Savez-vous que Flipper le dauphin est en réalité un obsédé sexuel qui saute sur tout ce qui bouge, quilles de navires compris ? Que le poisson-clown, héros du Monde de Nemo, change de sexe à volonté pour trouver des partenaires ? Que les cris d'extase trop " humains " des tortues des Galapagos empêchaient Darwin de dormir ? Que le panda géant se reproduit mieux en matant des films pornos ? Et que le macaque est même prêt à payer pour en voir ? C'est trop tard : si vous lisez ce texte, vous le savez désormais et ne pourrez plus regarder ces mignonnes petites bestioles du même oeil.
Du panda à l'albatros, en passant par le chimpanzé, le rhinocéros ou la girafe, ce texte instructif et hilarant, signé par l'un des meilleurs humoristes anglais, est illustré avec humour par Florence Cestac.
Truculent !
Avec un humour ravageur et une imagination fertile pour raconter la sexualité des animaux sous forme de courtes saynètes, Gideon Defoe nous fait jubiler en prenant des exemples savoureux. Une mention pour le traducteur Thierry Beauchamp qui a su rendre parfaitement la drôlerie des anecdotes.
On a l’impression que l’auteur prend autant de plaisir à nous raconter de façon désopilante l’accouplement chez certains animaux, que nous en prenons à lire cet ouvrage agrémenté des dessins de Florence Cestac. L’adage « Apprendre en s’amusant » prend ici tout son sens.
Comment résister à la narration du panda géant qui mate des pornos, du rhinocéros dans un couloir bravant la femelle de toutes ses cornes, à la tortue mâle mordant le nez de la femelle pour faire ressortir son arrière-train, du gorille culpabilisé par un minuscule pénis de 5 centimètres, du jardinier satiné collectionneur compulsif pour plaire à sa belle, des lionnes nymphomanes qui obligent les mâles à les satisfaire jusqu’à cent cinquante fois par 24h pendant cinq jours d’affilé, à la girafe se régalant de l’urine de la femelle….
Je remercie les éditions Wombat pour ce distrayant recueil. On peut critiquer la rigueur, la forme, mais personnellement j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ces 150 pages. Ne boudons pas un plaisir simple. C’est léger, drôle et enlevé.
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