"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
À la faveur d'une rencontre anonyme sur internet, trois hommes et une femme se donnent rendez-vous à l'aube sur la place d'une grande ville. Sans échanger noms ni prénoms, ils entrent dans une voiture, abandonnent leurs téléphones et quittent la ville. Le mode opératoire de leur funeste projet, décidé d'un commun accord, semble bien en place : L'endroit, l'ambiance, les derniers mots. Bref, il y a plus qu'à...Seulement rien ne va se passer comme prévu. Car si vivre seul n'est pas toujours facile, vouloir en finir en groupe est loin d'être simple et peut vous réserver quelques surprises...
Quatre personnages qui n’ont rien en commun et qui ne se connaissent pas décident de se suicider ensemble. Il y a une jeune femme, un vieil homme, un riche financier et un jeune homme silencieux. Ils se retrouvent dans la voiture de la jeune femme, ils ont choisi de se suicider par asphyxie dans la forêt après que le vieil homme ait lu un poème japonais. Mais bien sûr, leur plan ne se déroule pas sans accrocs et les quatre protagonistes vont apprendre à se connaître, ce qui pourrait changer bien des choses...
Le point de départ de cette BD est intéressant et bien traitée avec une happy end prévisible. Il y a de l’humour, des illustrations colorées, joyeuses et bien adaptées au texte. Les personnages sont attachants. Un bon moment de lecture.
Chronique précédemment publiée sur le blog sambabd.be
Bon, je ne pensais pas que chroniquer une BD avec une histoire aussi simple serait aussi ardu, voire délicat. J’ai, à vrai dire, beaucoup de difficultés à dire du mal d’une BD. Pas par lâcheté, non, mais tout simplement parce que, quoique je puisse en penser, Les auteurs ont investi du temps, de leur personne et beaucoup de travail pour arriver à produire leur œuvre. Mais bon, je dois bien admettre que « Adieu monde cruel » ne m’a pas vraiment retourné. Le pitch est sympa et possède un bon potentiel mais l’histoire ne décolle pas plus que ça. Une bluette, en quelque sorte…
Les personnages sont un peu caricaturaux et manquent de profondeur. Il y a là le vieux re-lou typique (japonophile, intello et glacial), le jeune prétentieux fêtard et inconséquent, le double quota : black ET handicapé (il est muet, sportif, affublé en permanence d'un casque audio, porte un jogging à capuche et enchaîne les bédos… J’invente rien…), et, last but not least, la fille désargentée, timide mais bien roulé (un peu un côté voisine idéale…). Contrairement à leur arrangement de départ, on va découvrir, un par un, qui ils sont vraiment et pourquoi ils veulent en finir avec la vie. Evidemment, les apparences vont être contredites par les faits et les actes, et la morale sera qu’il ne faut pas juger les gens au premier abord et que c’est toujours mieux d’être à plusieurs plutôt que tout seul (ce que je ne contredis pas, mais bon, je ne sais pas si je lis une BD pour qu’elle me fasse, de manière plus ou moins subtile, la morale).
L'humour noir annoncé pourrait sauver un peu tout ça, mais lui non plus ne me convainc pas vraiment. Les gags comme le rythme général ne font pas mouche et l'on ne rit ni ne s'esclaffe quasiment jamais.
Mais sinon, je trouve le dessin plutôt sympa et adapté au récit. Les couleurs sont jolies, les cadrages assez dynamiques et le tout est bien agréable à l’œil.
Pour conclure, je n’aurais qu’un mot : Adieu !
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