"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Scout et son grand frère Jem sont des enfants privilégiés d'Alabama en 1935. "Scout" est le surnom de la jeune Jean Louise, garçon manqué qui préfère les salopettes aux salons féminins. Lorsque leur père, Atticus, est commis d'office pour défendre Tom Robinson, leurs vies en sont chamboulées, et leurs visions de leur monde, de la politique, des droits civiques et de la justice sont remises en question. Car Tom est un Noir accusé d'avoir violé une Blanche - pauvre, certes, mais d'abord Blanche.
Je dois avouer que j'ai eu du mal à apprécier cette lecture pendant tout le premier tiers du livre. Mon intérêt s'est réellement éveillé au moment de l'ouverture du procès, et il n'a pas faibli jusqu'à la fin. Remettant les choses à leurs places dans le contexte Historique des années 1930 et tenant compte de la publication du livre dans les années 1960, je comprends l'écho international et malheureusement intemporel de ce roman. Parmi les nombreux thèmes abordés, je retiendrai surtout l'injustice engendrée par les préjugés ; les combats humains livrés pour l'émancipation des femmes et des Noirs ; l'importance de l'éducation et de la façon dont elle est dispensée aux enfants ; et évidemment, une certaine vision de l'adolescence (livre lu à l'occasion d'un club autour de ce thème).
A travers le regard de la petite Scout, c'est toute la société Nord Américaine des années 1930 qui est passée au crible d'un œil neuf, encore rempli d'innocence - et du regard de l'autrice de 1960... Sans le savoir ni le vouloir, Scout pose les bonnes questions à son frère et à son père, deux personnages tout aussi fort que Jean Louise. Les personnages secondaires tels que Calpurnia et Tante Alexandra ou Dill et Boo Radley prennent de l'ampleur au fil des apprentissages de Scout. Mais c'est vraiment sa candeur et la force de caractère de son père, Atticus, qui m'ont touchée et marquée.
Le style d'Harper Lee est agréable (même s'il m'a un peu ennuyée au début). Elle prend son temps pour poser ses personnages et dessiner leurs contours fluctuants. En donnant la parole à la plus jeune des protagonistes, elle laisse s'épanouir une certaine forme d'intelligence de la naïveté, de pertinence de la candeur, et d'impertinence propre à la pré-adolescence.
Ce livre est un chef d’oeuvre de la littérature américaine, détenteur du prix Pullitzer en 1961 et lu dans toutes les écoles américaines.
Scout Finch est une petite fille qui vit avec son père et son frère dans une petite ville de l’Alabama. Nous sommes dans les années 30, et son père est l’avocat commis d’office d’un homme noir accusé d’avoir violé une femme blanche. Le roman s’étale sur les trois ans d’instruction du procès, durant lesquels Scout balaye avec ses yeux d’enfant tous les préjugés de l’Amérique ségrégationniste. Elle apprend la vie et les hommes: leur bonté ou leur hypocrisie, leur injustice, leur dualité surtout.
J’ai beaucoup aimé ce roman de Nell Harper Lee, qui est d’une grande humanité. Les paroles d’Atticus, le père de Scout, sont un plaidoyer pour la tolérance.
« tu ne comprendras jamais une personne tant que tu n'envisageras pas la situation de son point de vue »
L’oiseau moqueur, ce petit passereau fil rouge du récit, reprenant un proverbe américain, est le symbole de la pureté et de l’innocence. Une vraie leçon de vie.
"Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" est un livre culte partout dans le monde. Ayant ce roman dans ma bibliothèque depuis des années, je regrette de ne pas avoir trouvé le temps de le lire.
C'est pourquoi, dès que j'ai eu l'opportunité de l'emprunter à ma médiathèque, j'ai sauté sur l'occasion pour enfin le découvrir.
Dans cette version sous forme de bande dessinée, le lecteur suit Atticus Finch, un avocat qui élève seul ses enfants, Jem et Scout. Son assignation pour défendre un homme noir accusé de viol par une femme blanche.
Cette version remet en lumière le chef-d'œuvre d'Harper Lee.
Grâce à cette adaptation, c'est une nouvelle perspective très intéressante et percutante sur le texte original, préservant sa modernité et son caractère intemporel.
J'ai beaucoup aimé cette histoire touchant des sujets forts comme la ségrégation et le racisme des années 30.
La bande dessinée est dense en texte, ce qui en fait un ouvrage complet et précis par rapport au roman original. Les illustrations sont réussies et agréables.
En résumé, c'est une très chouette bande dessinée que je recommande vivement, adaptée à tous les lecteurs. Personnellement, je compte partager cette lecture avec mes adolescents à la maison.
https://www.instagram.com/claudia.passionlivres/
Je ne ferais pas de résumé de ce grand roman. Tout a été dit dessus.
Je voulais simplement dire que j'ai adoré. Un coup de coeur pour ce chef-d'oeuvre. A lire et à relire à l'infini. Un roman riche et dense. La différence, le racisme, la justice et l'injustice, l'enfance, sa vision, son insouciance, ses frayeurs et ses bonheurs. Un grand roman d'apprentissage.
Je crois que c'est le regard d'un enfant sur les évènements tragiques, sur la vie qui m'ont le plus touché.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !