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Ian Manook

Ian Manook
Ian Manook est la révélation du nouveau polar français. Son po-
lar mongol YERULDELGGER a reçu, dès la première année, 16
prix des lecteurs dont les trois plus prestigieux (Prix ELLE, Prix
SNCF et Prix Quais du Polar). Mais pendant 30 ans, il a aus-
si été l'éditeur de magazines jeunesse de Goldorak ... Voir plus
Ian Manook est la révélation du nouveau polar français. Son po-
lar mongol YERULDELGGER a reçu, dès la première année, 16
prix des lecteurs dont les trois plus prestigieux (Prix ELLE, Prix
SNCF et Prix Quais du Polar). Mais pendant 30 ans, il a aus-
si été l'éditeur de magazines jeunesse de Goldorak aux Tortues
Ninja en passant par Ulysse 31, Candy Candy, Winx, Barbie etc.
sans oublier 10 ans de STRANGE à éditer Marvel et DC Comics.
Pour TARKO, Ian Manook s'est inspiré de ses propres aventures
amazoniennes, lui qui a passé, dans sa jeunesse, treize mois en
forêt dans le Mato Grosso brésilien.

Vidéos relatives à l'auteur

Articles en lien avec Ian Manook (7)

Avis sur cet auteur (143)

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    Couverture du livre « Yeruldelgger » de Ian Manook aux éditions Le Livre De Poche

    La Pirate sur Yeruldelgger de Ian Manook

    Yeruldelgger de Ian Manook, lu par Martin Spinhayer, Audiolib, 2015 (1ère édition : Albin Michel, 2013)

    Un auteur que j’avais très envie de lire depuis longtemps. Sa venue annoncée au Festival Lisle noir – Vendanges du polar 2024 et la perspective de l’y rencontrer m’ont incitée à exhumer ce...
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    Yeruldelgger de Ian Manook, lu par Martin Spinhayer, Audiolib, 2015 (1ère édition : Albin Michel, 2013)

    Un auteur que j’avais très envie de lire depuis longtemps. Sa venue annoncée au Festival Lisle noir – Vendanges du polar 2024 et la perspective de l’y rencontrer m’ont incitée à exhumer ce roman de ma PAL.

    Quel dépaysement ! La Mongolie, un pays à l'histoire et aux paysages sauvages…
    Un personnage de policier particulièrement cabossé, marqué par le deuil : cinq ans plus tôt, Kushi, la fille cadette du commissaire Yeruldelgger a été enlevée et assassinée pour l'obliger à abandonner une enquête sur la corruption liée au rachat des terres de la steppe mongole. Son épouse n’a pas survécu au chagrin.
    Une enquête qui va raviver de terribles souvenirs : la découverte du cadavre d'une autre fillette va replonger Yeruldelgger dans les mêmes tourments et le détourner d’une autre affaire, le meurtre sordide de plusieurs chinois dont les corps ont été atrocement mutilés.
    Une ambiance délétère et mafieuse : une guerre d'argent sale, de corruption et de pouvoir s'est déclarée autour d'une des richesses minières les plus rares et les plus convoitées de la planète, sans lesquelles il ne peut y avoir de nouvelles technologies, de nouveaux alliages, d’éoliennes, de moteurs hybrides, de panneaux solaires, d’I-phones dernière génération, etc.
    Une histoire de famille compliquée entre Yeruldelgger, sa fille aînée et son beau-père…
    Une histoire d’amour ambivalente entre l’inspecteur et la légiste Solongo… Une belle amitié avec sa collègue Oyun…
    Un subtil mélange de méthodes modernes d’investigation, de pratiques beaucoup moins règlementaires aussi et de traditions et superstitions ancestrales.

    Une narration d’une redoutable efficacité, des chapitres courts. Des passages d’une rare intensité ; je pense notamment au récit d’une vieille femme qui raconte le viol d’une victime auquel elle n’a pas réellement assisté mais qu’elle imagine à la lumière de ce qu’elle-même a vécu.
    Un style percutant mêlant action et émotion, scènes gores et glauques et belles descriptions, humour et méditation, langage cru et style soutenu.
    Un univers référentiel qui passe sans transition de la philosophie de Gengis Khan aux séries télévisées de type « Les Experts ».

    Une envie soudaine de vivre en yourte, de monter des chevaux lancés au galop et de manger des marmottes ! Une approche de l’histoire et des traditions d’un pays bien éloigné de nous. Voilà qui me change agréablement des polars scandinaves ou québécois.
    Un parallèle intéressant entre l’holocauste, le stalinisme et le massacre des moines et la destruction des temples mongols des années 1937-38 afin de faire disparaître la foi bouddhiste.

    J’ai adoré !

    Seul bémol :
    La version audio avec la voix du narrateur qui colle parfaitement à l’atmosphère et au personnage principal serait un régal sans la musique en début de chaque chapitre… Comme les chapitres sont assez courts, ce côté sonore, parfaitement inutile (selon moi) dans un livre-audio, revient trop souvent. Horripilant !

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    Couverture du livre « La mort nomade » de Ian Manook aux éditions Albin Michel

    Alex Lerital sur La mort nomade de Ian Manook

    De la trilogie, je n'ai lu que cet opus, LA MORT NOMADE. Une (bonne) claque.
    J'ai beaucoup apprécié l'histoire et ses aspects (même s'ils sont peu développés) anticapitalistes, écolos ; ses références discrètes à Mai 68 ou à Gainsbourg... Mais j'ai surtout apprécié la qualité de l'écriture de...
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    De la trilogie, je n'ai lu que cet opus, LA MORT NOMADE. Une (bonne) claque.
    J'ai beaucoup apprécié l'histoire et ses aspects (même s'ils sont peu développés) anticapitalistes, écolos ; ses références discrètes à Mai 68 ou à Gainsbourg... Mais j'ai surtout apprécié la qualité de l'écriture de Manook, l'intrigue, les personnages et pas seulement Yeruldegger, d'ailleurs pas omniprésent. Les dialogues sonnent vrais et sont parfois jubilatoires.
    Un petit regret : la fin me semble un peu bâclée. On se perd parfois dans d'innombrables détails (comme des recettes de cuisine) au détriment de la description des dernières scènes de crimes et des leçons à en tirer.

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    Couverture du livre « Le chant d'Haïganouch » de Ian Manook aux éditions Albin Michel

    Annie Boucher sur Le chant d'Haïganouch de Ian Manook

    Suite de cette saga familiale de 1947 à 1960.
    La tragédie des arméniens partis en Russie avec l'espoir d'une république soviétique d'Arménie.
    L'auteur ne cache rien de la partie historique, de Staline à Krouchtchev en épinglant Mitterand.
    Comme toujours bien documenté bien que romancé,...
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    Suite de cette saga familiale de 1947 à 1960.
    La tragédie des arméniens partis en Russie avec l'espoir d'une république soviétique d'Arménie.
    L'auteur ne cache rien de la partie historique, de Staline à Krouchtchev en épinglant Mitterand.
    Comme toujours bien documenté bien que romancé, l'histoire des personnages est poignante, oppression, extermination, camps de travaux et goulag , sous un régime tyrannique où toutes les parties ont peur de finir avec une balle dans la tête.
    L'auteur sait parler du peuple arménien, courageux, joyeux,fier, qui se serre les coudes et s'entraide.
    C'est fort, puissant. L'histoire vraie du peuple arménien.

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    Couverture du livre « Le chant d'Haïganouch » de Ian Manook aux éditions Albin Michel

    ddannso sur Le chant d'Haïganouch de Ian Manook

    J'avais beaucoup aimé L'oiseau bleu d'Erzeroum et m'étais promis de ne pas tarder à lire la suite, et puis le temps passe, beaucoup de nouvelles sollicitations (merci les amis) et il a fallu les retours de mes deux amies (Nicolak et HundredDreams) pour me décider.

    J'ai autant aimé ce tome que...
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    J'avais beaucoup aimé L'oiseau bleu d'Erzeroum et m'étais promis de ne pas tarder à lire la suite, et puis le temps passe, beaucoup de nouvelles sollicitations (merci les amis) et il a fallu les retours de mes deux amies (Nicolak et HundredDreams) pour me décider.

    J'ai autant aimé ce tome que le premier, même si ce n'est pas exactement pour des raisons identiques. On voyage moins que dans le premier, on aborde moins d'évènements historiques différents. Mais paradoxalement, j'ai plus appris ici. Je ne connaissais absolument pas cette tragédie (encore une) ayant frappé les Arméniens partis en Russie sur la foi de promesses mensongères.

    La plongée dans cette URSS sous le joug de Staline d'abord puis de Khrouchtchev est glaçante. Un pays où l'arbitraire règne, où les puissants d'aujourd'hui seront les réprouvés de demain, où la peur assure la domination et la puissance de l'état :
    « La quatrième raison de ces déportations, c'est bien évidemment de faire régner la peur. La peur, camarade, ce sentiment qui retient chaque individu de se rebeller contre l'État ou le Parti. Qui lui enlève l'idée même d'en parler à quiconque. Cette peur, camarade, qui t'habite en ce moment de me voir ajouter ton nom et ceux de tes enfants sur n'importe laquelle de ces listes. »

    J'ai retrouvé par Ian Manook la même analyse que celle de Padura dans L'homme qui aimait les chiens. Ces régimes tyranniques tiennent par la peur, la crainte de l'autre, de la dénonciation. Ce sont des pays où nul ne peut se sentir en sécurité, où l'on ne peut se fier à personne, et c'est terrifiant.

    J'ai retrouvé dans ce tome tout ce que j'aime chez l'auteur, cette capacité à mêler l'histoire de ces personnages à L Histoire avec un grand H, cette richesse dans l'évocation de la vie de cette diaspora et de ses coutumes. Je me suis régalée en pensée à la description de ces plats typiques. J'y ai retrouvé surtout l'amour profond qu'il porte à ceux qui sont sa famille, qu'il fait revivre ici. J'ai aimé encore une fois partager pendant quelques années leur vie. Les personnages sont toujours aussi attachants et j'ai mieux découvert le personnage d'Agop, qui prend malgré lui le devant de la scène dans une bonne partie du livre.

    Un tome traversé à nouveau d'horreurs, mais aussi de moments de bonheur, de douceur. Des personnages que je ne suis pas près d'oublier.