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Toulouse, 1993. Alors qu'une guerre fratricide déchire la Yougoslavie, Frédéric Berthet, tranquille professeur de lettres à la fac du Mirail, et l'un de ses étudiants, d'origine croate, sont mêlés malgré eux aux ramifications inattendues du conflit sur le sol français. Hypothétiques trafics, dossiers secrets, morts suspectes : les services du renseignement sont de la partie, mais la DST et la DGSE ne poursuivent pas les mêmes objectifs. Hommes de l'ombre et de pouvoir, agents traitants, policiers, espions, barbouzes s'affrontent au gré de règlements de comptes aussi surprenants que violents.
Dans une Ville rose à la couleur rouge sang, au coeur de ce Sud-Ouest dont le passé détient peut-être une part de l'énigme, une guerre se déroule, invisible aux yeux du commun des mortels. Et si, derrière cette enquête qui prend l'allure d'une course-poursuite et d'une course contre la montre, se jouait l'ouverture des hostilités d'un conflit encore plus décisif ?
Un roman d'espionnage, ça faisait longtemps.
Un roman quasi historique : les années 90, et dans ma métropole qui plus est !
Bref, jamais je n'aurais soupçonné qu'il y avait eu à Toulouse, en 1993, des échauffourées entre bandes yougoslaves - enfin serbes et croates - rivales, le tout sur fond de guéguerre des services secrets français, entre DST Et DGSE ...
Frédéric, jeune prof d'histoire a la fac du Mirail est sollicité par un de ses élèves pour cacher des documentss compromettants (preuves de massacres) car il a peur d'avoir été repéré par des tueurs qui veulent s'en emparer.
De copies de cassettes VHS, en envoi de fax ou de télex, sans oublier l'utilisation de cartes téléphoniques prépayées dans des cabines, l'ambiance de l'époque est parfaitement rendue, tout comme les rues de Toulouse où fleurissaient encore cafés et bistrots (et moins boutiques de téléphonie et de fringues bas de gamme).
Un roman où l'hémoglobine teint de rouge les rues de la ville rose, où les barbouzeries ont une teinte désuète,
Un roman dont j'ai apprécié la retranscription du Toulouse de ma post-adolescence, le rythme vif malgré certaines longueurs, et la trop prévisibilité de la conclusion.
Je remercie NetGalley et les éditions Presses de la Cité pour m'avoir adressé ce roman
#LOuverturedeshostilités #NetGalleyFrance
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