"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Rafraichissant, OCCUPÉE, petit livre de Laure Buisson, l'est assurément. On adore cette Marie, jeune fille éperdument amoureuse d'un soldat Allemand. On n'est pas forcé, à son âge, d'être une résistante à l'heure de découvrir l'amour. Alors oui, Marie est adorable. La narration à la première personne est splendide et l'on s'attache très vite à ce personnage comme à celui de sa mère, un peu lâche, un peu soumise, peureuse mais qui aime sa fille jusqu'à l'étouffement. On croit un peu moins en revanche dans le personnage du père qui aurait pu être absent de l'histoire.
Enfin, autre petit bémol, les dialogues ne sont pas toujours très bien identifiés, il faut s'y reprendre à plusieurs fois pour savoir qui s'exprime. Et puis, petite erreur de scénario pour terminer : il est évident que la question de Marie à son soldat quant à la qualité parfaite de son français arrive bien trop tard (fin du livre). On ne peut pas concevoir qu'elle ne lui ai pas demandé beaucoup plus tôt, au début même de leur relation.
L'île de ré, hors saison.
La bande des quatre.
Quatre quadragénaires ex-copains de vacances d'enfance et d'adolescence qui se retrouvent là après avoir plaqué la vie parisienne, post-divorce, post burn-out, post-explosion-en-plein-vol-d'un-trader-trop-gourmand !
Quand après une soirée un peu trop arrosée de mauvais rosé, Stéphane s'est fracassé le crâne en rentrant à vélo, ses copains n'ont pas pu croire à l'accident de mouettes (oui des mouettes auraient lâché des huîtres sur Stéphane pile au mauvais moment !) quoi qu'en dise le commissaire Colin et l'ostréiculteur ayant retrouvé le corps.
Les quatre amis mènent donc l'enquête, et déterrent doucement les preuves de l'assassinat de leur ami.
Dans l'ambiance feutrée de l'île hors saison, dans le cocooning d'une grand mère très gentille, entre réconciliations familiales et découvertes des délits de l'île, Alexis Brocas nous offre un cosy-crime bien mené, aux rebondissements juste comme il faut, dans une ambiance maritime, douce à souhaits.
Une belle découverte !
Je remercie NetGalley et Les Presses de la Cité qui m'ont offert ce roman.
#Ilnyajamaisdemeurtreenlîle #NetGalleyFrance
Entre polar et cosy crime, l’écrin de ce roman est l’île de Ré ! Quatre quadras, amis d’enfance, se sont retrouvés sur l’île suite au naufrage de leur vie professionnelle ou personnelle. Une ambiance adolescente préside leurs journées, vivants quelques temps chez l’un ou l’autre, jusqu’à ce que Stéphane meurt sur la piste cyclable après une soirée bien arrosée !
La police conclut à un malencontreux accident de mouettes et d’huitres pas mûres ! Non, non, je ne me suis pas trompé de mots, d’ailleurs le docteur Bonnefoy attestera volontiers de... ma bonne foi !
Les trois amis endeuillés refusent cette issue et enquête de leur côté. Impossible de dire plus sinon la lecture perd de son intérêt !
Il y a des personnages farfelus mais attendrissants, quoiqu’un peu étouffants, d’autres étranges et pourquoi pas dangereux ; quant au commissaire au nom de poisson, il semble peu intéressé par cet accident, quoique... !!
Honneur à l’île de Ré, véritable héroïne qui ne donne qu’une envie, y remettre les pieds. Quant à l’amitié dont font preuve les 3 amis survivants, elle a de quoi faire rêver, jusqu’à se dire que l’on devrait faire plus d’efforts envers ses propres amis !
Tout est sympathique dans ce polar régional, sauf les méchants bien sûr !! Pas mal d’humour en prime dans les formulations apporte un peu de légèreté ! Sympathique !
#Ilnyajamaisdemeurtreenlîle #NetGalleyFrance
Un roman d'espionnage, ça faisait longtemps.
Un roman quasi historique : les années 90, et dans ma métropole qui plus est !
Bref, jamais je n'aurais soupçonné qu'il y avait eu à Toulouse, en 1993, des échauffourées entre bandes yougoslaves - enfin serbes et croates - rivales, le tout sur fond de guéguerre des services secrets français, entre DST Et DGSE ...
Frédéric, jeune prof d'histoire a la fac du Mirail est sollicité par un de ses élèves pour cacher des documentss compromettants (preuves de massacres) car il a peur d'avoir été repéré par des tueurs qui veulent s'en emparer.
De copies de cassettes VHS, en envoi de fax ou de télex, sans oublier l'utilisation de cartes téléphoniques prépayées dans des cabines, l'ambiance de l'époque est parfaitement rendue, tout comme les rues de Toulouse où fleurissaient encore cafés et bistrots (et moins boutiques de téléphonie et de fringues bas de gamme).
Un roman où l'hémoglobine teint de rouge les rues de la ville rose, où les barbouzeries ont une teinte désuète,
Un roman dont j'ai apprécié la retranscription du Toulouse de ma post-adolescence, le rythme vif malgré certaines longueurs, et la trop prévisibilité de la conclusion.
Je remercie NetGalley et les éditions Presses de la Cité pour m'avoir adressé ce roman
#LOuverturedeshostilités #NetGalleyFrance
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