"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Laureine a une vingtaine d'années elle vit dans son camion au gré de ses envies, accompagné de son chien. Un jour Gabin, adolescent peu bavard et un peu différent, s'invite. Il dit être à la recherche de son demi frère, persuadée que c'est avec et grâce à elle qu'il va le retrouver.
Un joli roman sur l'entraide, celle qu'apporte Laureine à Gabin, mais aussi celles de quelques adultes rencontrés sur leur parcours. Un livre qui traite de la différence et de comment on peut l'apprivoiser avec patience et détermination. Un livre qui raconte que l'on peut vivre autrement sans pour autant rejeter tout le reste de la société. Un livre qui parle de la liberté d'être.
Des chapitres courts, des personnages attachants, des rebondissements, de belles rencontres, tout pour faire un moment de lecture suspendu, avec la furieuse envie de savoir comment cette histoire va finir et si le mystère qui émane de Gabin va être lever.
L'ambiance pastelle colorée de l'ensemble nous met en confiance avec cette jolie histoire d'amour naissante entre une femme et un homme. Rencontre, mariage, vie de couple, l'amour est au beau fixe. Mais ne vous fiez pas aux apparences, "les mains de Ginette" est un cruel conte morbide, où l'amour rend aveugle et où la jalousie vient le détruire.
J'avoue avoir été pris de court, pensant lire une douceur sucrée avant d'être attrapé par la violence de la situation et constater, impuissant, l'autodestruction de cette femme qui avait pourtant tout pour être heureuse.
C'est beau, triste et dur à la fois. Et chacun est libre de penser si Ginette est excusable. Ou pas.
Pour une fois ce n’est pas le cover qui m’a interpellé quoique cette pince de crabe apparente questionne ... mais c’est vraiment la vue des planches qui m’a donné envie de découvrir ce que Ginette pouvait nous dire !
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Comme toujours , un pitch survolé et j’étais vraiment loin de ce que Olivier Ka allait nous raconter .
Pourquoi Ginette est au cœur de moqueries et d’interrogations ? Que ses mains cachent-elles? Pourquoi ce petit bout de femme paraît si seule ?
Toutes les réponses sont dévoilés dans ces bulles qui m’ont frappées ! L’auteur parle de thématique forte, car si on part sur un amour passionné, la jalousie grignotera tel un crabe cette passion dévorante dans une décadence violente et touchante .
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Charmée par le visuel des planches, je n’ai pas été déçue ! Je découvre le crayon de Marie Duclos tout en aquarelle . Les couleurs chatoyantes font vivre ce village et les émotions des personnages. Personnages singuliers qui m’ont touché.
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Un beau mariage entre le récit et le graphisme , une belle surprise dont l’intensité des événements ne laissent pas indifférent.
J’ai été profondément émue... quand la victime devient bourreau, peut-on comprendre ?
L’amour est-il suffisant pour panser une enfance brisée ?
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Merci à ce duo d’auteur pour cette histoire !
Olivier Ka nous livre un récit autobiographique sur un sujet douloureux .
La construction est bien menée avec l’évolution de l’âge qui compose différent chapitres.
On pourrait dire que c’est juste et intelligent cependant l’auteur raconte comme un exutoire, relate les faits comme il les a vécu .... comme ils font partis de lui ... alors oui ça nous prend au tripes ...
On navigue de souvenirs de jeunesse joyeux mais avec beaucoup d’interrogations et d’incertitudes tout en ayant cette appréhension au fil des pages ...
Lorsque je lis cette phrase ... avec ce « qui chatouille » une emotion vive m’envahit suivi de la colère ... de la douleur et d’une impuissance ... ça paraît fou car nous somme spectateur mais Olivier par son écriture m’a happée complètement !
Cette mise en image par Alfred est intense, il retranscrit ce témoignage ... cette douleur avec brio sans en faire trop comme son auteur . Un trait gras,des couleurs éloquentes et un dessin plus léger , une totale cohérence !
Alfred sait nous toucher par son crayon, ici on comprend alors que c’est aussi l’ami qui soutient et comprend ce que Olivier a vécu!
On ne peut jamais imaginer vraiment ce type de traumatisme et d’agression, et pourtant même en posant mon ressenti j’ai les larmes qui montent ...
Plus qu’un exutoire , plus qu’un témoignage , le courage et la force d’une amitié pour cette arme bullesque qui « tuera » Pierre ! •
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