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Truculent !
Avec un humour ravageur et une imagination fertile pour raconter la sexualité des animaux sous forme de courtes saynètes, Gideon Defoe nous fait jubiler en prenant des exemples savoureux. Une mention pour le traducteur Thierry Beauchamp qui a su rendre parfaitement la drôlerie des anecdotes.
On a l’impression que l’auteur prend autant de plaisir à nous raconter de façon désopilante l’accouplement chez certains animaux, que nous en prenons à lire cet ouvrage agrémenté des dessins de Florence Cestac. L’adage « Apprendre en s’amusant » prend ici tout son sens.
Comment résister à la narration du panda géant qui mate des pornos, du rhinocéros dans un couloir bravant la femelle de toutes ses cornes, à la tortue mâle mordant le nez de la femelle pour faire ressortir son arrière-train, du gorille culpabilisé par un minuscule pénis de 5 centimètres, du jardinier satiné collectionneur compulsif pour plaire à sa belle, des lionnes nymphomanes qui obligent les mâles à les satisfaire jusqu’à cent cinquante fois par 24h pendant cinq jours d’affilé, à la girafe se régalant de l’urine de la femelle….
Je remercie les éditions Wombat pour ce distrayant recueil. On peut critiquer la rigueur, la forme, mais personnellement j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ces 150 pages. Ne boudons pas un plaisir simple. C’est léger, drôle et enlevé.
J'ai plus apprécié cette seconde aventure et le clin d'œil au Moby Dick de Melville. Certains chapitres n'apportent rien au récit (Las Vegas par exemple) et ne sont là que pour un certain effet d'humour de situation. Je m'arrêterais là pour cette série avant d'être plus déçu.
Je n'ai lu que les 2 premiers tomes, passer l'humour à la Monty Python, certaines situations tombent à plat. Je trouve la ficelle de transposer des biens de consommations moderne dans le passé un peu simple pour déclencher le rire. L'intrigue est au raz des pâquerettes. Reste quelques belles trouvaille, et un récit qui se lit bien.
Prenez les mêmes pirates que dans l'aventure précédente avec les savants, ajoutez une Cutlass Liz qui répare et vend des bateaux de pirates et qui ne rigole pas avec les délais de paiement, incorporez Achab, un marin qui court après une baleine blanche lui ayant dévoré une jambe. Ecrivez tout cela dans un style résolûment humoristique et décalé, voire complètement frappé (comme doit l'être l'auteur pour inventer de telles situations) et vous reprendrez bien une seconde tournée des aventures des pirates, avec l'incomparable Capitaine pirate. On annonce une nouvelle aventure (avec les communistes) en 2008 : je suis preneur !
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