Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Quand Jean Rousselot se glisse dans la peau de son aïeul pour nous raconter la naissance du premier avion de chasse de l’armée française, cela donne ce roman biographique sur un personnage oublié de l’Histoire : Jean-Baptiste Marie Charles, dit Carlo de Rose.
En partant des échanges épistolaires entre Carlo de Rose et son père, Jean Rousselot va nous raconter le parcours atypique de ce cavalier de l’armée qui se trouva incarcéré après avoir refusé d’exécuter un ordre. Il mettra plusieurs années à retrouver une place dans l’armée et se découvrira une passion pour une nouvelle technologie : l’aviation.
Nous sommes à la veille de la seconde guerre mondiale et nous assistons à la naissance de l’aviation militaire.
C’est un roman passionnant, une page d’Histoire méconnue qui redonne sa place aux oubliés qui ont contribué au progrès techniques et mécaniques. C’est plein d’anecdotes, de témoignages, de courriers ; c’est un roman vivant qui nous transporte dans la France du début du 20ème siècle.
Un roman qui se lit très vite et qui vous ouvrira les portes du ciel.
Quatre personnages qui n’ont rien en commun et qui ne se connaissent pas décident de se suicider ensemble. Il y a une jeune femme, un vieil homme, un riche financier et un jeune homme silencieux. Ils se retrouvent dans la voiture de la jeune femme, ils ont choisi de se suicider par asphyxie dans la forêt après que le vieil homme ait lu un poème japonais. Mais bien sûr, leur plan ne se déroule pas sans accrocs et les quatre protagonistes vont apprendre à se connaître, ce qui pourrait changer bien des choses...
Le point de départ de cette BD est intéressant et bien traitée avec une happy end prévisible. Il y a de l’humour, des illustrations colorées, joyeuses et bien adaptées au texte. Les personnages sont attachants. Un bon moment de lecture.
Chronique précédemment publiée sur le blog sambabd.be
Bon, je ne pensais pas que chroniquer une BD avec une histoire aussi simple serait aussi ardu, voire délicat. J’ai, à vrai dire, beaucoup de difficultés à dire du mal d’une BD. Pas par lâcheté, non, mais tout simplement parce que, quoique je puisse en penser, Les auteurs ont investi du temps, de leur personne et beaucoup de travail pour arriver à produire leur œuvre. Mais bon, je dois bien admettre que « Adieu monde cruel » ne m’a pas vraiment retourné. Le pitch est sympa et possède un bon potentiel mais l’histoire ne décolle pas plus que ça. Une bluette, en quelque sorte…
Les personnages sont un peu caricaturaux et manquent de profondeur. Il y a là le vieux re-lou typique (japonophile, intello et glacial), le jeune prétentieux fêtard et inconséquent, le double quota : black ET handicapé (il est muet, sportif, affublé en permanence d'un casque audio, porte un jogging à capuche et enchaîne les bédos… J’invente rien…), et, last but not least, la fille désargentée, timide mais bien roulé (un peu un côté voisine idéale…). Contrairement à leur arrangement de départ, on va découvrir, un par un, qui ils sont vraiment et pourquoi ils veulent en finir avec la vie. Evidemment, les apparences vont être contredites par les faits et les actes, et la morale sera qu’il ne faut pas juger les gens au premier abord et que c’est toujours mieux d’être à plusieurs plutôt que tout seul (ce que je ne contredis pas, mais bon, je ne sais pas si je lis une BD pour qu’elle me fasse, de manière plus ou moins subtile, la morale).
L'humour noir annoncé pourrait sauver un peu tout ça, mais lui non plus ne me convainc pas vraiment. Les gags comme le rythme général ne font pas mouche et l'on ne rit ni ne s'esclaffe quasiment jamais.
Mais sinon, je trouve le dessin plutôt sympa et adapté au récit. Les couleurs sont jolies, les cadrages assez dynamiques et le tout est bien agréable à l’œil.
Pour conclure, je n’aurais qu’un mot : Adieu !
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