"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Comme attendu, ce tome marque une certaine pause en concluant les multiples combats entamés précédemment et en reprenant l’itinéraire des jeunes héros de cette saga foisonnante. On l’avait déjà constaté, Jay Skwar a une ambition très élevée pour sa série et a tendance à se noyer (et nous avec) dans une intrigue qu’il maintient toujours très cryptique et une ribambelle de personnages que l’on finit par avoir du mal à identifier malgré l’indispensable dramatis personae d’introduction d’album. De même pour une fort jolie carte (conçue par l’auteur d’Albator) pas assez détaillée pour nous assister dans la géographie d’Egregor. L’action continue installée depuis le début permettait de maintenir une accroche, malheureusement lors des pauses on souffre un peu à la lecture de dialogues parfois très « djeun’z » et qui manquent de relecture. Si les dessins restent tout à fait agréables à l’œil et assez lisibles avec des designs toujours réussis, ils ne suffisent pas à compenser une histoire qui peine à s’installer. Du coup on espère la prochaine scène d’action en attendant que les auteurs nous aident à nous attacher un peu à quelques personnages dans ce maelstrom permanent.
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