"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Vingt ans après la Sélection d'America Singer, et malgré l'abolition des castes, la famille royale d'Illeá doit à nouveau faire face au mécontentement du peuple : l'heure est venue de lancer une nouvelle Sélection.
Sa mère à l'article de la mort, son père dévasté, il est temps pour la princesse Eadlyn de passer à la vitesse supérieure dans le processus de la Sélection.
Tome final de la saga, la romance de la princesse Eadlyn est rapide on connait vite le futur élu. Un yoyo émotionnel, des personnages attachants, triangle amoureux, plein de rebondissements, une fin qui donne l'impression d'être ouverte, avec le tome 4 nous sommes déroutés des points de vu, j'ai trouvé aussi quelques longueurs.
"Je suis amoureuse de lui et je veux l'épouser. Et même s'il déteste être pris en photo, je veux mille clichés de lui que j'accrocherai sur tous mes murs et qui nous verront nous réveiller en riant tous les jours, exactement comme toi et maman. Je veux qu'il me fasse des beignets, comme sa mère le fait pour son père. Et je veux qu'on trouve notre truc à nous ou qu'on se rende compte que notre truc c'est tout, parce que je sens que si je l'épouse, même les choses les plus stupides auront leur importance."
Un quatrième opus de cette dystopie très réaliste avec des personnages attachants, ce tome est addictive et tient bien en haleine. Une écriture fluide et pleine d'émotions, romance, aventure et enjeux politique, on retrouve l'évolution d'America et on se demande comment Maxon et America supporte leur fille. Différent point de vue, une fille trop gâté, mon bémol un scénario parfois prévisible.
"- Tu sais comment ta mère et moi nous sommes rencontrés, a commencé papa.
j'ai levé les yeux au ciel.
- Tout le monde le sais. Votre histoire est devenue un conte de fées.
En entendant ça, leurs regards se sont adoucis et ils ont souri. Leur corps ont semblé se rapprocher subrepticement l'un de l'autre et mon père s'est mordu la lèvre en contemplant ma mère.
- Excusez-moi. Votre fille aînée est dans la pièce, au cas où vous l'auriez oublié."
Kiera CASS continu a nous tenir en haleine, la sélection arrive à son terme, on suit l'évolution des protagonistes avec attention, la tension monte, des révélations et des rebondissements, du suspense, encore beaucoup d'émotions.
Amitié, Amour, Sélection, Enjeux de pouvoir, Dystopie, j'ai trouvé que le final de ce tome est précipité.
"— Brise-moi le cœur, murmure-t-il. Brise-le cent fois si ça te chante. De toute façon il a toujours été à toi.
— Chut.
— Je t’aimerai jusqu’à mon dernier souffle. Chaque battement de mon cœur t’appartient. Je ne veux pas mourir sans te le dire.
— Arrête, s’il te plaît. N’abandonne pas, Maxon. Je t’aime. S’il te plaît, tiens bon !"
"J’espère que tu ne m’en voudras pas si je te parle sans détour. Je t’aime, America. J’aurais dû te le dire de longue date. Peut-être qu’un peu plus d’audace de ma part aurait pu nous éviter bien des contretemps, ajoute-t-il avec un sourire. Je ne t’ai pas menti. Mon cœur t’appartient. À l’instant où cette balle s’est logée dans mon épaule, où je suis tombé au sol certain que la vie allait me quitter, c’est à toi que j’ai pensé et à personne d’autre."
Un second opus dans la même veine que le précédent, l'écriture est fluide , moins de prétendante et moins d'interaction entre America et Maxon. Des rebondissements et des révélations mais pas autant que je l'aurai imaginé pour cette suite. On apprend plus de choses sur le passé d'Illéa, quelques nouvelles péripétie.
Une suite qui ma moins tenu en haleine mais qui se dévore bien.
"- A moins que ma mémoire ne me joue des tours, répond Maxon, lors de notre première rencontre vous m'avez dit que ce palais était une cage. Avez-vous changé d'avis?
- Vous n'êtes pas très futé, parfois. Je ne parlais pas du palais Maxon. Je me contrefiche des robes luxueuses, de mon lit douillet ou, croyez-le ou non, des petits plats que préparent vos cuisiniers... Non, c'est vous. Vous que je ne veux pas quitter.
- Moi? Vous me voulez moi?
- C'est ce que je m'épuise à vous faire comprendre.
- Comment... mais... qu'ai-je fait?
- Je n'en sais trop rien. Je pense que nous serions bien ensemble.
- Nous serions parfaits ensemble, vous voulez dire.
Radieux, Maxon m'attire vers lui et m'embrasse à nouveau.
- Vous en êtes sûre? Certaine?"
" - C'est comment d'être amoureuse ? lui demande ma petite soeur.
- La chose la plus merveilleuse et la plus terrible qui puisse vous arriver, soupire Lucy en réponse. Un bonheur qui menace à tout instant de vous filer entre les doigts, en quelque sorte.
Lucy a parfaitement résumé la situation. L'amour, c'est une peur qui vous donne des ailes."
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !