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Quand un roman nous montre ce que veut dire être une femme acariâtre…
Alors que la première guerre mondiale débute, Émilie est une jeune paysanne obéissante, étouffée par un quotidien morose, et rejetée par sa mère. Croyant trouver son salut dans le mariage, elle perd très vite son époux et est détestée par sa belle-mère. Cherchant à connaître ses origines et l’émancipation qu’elles pourraient lui apporter, la jeune veuve part vers le Midi, se donner une nouvelle famille. Pour trouver une nouvelle déception ou enfin la sérénité ?
La passivité du personnage principal peut être énervante si on ne veut pas voir le contexte et les ravages que pouvaient faire autour d’elles les femmes qui n’ayant pas eu ce qu’elles voulaient, en faisaient payer le prix aux autres. Entre la mère et la belle-mère à classer dans cette catégorie, j’ai trouvé très intéressante la description des comportements de ceux qui étaient obligés de vivre autour d’elles. Le harcèlement quotidien est très finement évoqué.
Ai-je éprouvé de la compassion pour Émilie ? Oui, car elle n’inspire pas la pitié. C’est une battante qui saisit toutes les occasions pour fuir ce dont elle ne veut plus. J’en ai éprouvé aussi pour tous les hommes partis au front et ayant perdu la vie, certains physiquement, d’autres psychiquement.
La vie paysanne de l’époque est en filigrane et il est important de voir comment les rêves des jeunes agriculteurs ont été dépassés. Plus d’un siècle plus tard, le travail physique est amoindri mais il n’y a toujours pas de solutions pour la météo ou le stress.
C’est une lecture facile, sans choc émotionnel, écrite d’une plume vivante, riche de dialogues spontanés aérant l’ensemble.
Amateurs du genre, vous ne regretterez pas votre choix.
Je remercie Virginie et les Editions de Borée pour le service presse non rémunéré de « Les Tourments d’Émilie ».
Un roman touchant qui se déroule au coeur de la société rurale au début du XIXème siècle. L'amitié entre les deux jeunes femmes, Rose et Virginie, est mise à l'épreuve lorsque Rose épouse Abel, un général de la Grande Armée de Napoléon. Les deux amies se retrouvent alors dans des mondes différents, où les tensions sociales et les incompréhensions sont monnaie courante.
L'autrice est parvenue à m'immerger dans cette époque trouble. J'ai ressenti toute la souffrance de Virginie, qui incarne la force et la résilience, face à l'abandon de son amie, dont le comportement m'a énervée, et son combat pour ne pas se laisser exclure de sa vie.
L'écriture fluide de Marie de Palet permet une lecture agréable et captivante. On se laisse facilement emporter par l'histoire et les rebondissements qui jalonnent le récit. On découvre également les us et coutumes de l'époque, ainsi que quelques références historiques qui enrichissent le roman.
"Rose et Virginie" est un roman dans lequel on se laisse doucement emporter pour finalement refermer le livre avec le sentiment d'avoir passé un agréable moment de lecture. Une belle histoire d'amitié et de résilience à découvrir.
une histoire qui nous emporte, ! L'auteure nous émeut en nous racontant la vie des campagnes et nous fait nous attacher au personnage principal d'Yvette, jeune fille perdue qui cherche à oublier et se pardonner les erreurs qu'elle a pu commettre. L'ambiance d'après-guerre où règne le soupçon, la méfiance, la rancoeur, la dénonciation, la collaboration, dans cette campagne est très bien rendue.
Une belle lecture
C'est avec ce livre que j'ai découvert et apprécié cette auteure !
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