"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Deuxième roman de Jane Harper que je lis. J'ai été emballé par le premier (Lost man) mais beaucoup moins par celui ci. L'inspecteur Aaron Falk revient chez des amis 1 an après la disparition d'une de leur amie et en écoutant les récits des uns et des autre va mettre à jour la vérité sur cet évènement tragique. L'écriture est fluide mais on a l'impression de tourner un peu en rond et la résolution de l'énigme tient plus à l'intuition qu'à l'enquète.
J'ai aimé ce livre , l'écriture et le style de la romancière me plaît beaucoup.Mais l'histoire , l'intrigue relève du "déjà-vu"; c'est dommage il aurait fallu d'un rien pour ajouter un peu plus de suspense; mais je le recommande tout de même ; vous passerez un bon moment...
Douze ans après la noyade de deux de ses amis, Kieran qui était présent lors du drame, revient sur les lieux.Et à peine est-il arrivé qu'une personne lié à son passé est elle aussi retrouvée noyée...Est-il un bon père de famille qui par le passé a déjà vécu un drame et des soupçons ou pire un suspect ?
Dans l’Outback, personne ne vous entendra crier
Comment un homme tel que Cameron Bright a-t-il pu mourir de déshydratation, à huit kilomètres de sa voiture, en plein désert ? C’est la question que se posent ses deux frères, Nathan l’aîné, et Bub, le petit dernier… Cam gérait la ferme familiale, Burley Downs, trois mille cinq cents kilomètres carrés, trois mille vaches hereford. Il devait rejoindre Bub pour réparer une antenne à deux cents kilomètres de là, mais Bub était en retard et Cam n’était pas là… La nuit tombant, impossible de lancer des recherches… Ce n’est que le lendemain qu’il a été retrouvé par une reconnaissance aérienne, au pied de la tombe du stockman… Suicide ? C’est l’hypothèse la plus probable car jamais Cam ne se serait éloigné de sa voiture pour se perdre dans l’outback, où les températures atteignent facilement les 45°. Sans eau, c’est la mort assurée… Mais pourquoi Cam se serait-il suicidé ? A l’opposé de celle de Nathan –et, dans une moindre mesure, de celle de Bub aussi, sa vie était des plus heureuses : une épouse, deux fillettes, la ferme qui marchait bien… En cette veille de Noël, alors qu’on enterre Cam, Nathan cherche à comprendre…
Eh bien, quel roman ! De Jane Harper, j’avais lu « Canicule » qui m’avait bien plu mais j’avoue que celui-ci est d’un calibre supérieur ! Plus qu’un polar, c’est un thriller psychologique qui happe totalement le lecteur. Dès les premières lignes, nous voici embarqués dans une contrée hostile, un désert rouge où les routes se transforment en pistes, où les plus proches voisins sont à des centaines de kilomètres et où la ville (enfin si l’on peut parler de ville pour une rue bordée de quelques maisons, un magasin général, deux ou trois pubs, un poste de police, une antenne médicale…) est à plus de trois cents kilomètres… Là où en quelques minutes la déshydratation peut égarer un homme, au propre comme au figuré… Embarqués également dans la famille Bright où le poids du passé écrase autant que la chaleur…
Etouffant.
Alors que « Canicule » le remarqué premier roman de Jane Harper trainait encore dans ma pile à lire, j’ai découvert l’autrice grâce à « Lost Man ». J’ai eu un véritable coup de cœur pour ce livre, qui m’a enthousiasmé par son ambiance et son scénario.
Cette fois-ci, changement de décor. On quitte le soleil et le désert de l’Outback australien pour la mer et les falaises de la Tasmanie. Bien que l’environnement soit radicalement différent, les ingrédients restent les mêmes. Dans un coin isolé du monde, l’autrice met une communauté face à des secrets enfouis. Suite à une nouvelle tragédie, une famille, des amis et des voisins se retrouvent à chercher des coupables parmi leurs membres. Pour ce faire, ils déterrent les vieux souvenirs et commencent à se suspecter les uns les autres. Les tensions entre les personnages se multiplient au fil de l’enquête. Les côtés les plus obscurs de l’être humain apparaissent dans ces situations et tout le monde devient suspect.
Comme dans chacun des livres de l’autrice, la nature est aussi au cœur de l’histoire. Elle joue un rôle important dans les drames. Par leur instabilité et leur force, la mer, le vent, sont des variables qui participent aussi au mystère.
L’action n’est pas le point fort de cette aventure. Naviguant entre passé et présent, le récit s’attarde plutôt sur les protagonistes afin que le lecteur s’imprègne de leurs personnalités et essaye de trouver les solutions de l’énigme. Le suspense repose sur l’ambiance et la complexité des personnages.
Jane Harper s’éclate toujours en huis clos. C’est une atmosphère propice dans laquelle elle peut exercer son talent de créatrice d’intrigues humaines. « Les survivants » est une nouvelle preuve de sa maîtrise du thriller psychologique, qui nous embarque dans ses filets et qui ne nous lâche pas jusqu’à la fin !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2021/06/30/668-jane-harper-les-survivants/
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