«J'ai tué mon mari. Oui, toi, le seul être que j'aie aimé, je t'ai tué. Enfin presque. Là, tu dors. Je te regarde, tu es beau. Je ne t'ai pas fait mal, tout juste aidé à t'endormir (...). Sur le chemin de l'appartement, je me suis arrêtée pour acheter de l'épaule de veau. Tu adores ma blanquette.» Pour mettre fin à un mariage, rien ne vaut une bonne vieille recette traditionnelle ; et la béchamel au Tranxène s'avère être une vraie trouvaille pour qui veut supprimer son époux. Manipulatrice et jalouse à l'excès, l'héroïne de ce roman aura tout fait pour le bonheur du sien. Pour le garder, elle s'est transformée en experte des plaisirs de la chair et en maîtresse de maison parfaite, a évincé toutes ses rivales, jusqu'à sa propre fille, a renoncé à sa carrière...
Avec un humour décapant, la narratrice explique à celui qu'elle tue par amour fou l'engrenage fatal de leur union. Et nous offre un récit rythmé et succulent.
Dès le début du roman, le ton est donné: l'héroine dévoile qu'elle va tuer son mari à coup de somnifères écrasés dans son repas préféré: la Blanquette de veau. Suite au diner, elle le lave, l'habille et le couche et se met à ses côtés pour lui parler de leur vie commune selon son point de vue.
Ce roman est un huis clos acide, étouffant, dur, noir qui montre également la folie, la paranoïa de la femme ..
Il m'a fait penser à l'Analphabète de Ruth Rendell au début mais malheureusement je n'ai pas accroché avec ce roman que je l'ai lu jusqu'au bout. Le côté obscur, fou de l'héroine ne m'ont pas convaincu et j'ai eu du mal à le finir....
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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