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Je n'avais aucune envie que vous soyez son père. Qu'elle puisse vous connaître et vous aimer malgré tout. Ou vous admirer. Je me suis fabriqué une carapace de mère sans concession. Une femme libre et libérée qui avait accouché d'une enfant du hasard. Et le hasard n'est pas un père, juste un moment d'oubli oubliable. Dans le fond n'est-ce pas cela que vous me demandiez en exigeant la fameuse et terrible formule «sans père»??
«Tu n'as pas de père?!» C'est la seule réponse aux nombreuses questions sur ses origines que Judith ait jamais reçue de sa mère. Devenue adulte, elle s'est fait une raison, a cessé de se demander pourquoi sa mère s'est toujours entêtée à nier l'existence de ce père qui existe forcément. Pourtant, lors d'un déjeuner dominical, au détour d'une phrase, le fragile équilibre que Judith avait su instaurer bascule.
En adoptant tour à tour le point de vue de Judith, de sa mère puis de son père, Le nom du père pose une question fondamentale?: comment se construire, grandir et devenir adulte lorsqu'on ne connaît rien de la figure paternelle?? Et une fois acceptée cette béance, comment affronter la vérité??
D'une puissance extrêmement sensible et redoutablement efficace, l'écriture de Michèle Gazier explore les fêlures et les non-dits auxquels font écho les esquisses fantomatiques, les visages comme effleurés, au charme singulier, de Juliette Lemontey.
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