Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Vallée d’Aoste, massif des Alpes où se situe le mont Rose, avec la pointe Dufour à 4 634 m ; un lieu qui stimule l’esprit en quête de voyages, mais aussi l’amitié indéfectible de deux jeunes enfants. Que tout oppose dans la façon de vivre, de voir l’avenir, hormis l’amour de la montagne, un attachement viscéral aux pierriers, aux crêtes et sommets mais surtout à la solitude, des lieux propices à la méditation, à l’écoute du silence.
Grana, val d’Aoste, un jeune vacher – Bruno – sans amour familial, sans grande connaissance si ce n’est celle de la nature, son terrain de prédilection dans lequel il excelle ; Pietro, enfant citadin de Milan, qui grâce à son père, va découvrir le monde montagnard et surtout Bruno, qui va l’initier aux secrets de la rude vie dans l’univers de l’alpage.
Le temps va passer, et chacun y trouve sa route ; mais Bruno ne peut quitter l’endroit de son enfance et ne peut même envisager de le quitter ; tout à l’opposé de Pietro, qui se cherche, voyage au Tibet, au Mustang pour des séjours humanitaires et y faire des reportages sur la vie de ses habitants, mais qui toujours reviendra voir son ami Bruno et se ressourcer le nez dans les étoiles à ses côtés. En effet, comment oublier les moraines, les séracs, les névés toujours présents dans leurs souvenirs indélébiles, et où se trouve le plus beau refuge.
Ce livre - Prix Médicis 2017 -, de Paolo Cognetti, fredonne un hymne à la nature, à la lenteur, à l’observation des mélèzes, d’un flocon de neige, de l’eau glacée d’un petit ruisseau. À lire calmement en écoutant la symphonie pastorale de Beethoven. Un voyage hors du temps que l’on ne voudrait guère quitter, une lecture bienfaitrice et réparatrice pour l’âme. Bref, un excellent remède à la monotonie et la frénésie citadines.
Un besoin de se ressourcer amène Fausto à passer l'hiver loin du tumulte, à Fontana Fredda, village au cœur du Val d'Aoste où il rencontre Silvia, serveuse dans le restaurant où il a accepté de devenir cuisinier.
Fausto et silvia s'attirent mutuellement et finissent par dormir dans le même lit. Leur histoire est douce et pleine de bienveillance et je n'ai pas pu m'empêcher de penser que si le monde était peuplé de gens comme eux, la vie serait beaucoup plus belle tout le temps.
C'est une belle histoire de montagnards. Montagnard, rien que ce mot a un goût d'âpreté et de loyauté. La froideur et une certaine distance sont de rigueur mais aussi une incroyable solidarité.
C'est très étrange la sensation que m'a provoqué ce roman. Il me fait l'effet de n'évoquer que des émotions et des perceptions, comme une fusion entre l'homme et la nature grandiose, la montagne immense et si près du ciel.
D'ailleurs, le personnage principal est la montagne, belle et dangereuse, changeante autant qu'immuable, immémoriale et éternelle.
Si on ne m'avait pas offert ce livre je ne l'aurais jamais lu. Car étrangement, je ne suis pas du tout attirée par les histoires qui se passent en montagne, sans que je sache exactement pourquoi.
Et ce qui devait arriver arriva : je me suis ennuyée. On regarde les saisons passer, les humains vivre, et c'est tout. Pourtant les personnages sont beaux, tous, et la montagne est majestueuse, mais ça n'a pas fonctionné avec moi.
J'ai acheté ce livre juste parce que la couverture était jolie ! Et je trouve aussi que c'est insolite de voir le nom de l'auteur plus gros que le titre !!! (A noter, je l'ai d'abord acheté en livre de Poche, puis en grand format pour l'offrir !)
Je me suis plongée dans ce livre et je suis partie à New York, tout simplement ! Paolo Cognettti nous emmène dans son périple, dans ses pensées et dans ses réflexions. J'ai passé un bon moment et corné quelques pages aussi.
Un magnifique moment avec la montagne comme toujours avec Paolo Cognetti. C'est simple, c'est beau, c'est l'histoire de plusieurs personnages qui se croisent sans vraiment s'arrêter : Fausto l'écrivain-cuisinier un peu paumé amoureux de la montagne, Silvia la serveuse de passage, Babette la patronne du restaurant local en quête d'autre chose, Santorso son ex mari usé et cassé par la rudesse de la vie en altitude. Le style est limpide, épuré, c'est très beau.
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Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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