"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce volume 2 qui est une histoire complète n'en est pas moins la suite de "Les premiers mots d'une nation" sorti il y a un an déjà.
Le combat se poursuit entre le "Liberty Herald" et le "Richmond News", Nathan Prius d'un côté, George Ellis de l'autre. Nathan
Nathan Prius veut offrir de grands romans illustrés à ses lecteurs, il traverse le pays pour aller observer les chercheurs d'or en Californie. L'artiste métisse Joséphine l'accompagne, l'amour naissant entre ces deux-là n'est pas vraiment le bienvenu ...Le Liberty Herald est aussi porteur d'idées nouvelles et révolutionnaires. L'abolition de l'esclavage, le regard sur les indiens...
Le récit de Patrice Ordas malheureusement décédé en 2019 reste intéressant et révélateur des idées de l'époque. Le dessin direct de Philippe Tarral est parfois surchargé en couleurs vives mais reste agréable.
Une série qui offre un angle intéressant et original sur l'Histoire de l'Amérique est forcément à découvrir, "Le journal" mérite donc le coup d'œil !
Cette couv très réussie m’avait donné envie de découvrir ce volume 1 d’une saga historique a priori passionnante : une épopée sur la création d’un journal aux Etats-Unis…
On suit Nathan Prius jeune soldat pendant la Guerre d’Indépendance, il écrit des nouvelles du front destinées à être publiées par le Richmond News dirigé par George Ellis.
C’est très intéressant malgré les nombreuses ellipses (ce tome 1 va de 1781 à 1814), la ténacité de Prius est touchante, il tient à créer son propre journal malgré les obstacles et les contre-temps. Les questions liées à la conception du journalisme sont déjà là : Faut-il rester neutre ? Faut-il tout dire, y compris raconter les défaites de sa propre armée ? La vérité est-elle la seule voie possible ?
Le dessin classique sert bien ce récit historique. L’envie de suivre cette saga est bien là, le fils de Nathan, Gilbert Prius semble devoir être le héros de la suite de l’épopée du Liberty Herald.
Au final, une série intéressante qui commence et qui permet de saisir l’importance et les enjeux de la presse écrite. Des enjeux que nous avons peut-être oublié aujourd’hui.
Le sujet est cru, la violence est présente à toutes les pages. Pourtant – ou à cause de ? – ce contexte participe à rendre encore plus fort les relations humaines, entre le lieutenant Bouteloup et ses hommes, mais aussi vis-à-vis d’Isabelle, dont le charme ne le laisse pas insensible.
Le dessin rend remarquablement la rigueur de l’hiver, notamment en utilisant des tons bleutés. Et cela rend d’autant plus ridicule les luttes de pouvoir qui se jouent loin des champs de bataille, et dans lesquelles le père du lieutenant semble se complaire.
Bref, une histoire forte, glaçante. Importante pour préserver la mémoire de ce conflit…
Ce quatrième tome de L’ambulance 13 termine le second cycle de la saga. Nous retrouvons Bouteloup toujours aux mains des officiers et de leur politique honteuse.
Ici et encore plus que dans l’album précédent, le côté psychologique de la guerre, la souffrance mentale sont traités de manière plus approfondie, par touche légère mais percutante. La section se fait décimée dans les batailles rapprochées et la bêtise encore une fois est affligeante. Les quelques scènes de combat sont toujours d’une extrême violence alors que des les bureaux cossus discutent de hauts dignitaires du taux acceptable de perte humaine. Certains mots sont intolérables et cet album essaye de retranscrire au mieux les aberrations de cette époque.
Le graphisme est toujours aussi bien réalisé et essaye de retranscrire par le dessin, des couleurs, l’ambiance de cette période.
Cet album est encore une fois très très bon, et je qualifierais cette série d’excellente. Le travail des auteurs est minutieux et apporte énormément au lecteur qui ne peut que s’intéresser à cette période, aux poilus et à cette guerre. Une série qui devrait être en complément des cours d’histoire au collège ou au lycée pour montrer de manière différente, imagée, ce qu’étaient les conditions pour ces poilus.
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