La Mort nomade, chez Albin Michel
Quelque temps après la Sortie de La Mort nomade, troisième tome de la série Commissaire Yeruldelgger, Anita, notre lectrice, a rencontré Ian Manook pour discuter de son dernier roman et de ses projets à venir. - Comment Ian Manook est-il devenu...
A l’occasion du festival Quais du polar, nous sommes allés rencontrer Francis dans sa librairie Le bal des ardents à Lyon et nous lui avons demandé ses suggestions de romans policier ou thrillers. Pourquoi Lyon ? Parce que nous y avons découvert un...
Ian Manook a commencé fort dans le domaine du polar en publiant son premier roman Yeruldelgger en 2013 pour remporter d'emblée plusieurs Prix. Un premier opus couronné de succès (Prix des lectrices de ELLE, le Prix SNCF du polar, le Prix Quais du Polar / 20...
La Mort nomade, chez Albin Michel
Vous avez pris un aller simple pour la Mongolie avec Ian Manook et depuis vous rêvez de le rencontrer ?
Quel polar lire pour assouvir vos envies d'ailleurs ?
Quand nos lecteurs participent aux salons littéraires Retrouvez leur reportage : Lire en Poche à Gradignan, la fête du livre au Château du Clos de Vougeot, La Fête du livre de Merlieux, Lisle Noir, les vendanges du Polar,
Fervente admiratrice de cet auteur,je me suis régalée:dialogues incisifs,humour!,et descriptions parfois même poétiques,gastronomie.J'adore ce nouveau personnage ,le jeune policier,qui "ravigote"la narration.pour la partie politique de l'intrigue,me suis parfois emmêlée les pinceaux dans le nom des personnages:je ne parle pas couramment l'islandais!
Un excellent moment de lecture...
« Le chant d’Haïganouch » est le second volume qui prolonge de 1947 à 1960 la saga familiale de Ian Manook. Il fait suite à « L’oiseau bleu Erzeroum ».
Nous y retrouvons Araxie et Assina qui, pour quitter son pays et suivre son esclave Araxie en France, avait pris l’identité d’Haïganouch, petite sœur d’Araxie devenue aveugle à la suite d’un coup de sabre lors de l’épuration ethnique puis donnée à un derviche. Sont également présents Haïgaz et Agop nos deux jeunes fédaïs qui eux aussi ont débarqué en France.
La vie en France n’est pas facile pour la communauté Arménienne qui arrive sans rien , mais ils sont tous de courageux travailleurs ou l’espoir et l’entraide sont leur ciment. Araxie et Assina/Haïganouch vont fonder une famille que nous verrons grandir .
Pour la véritable Haïganouch que nous retrouvons en URSS, la situation n’est pas la même, il lui faut survivre dans ce pays sous le régime de la terreur où elle n’est qu’une déportée. C’est le destin de cette femme qui occupe la plus grande partie de cet opus alors que de leur côté Haïgaz et Agop mettent secrètement tout en œuvre pour la retrouver. Et là, l’auteur joue avec les nerfs de ses lecteurs en créant les nombreuses occasions manquées d’un dénouement heureux.
Dans ce second volume, tout aussi pédagogique que le premier, on apprend beaucoup sur les « exactions » du régime totalitaire russe d’après-guerre, sur la terreur que fait régner Staline, sur la complicité du gouvernement français qui, en 1947, envoie en Russie par bateaux entiers les ressortissants arméniens volontaires, leur promettant une vie meilleure dans la nouvelle Arménie et les abandonnent à leur sort. Ils se retrouvent en fait privés de leurs passeports et papiers officiels, parqués dans des camps avant d’être envoyés dans les goulags ou en Sibérie sous de fausses accusations afin de remplacer la main d’œuvre russe décimée durant la guerre.
Ian Manook nous livre donc encore ici une page bien sombre de l’histoire russe, mais là sans véritable surprise, par contre nous découvrons avec sidération l’action de certains jeunes politiciens français de l’époque, aux dents longues et sans scrupules, qui occultent les conséquences de leurs compromissions avec le régime russe et marchent sur des cadavres sans pour autant mettre en péril leur carrière politique. Comme quoi, tous les chemins, même les plus abjectes, mènent à la Présidence. L’histoire a la mémoire courte et sait, quand il le faut, déchirer quelques pages dérangeantes de son grand livre.
Ces deux volumes de Ian Mannook, très documentés, racontant l’histoire de sa famille et de ses amis dans le contexte historique de l’époque est d’un grand enseignement pour qui a un minimum de curiosité. L’histoire du génocide arménien, de la Russie de Staline et de la France d’après-guerre se déroule sous nos yeux dans une approche très simple et pédagogique.
Une saga d’actualité édifiante, à lire en cette période où l’on parle beaucoup des « Fusillés de l’affiche rouge du groupe Manouchian »
Ian Manook livre ici l’histoire romancée de ses grands-parents à partir du récit que lui fit de sa grand-mère, rescapée de l’horreur du génocide arménien. Sur ce récit biographique du début est construit ensuite un roman inspiré de la vie de plusieurs Arméniennes et Arméniens que l’auteur a connu dans son enfance.
C’est en lisant la BD de Jean David Morvan et Thomas Tcherkeziian « Missak, Mélinée et le groupe Manouchian. Les fusillés de l’affiche » , débutant par le génocide arménien de 1915 que j’ai éprouvé le besoin d’en savoir plus. J’ai trouvé que Ian Manook, auteur que je suis régulièrement, était un très bon début pour tenter de comprendre.
« L’oiseau bleu d’Erzeroum » est le terrible parcours de deux fillettes orphelines, Araxie Azoian dix ans et sa jeune sœur Haïganouch six ans, qui, en croisant la route de personnes pleine d’humanité, échappent de justesse au massacre dont fut victime leur peuple par les turcs.
Araxie et Haïganouch auront une vie parsemée d’épreuves qui se déroulera en parallèle de celle de deux garçons, Haïgaz Manoukian et Agop Tarpinian, eux-mêmes Arméniens dont le seul but est de survivre en tuant l’oppresseur. Le chemin de ces quatre jeunes gens sera parsemé de rencontres déterminantes. Car au milieu de toute cette sauvagerie, quelques personnes bienveillantes et pleine d’humanité ont éclairé le sombre destin de ces Arméniens voués à une mort certaine et programmée.
« L’oiseau bleu d’Erzeroum » et « Le chant d’Haïganouch » est une saga familiale en deux volumes qui débute en 1915 avec le génocide arménien en Turquie et se termine en 1947 après nous avoir emmené de Marseille à Paris en passant par Moscou.
De l’aventure, de l’horreur, du politique bien sale mais aussi de l’héroïsme, beaucoup d’humanité, de la résilience et de l’amour envers et contre tout.
Ces deux volumes, tout en pudeur et délicatesse malgré le sujet et les scènes de massacre, qui pour épargner ses lecteurs sont encore bien en dessous de celles vécues par la grand-mère de l’auteur, résonnent avec l’actualité qui nous rappelle le triste 80ème anniversaire de la mort des fusillés du groupe Manouchian.
Cette lecture est un devoir de mémoire qui nous éclaire sur ce sombre évènement qui précède de quelques années l’extermination des juifs par les nazis.
En lisant ces horreurs nous sommes tenté de crier « Plus jamais ça ! » mais la triste réalité nous fait comprendre que notre cri se perd irrémédiablement dans le vide.
Ian Manook nous raconte de façon romancée, l'histoire de sa grand-mère Araxie et de sa sœur Haïganouch.
1915-1939 Arménie, le génocide arménien .
Les faits historiques mêlés à la fiction d'une saga romanesque. Beaucoup de personnages pour étoffer ce récit poignant, atrocités, barbaries, tueries, viols et exterminations prouvés et avérés, dénoncés par l'auteur.
J'ai beaucoup appris car je n'avais jamais lu sur ce génocide .très documenté et enrichissant du point de vue historique.
L'histoire de ces deux petites filles et du peuple arménien est captivante malgré l'horreur de ce qu'ils ont vécue et nous tient en haleine.
A lire.
Tome 2: Le chant d'Haîganouch.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
A vous de voter parmi les 5 BD choisies par le jury de cette 5e édition !
A vous de voter pour votre livre préféré !
Que lire en ce moment ? Voici ce que des lecteurs et lectrices passionnés vous conseillent !
Revenu sur les terres de son enfance, l'auteur entame un dialogue avec ce petit garçon plein d'ambitions qu'il a été...