"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Recueil de nouvelles où chaque narrateur ressasse des souvenirs d'enfance ou de jeunesse qui leur paraissent surnaturels. Ils ont tous en effet rencontré des femmes singulières, hors du commun, leur procurant parfois des craintes ou un sentiment de mal être en leur présence. Des sorcières ? Pas vraiment comme on l'entend habituellement mais des femmes surprenantes dans tous les cas. La dernière narratrice se croit elle-même un peu sorcière, ayant écrit des romans qui ont pris forme dans le futur...
Une belle écriture mais cela reste des nouvelles, les histoires sont courtes et pour certaines, j'avais envie d'avoir une suite. Un bon moment de lecture quand même pleine de suspense.
A Saint Julien des Sources, un village de moyenne montagne pyrénéenne de 600 habitants la vie s'articule entre le bistrot et la supérette.
Les habitants y sont nés et vivent entre eux se nourrissant des cancans et d'histoires ancestrales.
Deux étrangers y vivent, de vrais étrangers : un allemand, Glawe, un artiste qui a loué une vieille maison et entrepose ses sculptures dans son atelier et dans le jardin, et qui reste seul, à l'abri des commérages, son factotum lui servant de lien avec l'extérieur.
Et le nouveau, surnommé Le blondin, dont on ne sait d'où il vient mais qui a un accent de l'Est ...
Annie la caissière du supermarché est revenue au village après une incursion à la ville qui ne lui a rien valu puisqu'elle s'est faite larguer. elle mène une vie tranquille et quasi recluse dans la maison familiale, jusqu'à l'étincelle qui naît avec le Blondin mais qu'ils devront cacher au reste du village ...
Claude Ribaute, né là, mais devenu sociologue et prof d'université à la capitale, revient au village finaliser un ouvrage qu'il écrit justement sur Glawe. Lui aussi est un étranger, mais un étranger d'ici ! Il sera le trait d'union, un observateur-narrateur de la vie du village...
Quand Sofia, la belle-sœur d'Annie annonce son arrivée pour des vacances avec Valentina, sa petite-fille silencieuse. l'équilibre précaire se rompt ...
Un récit tout en nuances où les secrets et les fautes passées viennent parfois au jour dans un fracas inattendu.
J'ai beaucoup apprécié ce roman tout en nuances, tout en silences, où la fraîcheur insolite et sans mots de Valentina fait craquer les coutures d'un monde clos et taiseux.
Je ne connaissais Michèle Gazier que comme traductrice et critique littéraire, je m'en vais mrechercher ses autres romans !
Encore un destin incroyable de femme exceptionnelle, j'adore cette collection et c'est toujours un bonheur de les découvrir. Les éditions Naïve frappent fort avec ces grands destins féminins diversifiés et riches. Véritable incarnation de la résistance espagnole on la découvre autrement puisque l'on découvre son enfance, son adolescence et tout ce qui a fait qu'elle est devenue cette héroïne mythique et connue dans le monde entier.
Les illustrations sont simples et efficaces, le parcours est bien décrit et assez complet. Sa vie a été semée d'embûches, son enfance très austère et son combat dur mais sa détermination sans faille. J'ai aimé car en plus, d'en découvrir plus sur ce personnage hors norme j'ai découvert un grand pan de l'histoire de l'Espagne. Je trouve la chronologie nécessaire et pratique.
Au risque de me répéter c'est une bande dessinée intelligente et cela est très important pour moi de me divertir mais aussi d'apprendre ou parfaire des connaissances dans certains domaines. Hâte de voir quelles seront les prochaines héroïnes , je ne m'en lasse pas et bien sûr c'est à mettre entre toutes les mains.
VERDICT
Je ne saurais que le conseiller à tous et toutes et pourquoi pas l'offrir à vos ados !! bien ficelé, instructif et ludique , une bonne façon de découvrir l'histoire des femmes qui ont apporté leur pierre à l'édifice mondial.
https://revezlivres.wordpress.com/2016/01/24/la-pasionaria-gazier-michele-ciccolini-bernard/
Ayant encore en tête le très beau "cercle de famille" de Michele Gazier je me suis précipitée sur ce roman mais malheureusement j'ai été très déçue. L'auteure accumule les clichés (la jeune mère de famille dépressive, la fille de riches abandonnée par ses parents et donc anorexique), l'histoire du couple du Grand Hotel est peu vraisemblable. Le roman semble hésiter constamment entre roman psychologique et roman policier et ne réussit dans aucun des domaines... En voulant jouer la légèreté, Michele Gazier est tombée dans la facilité, c'est dommage, je me console en relisant "le cercle de famille"!
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