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Rayés de la carte : Ou la remarquable (et parfois ridicule) histoire de pays aujourd'hui disparus

Couverture du livre « Rayés de la carte : Ou la remarquable (et parfois ridicule) histoire de pays aujourd'hui disparus » de Gideon Defoe aux éditions Editions Du Sonneur
Résumé:

" Les pays meurent. Parfois, à l'issue d'un meurtre. Parfois, d'un accident. Parfois, parce qu'ils étaient dès le départ trop ridicules pour exister. De temps à autre, ils explosent violemment. Quelques-uns disparaissent sans qu'on s'en aperçoive. La cause de leur mort est souvent un "excès... Voir plus

" Les pays meurent. Parfois, à l'issue d'un meurtre. Parfois, d'un accident. Parfois, parce qu'ils étaient dès le départ trop ridicules pour exister. De temps à autre, ils explosent violemment. Quelques-uns disparaissent sans qu'on s'en aperçoive. La cause de leur mort est souvent un "excès d'avidité' ou une "irruption napoléonienne'. "
Traduit dans plusieurs langues, Rayés de la carte rassemble quarante-huit histoires de nations disparues, divisées en quatre parties :
1 - les États créés par des aventuriers sans foi ni loi ou par des illuminés ;
2 - les micronations fondées à la suite d'un curieux concours de circonstances ;
3 - les pays plus ou moins imaginaires, nés d'une utopie ou bâtis sur du sable ;
4 - et enfin ceux qui furent dirigés par des marionnettes ou simplement " inventés " par des puissances régionales.
Dans tous les cas, Gideon Defoe s'efforce de rapporter des faits exacts de manière à montrer l'influence de l'incompétence et de la malhonnêteté dans le destin des sociétés humaines. La prédation est généralement la règle ; l'avidité, le moteur de l'action ; et c'est le plus souvent l'orgueil qui précipite la chute des conquérants. Quand les grandes puissances européennes, notamment la France et l'Angleterre, se battaient sur tous les océans, certains de leurs déloyaux sujets s'efforçaient de les singer dans les confins des empires coloniaux.
En nous racontant l'histoire des nations " rayées de la carte " sous forme d'anecdotes sarcastiques, Defoe s'inscrit modestement dans les pas de La Fontaine et de Swift qui surent user de la fable animalière et du conte fantastique pour dénoncer les crimes de l'Humanité sans s'attirer les foudres des autorités politiques et religieuses de leur temps. Les aventuriers mégalomanes, portés sur le vol et le mensonge, qui voulurent être rois, ne sont-ils pas les caricatures des puissants de ce monde ? N'est-il pas raisonnable de démystifier l'histoire des nations, ces rêves d'unité " historique " ou " ethnique " ?
Notre époque a besoin d'ouvrages légers et drôles, à la portée du grand public, qui nous poussent à cultiver notre esprit critique et à tourner en dérision les idéologues obsédés par le culte du drapeau et le droit du sang.

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