"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une façon originale de critiquer la société russe avec beaucoup d'humour : à chaque lettre de l'alphabet correspond un thème. Par exemple, la lettre "H" permet de parler du hareng. Les thèmes sont parfois sérieux (patriotisme) ou saugrenus (bol de soupe). Ils permettent cependant à l'auteur de faire surgir des souvenirs d'enfance ou de parler d'économie, tout en décrivant la vie quotidienne. On sent le vécu. Cela se lit vite et très facilement. Ne pas hésiter.
Un court texte de littérature jeunesse pour dire avec beaucoup de pudeur le sort réservé aux Juifs en Allemagne.A noter le très bon graphisme où les couleurs traduisent bien la tension, l'horreur pour s'éclaircir à la fin.
Le jeune lecteur fait la connaissance de Simon fasciné par des souliers noirs qu'un voisin cordonnier fabrique. Ses parents les lui offriront en 1938. Puis la peur semble s'installer dans le quartier. Un matin, Simon et ses parents sont embarqués dans un camion…
De très belles illustrations pour une encyclopédie amusante qui plait aux enfants , une belle façon de découvrir des "fondamentaux" de vie quotidienne
et leur origine. On a ainsi la garde-robe,les desserts,les plantes et les oiseaux, la vie sociale de Marcel l'éléphant, ses voyages.
Auteur à succès passé maître du marketing littéraire, vache à lait courtisée par son éditeur, Prosper Brouillon écrit au kilomètre entre interviews, salons littéraires et juteuses master class. Peu importe le sujet, polar ou roman d’aventures, pourvu qu’il plaise au lecteur et oblige « ce rat cupide à cracher ses vingt euros ». Sa production purement mercantile ne l’empêche pas de se croire arrivé parmi les plus grands de la littérature et de rêver aux plus hautes distinctions. Pour continuer à occuper les têtes de gondole, il lui faut pourtant encore venir à bout de la corvée de remplissage des pages de son prochain roman…
Nous voici donc immergés dans le processus créatif de Prosper, le temps de comprendre la genèse de sa prochaine publication de génie. Le ridicule ne tue pas, heureusement pour notre homme, inconscient de ses platitudes et de ses formules ampoulées. A lui seul, il incarne tous les travers du microcosme littéraire, lorsque sa soumission aux diktats commerciaux finit par faire du livre et du romancier de purs et calibrés produits de consommation. Le regard d’Eric Chevillard est féroce et sa satire perfide. Il s’en donne à coeur joie pour forcer méchamment le trait, au gré d’une dérision grinçante dont on sent bien qu’elle masque une vraie envie de pleurer.
Et tandis que les raides et anguleuses silhouettes en noir et blanc de Prosper, plaquées sur le fond rouge de ses plates chimères romanesques par l’illustrateur Jean-François Martin, viennent, à leur manière décalée, faire écho aux pointes acerbes et cyniques dont se hérisse le texte, le lecteur sourit de tant de verve et d’habileté pour tourner en ridicule une indéniable réalité.
Ce pamphlet bien troussé se dévore d’une traite, dans un moment de fantaisie rigolarde qui n’en fait pas moins mouche.
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