"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
J'ai retrouvé cette collection avec grand plaisir!
Elle est toujours aussi géniale.
J'ai pris énormément de plaisir à lire ces 3 tomes.
Au travers de la vie d'un ou une ado, on apprend tout sur la vie de Mozart, Einstein ou des Romains.
On apprend mais sans assister à un cours rébarbatif.
Ici le texte est vivant, drôle, parfaitement adapté à nos enfants dès l'âge de 8 ans.
Instructifs,drôles, très bien documentés, ces romans d'environ 200 pages sont super agréables à lire et se lisent assez rapidement.
Les illustrations de Julie Staboszevski en noir et blanc jalonnent les pages et animent ainsi l histoire. Elles sont superbes
Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du tome 6 de la collection 100% Bio, Les femmes de sciences vues par une ado (un peu vénère !), par Natacha Quentin. Je remercie infiniment les éditions Poulpe Fictions pour ce très bel envoi !
Comme toujours avec cette série de romans juste beaucoup trop géniale, j'ai appris tout plein de choses en m'amusant. Ici, on s'intéresse tout particulièrement aux femmes de sciences de tous les domaines, de tous les âges et de toutes les nationalités, qu'elles soient célèbres ou relayées aux oubliettes de l'Histoire des sciences (spoiler alert : la plupart des femmes présentées dans ce roman sont dans ce cas-là).
Personnellement, les sciences, ce n'est pas mon dada (vous l'aurez sans doute compris avec l'existence de ce blog, mais moi, je suis plus une amatrice des lettres et des langues), et pourtant, Natacha Quentin a réussi à me rendre cela juste passionnant, même si cela reste encore un peu chinois pour moi. Après, on ne peut pas devenir une pro des molécules et autres électrons du jour au lendemain mais ce qui est sûr, c'est que l'autrice est parvenue à me donner résolument envie de me pencher plus sur le sujet grâce à l'enthousiasme débordant de son héroïne tout feu tout flammes scientifique en herbes et à la famille de cette dernière tout aussi attachante qu'elle.
Mais ce qui m'a surtout frappée avec ce livre, en dehors du fait qu'il nous encourage indubitablement à creuser le destin de plein de femmes extraordinaires, c'est que celles-ci soient justement injustement méconnues, en grande partie à cause du fait que leurs travaux aient été attribués aux hommes de leur vie, époux comme collaborateurs et mentors. Elles sont à l'origine d'avancées majeures sans en avoir reçu les lauriers dans la plupart des cas, ce que je trouve d'une misogynie sans commune mesure. Cela m'a fait ressortir de ce roman le sang bouillant et les dents grinçantes mais aussi les étoiles plein les yeux et le cœur battant la chamade et empli d'espoir.
Pour conclure, je ne vous inciterai jamais assez à dévorer tous les ouvrages de la collection 100% Bio séance tenante. Si mon avis élogieux ne vous suffit pas, les illustrations beaucoup trop craquantes pour que cela soit légal de Julie Stabozevski et les blagues ringardes mais irrésistibles de Tonton Bertrand achèveront de vous convaincre, sans aucun doute possible !
Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de La mythologie grecque vue par deux ados signé Tristan Pichard, illustré par Julie Staboszevski et paru aux éditions Poulpe Fiction que je remercie du fond du cœur pour ce superbe envoi. J'en profite pour également sincèrement remercier le duo de choc auquel on doit ce livre pour leur dédicace qui m'a tout bonnement agréablement surprise et fait chaud au coeur. Merci pour tout !
Je ne vais pas y aller par quatre chemins : dès les premières pages, je savais que ce roman/puits de connaissances concernant la mythologie grecque allait immensément me plaire.
Je vous vois tout de suite venir : cela parle de mythologie, forcément que notre Nanette ne pouvait qu'être conquise dès le départ ! Mais ce n'est pas là que l'unique point fort de cet ouvrage. En effet, non seulement La mythologie grecque vue par deux ados est un livre extrêmement enrichissant qui nous narre les plus belles et périlleuses histoires de la mythologie grecque avec beaucoup d'humour et de panache, mais en plus il nous fait rencontrer les deux meilleurs amis les plus formidables du monde, j'ai nommé l'incorrigible Théo et son acolyte d'exception, l'irremplaçable et mignon tout plein Anatole.
À mon sens, c'est cela qui a fait toute la différence : le fait que l'on prenne autant de plaisir à suivre l'évolution des personnages, le bon déroulé de leur propre histoire que le développement de leur chaîne YouTube 100% Bio.
Je ne dis pas que l'on ne s'attache pas instantanément aux autres héros hyper enthousiastes et passionnés des précédents tomes de la collection mais disons que c'est différent. J'ai effectivement remarqué que dans les titres qui nous étaient proposés par Cécile Alix, Natasha Quentin et même Tristan Pichard justement, on ne nous donnait à voir que des fragments de la vie de nos petits YouTubers en herbe qui n'étaient pas particulièrement creusés ou poussés plus avant comme cela est le cas ici. S'ajoute à cela que le tandem du tonnerre (promis, je n'ai pas fait exprès ! - Trop forte, la Nanette n'empêche...) s'est évertué, en particulier pour le final singulièrement émouvant de ce tome (mais je ne vous en dis pas plus, huhu), à dresser des parallèles entre nos deux gringalets de compét' et les mythes qu'ils nous présentent avec tant de dynamisme et de chaleur et j'ai trouvé cela hyper bien trouvé de leur part. Cela donne d'autant plus envie aux petits comme aux grands de s'immerger non pas à 100% mais plutôt à 200%, voire 1000% (tant qu'à faire !) dans ce fabuleux récit résolument épique.
Pour conclure, je ne peux que chaudement vous encourager à vous plonger dans la lecture de La mythologie grecque vue par deux ados, ou un ouvrage captivant qui a énormément de choses à nous apprendre à de nombreux niveaux (pour aller se coucher moins bête le soir), magnifiquement illustré par la remarquable Julie Staboszevski dont je suis absolument fan du coup de crayon et écrit par un auteur-conteur de grand talent, j'ai nommé Tristan Pichard ! Autrement dit, un tome assurément à la hauteur de Mozart vue par une ado (et par son chat) et même des trois autres tomes précédents que je suis pour ma part diantrement fière de posséder !
Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique de Mozart, vu par une ado (et par son chat !), ou un livre que j'étais juste impatiente de recevoir car, soyons honnête, le titre en jette grave et intrigue beaucoup et surtout parce que j'a-dore le concept de la collection 100% Bio, à savoir nous faire redécouvrir les figures éminentes de l'Histoire, pour le moment que des grands hommes par ailleurs (« Où sont les femmes ? » Ce n'est pas moi qui le demande, c'est Patrick Juvet - bon, plus sérieusement, j'exagère avec mon coup de gueule qui n'en est pas vraiment un car trois des quatre écrivains qui ont collaboré jusqu'à présent à cette collection sont de sexe féminin, but still), en posant sur elles le regard d'un ou d'une ado de notre époque. Je remercie infiniment les éditions Poulpe Fictions pour ce superbe envoi ainsi que l'auteur Tristan Pichard pour son adorable dédicace, j'ai été ravie de découvrir cette belle surprise en ouvrant le livre ! Sur ce, place à mon avis sur cette biographie pas comme les autres sur l'un des plus grands (si ce n'est LE plus grand) compositeurs de tous les temps !
En effet, ce quatrième opus de la collection 100% Bio traite cette fois-ci de l'incomparable, du seul et unique Wolfgang Amadeus Mozart, dit Wolfie d'amour, ou un compositeur d'exception (et encore, le mot est faible) que j'aime et admire inconditionnellement depuis que j'ai découvert le film Amadeus en 2012, depuis devenu mon film préféré de tous les temps et par ailleurs mentionné dans ce livre (il ne pouvait en être autrement). Et je n'ai clairement pas été déçue du contenu de ce roman/biographie car ce dernier m'a appris beaucoup, beaucoup de choses sur un immense prodige musical dont j'ignorais encore bien des éléments de sa vie, que ce soit au niveau de ses relations amicales, de ses "héros" et surtout de ses combats farouches et malicieux pour délivrer par le biais de ses opéras des messages d'égalitarisme, d'amour et de paix. Néanmoins, ce qui m'a plu par-dessus tout avec Mozart, vu par une ado (et par son chat !), c'est le fait que Tristan Pichard souligne d'emblée le travail acharné que Wolfie a dû abattre afin de pouvoir nous laisser en héritage de tels chefs d'œuvre. Certes, il était naturellement doué, et ce de façon extrêmement précoce, mais il a dû s'acharner pour peaufiner son art et lui faire atteindre ce statut de musique immortelle et intouchable que nous lui connaissons aujourd'hui. C'était très important de le préciser et je suis bien contente que Tristan Pichard l'ait fait.
Cependant, on n'en apprend pas seulement que sur la vie fort mouvementée et fascinante de ce PPP (il faut lire le roman pour comprendre cette abréviation pour le moins... prodigieuse, niark niark niark !) de Wolfie avec ce livre, NON, NON, NON ! Il est également bon de savoir que Tristan Pichard a suivi de base des études de musicologue, qu'il est lui-même musicien de son état (du moins, c'était sa première ambition pour sa vie professionnelle future) et qu'il est donc sacrément bien calé sur le sujet dont il traite dans ce livre, à savoir la musique classique dans le cas présent. Il nous fournit ainsi beaucoup de renseignements tout ce qu'il y a de plus éclairants sur la façon dont on écrit la musique d'opéra, la composition d'une sonate, les différents types de chants (la distinction entre les récitatifs et les airs, par exemple), pourquoi les œuvres de Mozart sont-elles nommées et classées ainsi entre autres choses. J'ai trouvé cette pléthore d'informations bien réparties et dosées au fil de l'histoire, ou plutôt de l'avancée de la chaîne YouTube de notre rafraîchissante et pétillante héroïne Esther, tout bonnement passionnantes et extrêmement enrichissantes. Cela a résolument éclairé un certain nombre de zones d'ombres chez la parfaite novice en musique et plus particulièrement en solfège que je suis !
Un autre aspect de l'ouvrage qui m'a autant étonnée que ravie, c'est le fait que, malgré son petit nombre de pages, il doive se lire au fur et à mesure pour pleinement être savouré. Au cours de l'histoire de la vie trépidante et romanesque de Wolfie, sa fan number one Esther va en outre nous conseiller d'écouter un nombre conséquent de morceaux issus de sa musicographie pour appuyer ses arguments et éclaircissements sur le captivant et vaste domaine de la musique classique ou tout simplement pour nous faire découvrir ses partitions favorites du grand maestro. Il faut donc prendre le temps de s'imprégner de ces divers morceaux qui nous sont proposés à l'écoute au fil de la lecture afin de pouvoir véritablement s'immerger dans le monde de Mozart, de percevoir la myriade de facettes qui composaient sa propre personnalité et de ressentir au plus profond et de façon la plus authentique et naturelle possible la pléiade d'émotions qui étaient véhiculées par chaque note des partitions aussi simples qu'élaborées qui sortaient tout droit de sa caboche (ce n,'est pas moi qui emploie ce mot mais le brillant et saisissant Tom Hulce dans mon film incontournable Amadeus ! Véridique !) de véritable génie. En clair, Mozart, vu par une ado (et par son chat !) n'est pas un simple en-cas à se mettre sous la dent entre deux bouquins volumineux et fort laborieux à terminer (même si cette lecture certifiée 100% Bio m'a indubitablement permis de relâcher la pression après deux fins de sagas qui m'ont laissée le cœur esseulé) mais plutôt un indéniable plat de gourmet. Chaque bouchée compte, il ne faut certainement pas gâcher la beauté de ces instants de grâce. Je ne peux donc que vous inciter à tendre l'oreille si jamais vous vous plongez dans la lecture de ce récit de vie aussi tragique qu'époustouflant car il y aura toujours une splendide, une majestueuse, que dis-je, une divine musique signée par un homme extraordinaire au grain de folie et au panache absolument délicieux qui sera prête à vous embarquer à chaque page qui se tourne. De quoi vivre un moment absolument magique et hors-du-temps grâce à ce merveilleux petit roman.
Pour ce qui est des illustrations de Julie Staboszevski qui font partie intégrante du récit, force est de reconnaître que je suis TOUT SIMPLEMENT FAN de son style à la fois intensément kawaii, presque chibi (et Dieu sait que je raffole des personnages dessinés de cette façon, c'est beaucoup trop cute, impossible de ne pas fondre face à tant de chouteté - merci Tiboudouboudou pour ce néologisme qui était assurément nécessaire) et extrêmement vivant et dynamique. Pour ma part, je trouve cette association juste parfaite, cela donne un charme tout particulier à l'histoire et complète à merveille l'humour irrésistible et le mordant de la plume de Tristan Pichard. J'ai trouvé aussi que le formidable travail réalisé par Julie Staboszevski donnait véritablement corps à l'ensemble des personnages de cette histoire auxquels je me suis instantanément attachés : Esther est une héroïne à l'enthousiasme contagieux avec laquelle je m'entendrais extrêmement bien si je la rencontrais en vrai - on passerait nos journées à écouter du Wolfie et à énumérer toutes les raisons pour lesquelles il était et restera le plus grand compositeur de tous les temps, ce serait le rêve absolu ; Léa est la maman grave cool et jeune dans sa tête qui ne manque résolument pas de répondant et de pep's (on devine d'où la fille tient son énergie inépuisable et sa spontanéité à toute épreuve !) ; Bruno, c'est le beau-père indubitablement rêveur et ventre sur pattes qui a tout compris à la vie et Mat, c'est l'accro à son ordinateur un peu boudeur mais aussi très attaché sa tornade de petite sœur (les rimes, c'est du grand art chez moi). Néanmoins, mon personnage préféré, en dehors de mon Wolfie bébé d'amour bien entendu, est sans aucun doute Pizzicato, ou le chat le plus précieux, séduisant sans même se forcer et à croquer que j'aie jamais vu. Lui aussi a tout compris à la vie : la bouffe et le sommeil, y'a que ça de vrai (j'étais en train de penser que Bruno devait être un chat dans sa vie antérieur, c'est tout ce qu'il y a de plus plausible et imaginable...). Bref, je l'aime d'amour ce chat, c'est comme ça. De façon générale, j'ai trouvé cette famille recomposée tout à fait attendrissante et formidable, j'ai ressenti un très fort sentiment d'appartenance à son égard et je ne les oublierai pas de sitôt.
Au fond, le seul défaut que j'ai pu trouver à Mozart, vu par une ado (et par son chat !), c'est que, contrairement à ce qui est annoncé dans le résumé, Wolfie ne commente pas véritablement sa vie par le biais des bandes dessinées qui rythment notre lecture palpitante de ce roman, c'est en réalité notre chaleureuse petite tribu de choc qui s'en charge. Certes, Wolfie apparaît régulièrement au cours du récit afin de rejouer des scènes-clés de son existence mais il n'émet pas le moindre commentaire à ce sujet et je trouve cela assez dommage. En dehors du fait que cela rend la quatrième de couverture un tant soit peu mensongère, je pense que la présence de Mozart en tant que véritable acteur de sa propre biographie et non que simple sujet d'observation fort intéressant au demeurant aurait apporté à ce livre de base bougrement amusant cette petite étincelle qui change tout. Mais si, vous savez, ce je-ne-sais-quoi qui fait mouche à chaque fois ! Néanmoins, il ne s'agit là que d'un minuscule chipotage de ma part car ce livre a été suffisamment haut en couleur pour produire son petit effet sur la lectrice fana de Mozart que je suis et pour purement et simplement m'enchanter !
Pour conclure, je dirais que Mozart, vu par une ado (et par son chat !) est un livre qui m'a énormément plu. J'en ressors grandie, indubitablement séduite, la tête farcie de connaissances nouvelles que je suis sincèrement heureuse d'avoir acquises et les oreilles bercées par d'onctueuses (les adjectifs en rapport avec le goût/la nourriture, c'est mon dada !) mélodies tout droit sorties de l'imagination musicale démentielle d'un homme extrêmement intelligent, irrévérencieux, hilarant, culotté, impertinent, ahurissant, passionné, perfectionniste et travailleur acharné à sa manière et tout simplement unique en son genre. Ce court roman (mais qui contient tout ce qu'il faut) m'a en outre juste donné envie de succomber à une frénésie de lecture en me procurant les trois précédents tomes de cette série 100% Bio qui m'a tout l'air d'être AU POIL et en les dévorant séance tenante ! Quant à vous mes chers visiteurs, je vous informe que ce roman sort aujourd'hui jeudi 5 septembre (ma ponctualité m'épate) dans toutes les bonnes librairies, vous savez donc ce qu'il vous reste à faire !
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