"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Hareng salé, fêtes de fin d'année, collant ; ne s'agit-il pas de sujets anodins, pour ne pas dire frivoles ? Eh bien non, pas plus frivoles que le vin et le lait de Roland Barthes ou son bifteck-frites...
Dans hareng salé, il est bien sûr question de hareng salé, mais aussi de nostalgie de l'enfance, de méditation sur ce qu'est l'amour, le vrai. Chacune des vingt-six histoires présente avec humour et finesse une facette du régime soviétique. Katia Metelizza réinvente l'alphabet pour le plus grand plaisir de ses lecteurs: A comme à l'arrivée, B comme bol de soupe... Z comme zèbre !
Une façon originale de critiquer la société russe avec beaucoup d'humour : à chaque lettre de l'alphabet correspond un thème. Par exemple, la lettre "H" permet de parler du hareng. Les thèmes sont parfois sérieux (patriotisme) ou saugrenus (bol de soupe). Ils permettent cependant à l'auteur de faire surgir des souvenirs d'enfance ou de parler d'économie, tout en décrivant la vie quotidienne. On sent le vécu. Cela se lit vite et très facilement. Ne pas hésiter.
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