"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La Crabe fait peur, ses mains ressemblent plus à des pinces qu'à autre chose, à peine deux doigts comme des antennes collées sur des boursoufflures. Mais cela n'a pas toujours été le cas. Il fut une époque où on l'appelait encore Ginette, une époque où elle était la femme de Marcelin le droguiste, une époque où Marcelin était fou amoureux de ses mains...
L'ambiance pastelle colorée de l'ensemble nous met en confiance avec cette jolie histoire d'amour naissante entre une femme et un homme. Rencontre, mariage, vie de couple, l'amour est au beau fixe. Mais ne vous fiez pas aux apparences, "les mains de Ginette" est un cruel conte morbide, où l'amour rend aveugle et où la jalousie vient le détruire.
J'avoue avoir été pris de court, pensant lire une douceur sucrée avant d'être attrapé par la violence de la situation et constater, impuissant, l'autodestruction de cette femme qui avait pourtant tout pour être heureuse.
C'est beau, triste et dur à la fois. Et chacun est libre de penser si Ginette est excusable. Ou pas.
Pour une fois ce n’est pas le cover qui m’a interpellé quoique cette pince de crabe apparente questionne ... mais c’est vraiment la vue des planches qui m’a donné envie de découvrir ce que Ginette pouvait nous dire !
•
Comme toujours , un pitch survolé et j’étais vraiment loin de ce que Olivier Ka allait nous raconter .
Pourquoi Ginette est au cœur de moqueries et d’interrogations ? Que ses mains cachent-elles? Pourquoi ce petit bout de femme paraît si seule ?
Toutes les réponses sont dévoilés dans ces bulles qui m’ont frappées ! L’auteur parle de thématique forte, car si on part sur un amour passionné, la jalousie grignotera tel un crabe cette passion dévorante dans une décadence violente et touchante .
•
Charmée par le visuel des planches, je n’ai pas été déçue ! Je découvre le crayon de Marie Duclos tout en aquarelle . Les couleurs chatoyantes font vivre ce village et les émotions des personnages. Personnages singuliers qui m’ont touché.
•
Un beau mariage entre le récit et le graphisme , une belle surprise dont l’intensité des événements ne laissent pas indifférent.
J’ai été profondément émue... quand la victime devient bourreau, peut-on comprendre ?
L’amour est-il suffisant pour panser une enfance brisée ?
•
Merci à ce duo d’auteur pour cette histoire !
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !