"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dès réception de l'ouvrage, je réalise une première lecture en solo. J'en garde une impression très positive : les illustrations sont très jolies, les personnages typés et très sympathiques, l'histoire pas vraiment marrante et, cependant, les dialogues sont tellement tendres.
Entre cette lecture solo et la présentation de l'ouvrage à Roxane, le doute s'est insinué en moi : n'était-ce pas une lecture trop dure pour la p'tite miss ? En fait, je projetais mes peurs et mes tabous d'adulte.
Les 1ere et 4eme de couverture sont très joyeuses, très attirantes : un paysage campagnard, une carcasse de voiture qui fait office de poulailler et cette adorable petite-fille juchée sur les épaules de son fantasque grand-papa.
Roxane fut emballée !
Aussi, je lui proposai une réelle lecture à deux voix : tu fais la petite-fille, je joue le grand-père.
Ce fut un très agréable moment-lecture entrecoupé de quelques questions dont certaines m'ont paru très dérangeantes.
Pour Roxane, tout semblait naturel.
J'ai quand même été soulagée, qu'elle soit d'accord sur le fait que l'on avait encore du temps à savourer, beaucoup à partager avant qu'elle n'ait à dire au-revoir définitivement à Mamou.
Quelques belles aventures, de belles découvertes par monts et par vaux, le tout mâtiné de poésie et d'une infinie tendresse.
Cette lecture braque le projecteur sur la valeur inestimable de nos moments complices : Vita brevis, carpe diem.
La petite poule Paulette est à la recherche d’un endroit calme et paisible pour pondre son oeuf. Le poulailler est trop bruyant, le bord de la mare aussi.
Elle trouve refuge dans la caverne d’un gros ours qui ne voit pas d’un très bon oeil son arrivée. Mais devant les explications de Paulette, il finit par l’accepter. Il prend soin d’elle, se préoccupe de son bien-être en attendant l’arrivée de l’oeuf. Il s’impatiente, trouve le temps long…
Quand enfin naît le petit poussin et que celui-ci lui demande s’il est son papa le gros ours, d’abord étonné, finira par répondre par l’affirmative.
C’est un bel album aux couleurs vives. Il y a très peu de texte mais les dessins sont explicites. J’ai beaucoup apprécié la chute de cette histoire. L’ours n’est pas le père biologique mais il sera le papa du poussin.
Un album pour les petits qui peut être utile en cas d’adoption ou de famille recomposée.
Qui n’a pas rencontré au moins une fois dans sa vie un petit garçon faisant bêtises sur bêtises ? Si cela ne vous est jamais arrivé, venez faire la connaissance d’Hugo le terrible. Il porte bien son nom, il en fait voir à tous et même la maîtresse a pris l’habitude de faire un trait à chaque bêtise d’Hugo. Mais cette après-midi il y a piscine, alors Hugo fera tout ce qui est en son pouvoir pour être sage mais c’est plus fort que lui. Heureusement que la gentille petite Alice sait comment arranger les choses. Un album tout en couleur, en cri et en joie. Le texte sait se faire discret au profit de l’illustration qui a toute se place avec des gros plans de visages très chouettes. Certes on pourrait voir dans Hugo un enfant hyper actif incontrôlable, mais ce que l’on retiendra c’est la belle preuve d’amitié d’Alice. Les enfants ont beaucoup aimé cette histoire qui se termine bien et dont le héros n’est pas si éloigné d’eux. Un album qui arrive au bon moment avec la rentrée des classes , il sera parfait pour mettre les enfants dans l’ambiance. Bonne lecture.
J’ai aimé :
Le graphisme « enfantins »des dessins
Le thème de l’amitié
La leçon à retenir
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2020/08/17/38483257.html
Castor-têtu, après avoir trouvé sa plume et sa monture (cf Castor-Têtu et La monture de Castor-Têtu), Castor-Têtu est à la recherche de l’élément indispensable pour faire de lui un véritable indien : une squaw.
Sauf que la squaw parfaite (sa maman) est déjà prise. Il va donc falloir bien chercher et étudier la question, et ça tombe plutôt bien car c’est le jour de la lessive et que les mères et les jeunes filles sont regroupées à la rivière, l’endroit parfait pour trouver la femme idéale !
Et si la femme idéale n’était finalement pas celle qu’il pensait…
Toujours aussi fan de castor-Têtu, albums au courts textes, aux grande illustrations (qui mettent l’accent sur les grands espaces) ou aux successions de petites très sympathiques et pleines de douceurs et d’impertinences, jusqu’à la dernière pages qui heureusement ne font pas de ce nouveau Castor-Têtu un album sexiste et bousculent les stéréotype du genre.....................................
http://libre-r-et-associes-stephanieplaisirdelire.blog4ever.com/audrey-poussier-et-jean-leroy-fleur-de-cactus-et-castor-tetu
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