconnue de César apparait et les liens de ces deux enfants...
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    Les destins se croisent, se décroisent et s’accomplissent. Les complots sont fabriqués permettant à César de faire le ménage autour de lui et à un de ses conseiller de tout faire pour éliminer Lucius Murena.

    Une demi-sœur inconnue de César apparait et les liens de ces deux enfants d’Agrippine vont se dénouer (elle va tuer son père … en accord avec son frère) … et se nouer…

    Les dessins sont d’un réalisme assumé et l’ambiance de la Rome antique est bien rendue, jusque dans ses lupanars.
    Nombreux vont mourir (sans saluer César, mais plutôt à cause de) et Sénèque va trouver une mort plus brutale que celle de son suicide difficile qu’on retrouve dans les livres d’histoire ; des dettes vont s’éteindre, d’autres vont naitre …. On est dans une série qui s’assume … à suivre donc

    Comme disait Alexandre Dumas : « il est permis de violer l’histoire, à condition de lui faire un enfant ». Dufaux applique à la lettre cette maxime !

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    Couverture du livre « Murena Tome 1 : la pourpre et l'or » de Jean Dufaux et Philippe Delaby aux éditions Dargaud

    evergreen13 sur Murena Tome 1 : la pourpre et l'or de Jean Dufaux - Philippe Delaby

    Rome, l’unique objet de mon ressentiment

    Participer au challenge du Multi-Défi de Babelio me pousse dans mes derniers retranchements ! J’exagère, évidemment, mais tout de même, je viens d’enchaîner deux bandes-dessinées, alors que je ne suis ni familière ni adepte de ce genre littéraire. Je...
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    Rome, l’unique objet de mon ressentiment

    Participer au challenge du Multi-Défi de Babelio me pousse dans mes derniers retranchements ! J’exagère, évidemment, mais tout de même, je viens d’enchaîner deux bandes-dessinées, alors que je ne suis ni familière ni adepte de ce genre littéraire. Je cherchais dans le cadre du challenge, un livre qui pourrait convenir pour l’item « péplum » errant comme une âme en peine dans les rayons de ma bibliothèque de quartiers (j’exagère encore, j’adore « errer » dans les bibliothèques ou les librairies, ce sont mes lieux de prédilection, je suis capable d’y passer plusieurs heures…) lorsque j’ai vu au rayon « BD » la série « Murena » dont les splendides couvertures m’ont immédiatement attirées.
    Le premier tome nous entraîne à Rome, en mai 54 sous le règne de l’empereur Claude. Il assiste, comme il se doit, aux jeux et combats des gladiateurs. Ses deux fils sont présents, le plus jeune, Britannicus et l’aîné Lucius Domitius Nero. Ce dernier est en fait le fils de l’épouse de Claude, Agrippine qui nourrit de grandes ambitions pour lui. Elle est parvenue à la faire adopter par Claude et entend bien qu’il évince Britannicus qui est pourtant l’héritier légitime. Quant à l’empereur, il est prêt à répudier Agrippine pour épouser Lollia Paulina dont le fils, Murena, est ami avec Lucius Domitius Nero.
    S’appuyant sur la vérité historique mais en l’accommodant de fictions, le scénario est riche et passionnant. Les dessins de Philippe Delaby sont magnifiques, ils comportent énormément de détails, les couleurs sont extrêmement bien choisies renforçant la dynamique dramatique de l’histoire.
    Egalement très appréciable, le glossaire à la fin du livre !
    J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce premier volet, j’y ai retrouvé les personnages des grandes tragédies de Racine et Corneille que j’avais étudiées avec assiduité et passion au lycée (j’avais une professeure de français, Mme Terrasson, qui faisait vivre les œuvres classiques d’une manière extraordinaire !).

    Rome, l'unique objet de mon ressentiment!
    Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant!
    Rome qui t'a vu naître et que ton coeur adore!
    Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore!
    Horace, Pierre Corneille

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    Couverture du livre « Murena Tome 11 : Lemuria » de Jean Dufaux et Philippe Delaby aux éditions Dargaud

    Claire @fillefan2bd sur Murena Tome 11 : Lemuria de Jean Dufaux - Philippe Delaby

    Néron est sombre depuis ce qu’il pense être la trahison de son ami Lucius Murena. En effet, après le terrible incendie de Rome survenu en juillet 64, l’empereur a décidé de reconstruire sa ville. Pour réaliser son rêve de grandeur avec le Domus aurea son futur palais impérial, Néron a besoin de...
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    Néron est sombre depuis ce qu’il pense être la trahison de son ami Lucius Murena. En effet, après le terrible incendie de Rome survenu en juillet 64, l’empereur a décidé de reconstruire sa ville. Pour réaliser son rêve de grandeur avec le Domus aurea son futur palais impérial, Néron a besoin de fonds importants et demande aux sénateurs de participer financièrement à la construction.
    Ceux-ci refusant ce qu’ils trouvent être une spoliation, fomentent un complot, contre leur mégalomane de chef, qui échoue et provoque la mort de Ruffalo, garde de Néron. Les conjurés décident de faire accuser Lucius Murena, réconcilié depuis peu avec son ami empereur.

    Au début de ce nouvel album, Lucius Murena est en convalescence chez Lemuria, après l’agression pendant laquelle il avait été laissé pour mort. Mais toujours amnésique malgré les soins de sa maîtresse, il décide de retrouver Pétrone son ami poète, le seul qui pourrait l’aider à retrouver la mémoire.
    Pendant ce temps-là, les ennemis de Néron, sous la direction de Pison, frère de Lémuria, planifient un nouveau complot et se mettent à la recherche de Lucius. De son coté, Néron va essayer avec l’aide de Tigellin de savoir qui sont ses véritables ennemis. Un nouveau personnage fait également son apparition, une femme combattante dénommée l’Hydre, qui va croiser le chemin de Lucius.

    Quel immense plaisir que de retrouver, après trois ans d’absence, ce nouveau tome, le onzième de cette très belle série culte de chez Dargaud, commencée en 1997 par le duo Dufaux et Delaby. Ce dernier étant décédé en 2014, c’est Théo qui a superbement pris le relais au dessin.

    Une relecture de tomes 9 et 10 s’impose avant de plonger dans nouvel opus, ceci afin de se remémorer les faits et les personnages qui évoluent dans ce scénario foisonnant de machiavélisme, d’envie de pouvoir, de trahisons et de recherche de la vérité. L’intrigue est menée de façon magistrale de bout en bout et nous laisse sur une envie irrépressible de découvrir la fin de ce troisième cycle, celui de la mort.

    Les dessins, qu’ajouter de plus, sont superbes et rythment la lecture, puisqu’on ne peut définitivement pas passer à coté de la beauté de ces paysages, ces bâtiments et de ces corps.
    Un très bel album qui ne pourra que réjouir les amoureux de cette formidable aventure.

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    Couverture du livre « Murena Tome 4 : ceux qui vont mourir... » de Jean Dufaux et Philippe Delaby aux éditions Dargaud

    Gérald LO sur Murena Tome 4 : ceux qui vont mourir... de Jean Dufaux - Philippe Delaby

    Dans ce quatrième tome, dernier du premier cycle, nous poursuivons la montée en puissance de Néron et la fin tragique de sa mère, femme manipulatrice. Le récit est bien construit. Nous sommes pris entre les sentiments des personnages, la trahison pour le pouvoir et le meurtre. C’était une...
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    Dans ce quatrième tome, dernier du premier cycle, nous poursuivons la montée en puissance de Néron et la fin tragique de sa mère, femme manipulatrice. Le récit est bien construit. Nous sommes pris entre les sentiments des personnages, la trahison pour le pouvoir et le meurtre. C’était une période trouble, et les auteurs arrivent avec succès à proposer dans ce premier cycle l’ambiance malsaine de cette Rome antique. Bien sûr, certains écarts sont pris avec la réalité, mais c’est pour mieux servir l’histoire finalement, parce que cette bande dessinée force la curiosité.

    Accompagné d’un graphisme hors norme, les visages sont réalistes, expressifs, les décors sont sublimes, les corps sont beaux, en somme, il y a un vrai plaisir à découvrir chacune des pages. Ce premier cycle se termine, sans trop en dévoiler je peux dire que Néron affirme son pouvoir en tant qu’Empereur et homme politique.

    Un premier cycle très réussi, magnifique. A lire absolument…

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