Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
En exil depuis des années aux Etats-Unis, le vieux général Teng Tao, chef de la rébellion des Méos du Laos cherche à organiser un coup d’état dans son pays. Il s’agit de s’emparer du pouvoir à Vientiane en se débarrassant de la dictature communiste qui y règne depuis l’abandon des Américains à la fin de la guerre du Viet-Nam. Tao espère profiter d’un changement d’attitude de la CIA, laquelle commence par lui faciliter la tâche pour l’approvisionnement en armes de ses combattants. Pour mener à bien sa tentative, il compte également sur la passivité naturelle des Laotiens et surtout sur l’usure d’un régime au bout du rouleau. Malko Linge se retrouve à devoir faciliter la tâche du général en se faisant passer pour un marchand d’armes nommé Max. Mais il sait très bien que la tâche va être tout sauf aisée…
« Retour à Shangri-La » est un roman d’espionnage et d’aventures basé sur un complot mené sous fausse bannière dont les services secrets américains sont friands. Gérard de Villiers, en fin connaisseur de la situation du Sud-Est asiatique, nous entraine dans cette histoire pleine de coups tordus qui donne une bonne idée des capacités américaines en matière de trahison. Cet ouvrage a surtout le mérite d’évoquer le long calvaire des Méos, peuple fier et courageux, harkis de l’Asie, sacrifié deux fois sur l’autel de la « real politik ». Comme à son habitude, Villiers entrelarde son récit de scènes de sexe particulièrement torrides qui apportent un brin de piment mais sont loin d’être d’un intérêt exceptionnel.
En 2007, au Kosovo, non loin du village de Decani, un monastère abritant quelques moines d’origine serbe est protégé par un détachement de bersaglieri italiens de la KFOR. Une nuit, Adile, une jolie kosovare, monte au monastère rejoindre un certain Beppo Forlani qui finit par lui faire l’amour dans un cabinet de toilettes. Pendant ce temps, un commando albanais, « les loups noirs du Kosovo » profite du relâchement de surveillance de Beppo et de son collègue Vanzetti pour s’introduire discrètement dans le monastère, kidnapper cinq moines, les emmener dans la forêt et les décapiter à la scie circulaire. Cet acte barbare déclenche immédiatement l’intervention magistrale du prince Malko Linge…
« L’agenda Kosovo » est un roman d’action et d’espionnage basé sur des faits réels et particulièrement bien documenté. L’intrigue n’est malheureusement pas très originale. Malko, pour tenter de découvrir qui a commandité le crime, doit remonter toute une filière en passant de témoin en témoin. La seule surprise réside dans le fait que cette affaire fonctionne sous « fausse bannière » et donc que les apparences peuvent être trompeuses. Sinon, le procédé de fabrication repose sur l’éternelle même recette : pas mal de violence entrelardée de scènes de sexe censées pimenter le propos. L’ennui c’est que les descriptions sont quasiment tirées au kilomètre au mot près et que la monotonie ne peut qu’engendrer l’ennui. Chacun sait ce qu’il peut attendre de ce genre de « littérature », autrefois dite « de gare » et ne doit pas s’attendre à autre chose qu’un peu de divertissement facile et sans conséquence.
En Afghanistan, un couple d’humanitaires canadiens est capturé par un groupe de Talibans alors que celui-ci roule dans le désert. L’ennui pour les deux otages, Ron Lauder et Suzie Foley, c'est qu’ils ne sont en fait ni humanitaires, ni canadiens, ni en couple, mais américains et agents de la CIA. Comme rançon, les terroristes réclament qu’on leur livre un baron de la drogue déjà détenu aux Etats-Unis sans oublier une très forte somme d’argent. Les négociations s’annonçant extrêmement délicates, la CIA fait une fois de plus appel au célébrissime Malko Linge. Saura-t-il se sortir de cette situation périlleuse ? Arrivera-t-il à sauver la vie des otages ?
« Otage des Talibans » est un roman d’espionnage de facture tout à fait classique comme sait si bien en produire le prolifique Gérard de Villiers. Tous les ingrédients du genre sont réunis : une situation dramatique et embrouillée à souhait, un pays en proie à une guerre particulièrement cruelle, aux factions et bien sûr de belles et sensuelles intervenantes. Le cocktail alternant par strates violence et sexe, érotisme et sadisme, fonctionne à merveille. Les rebondissements, les attentats et les coups tordus ne manquent pas. Le suspens se maintient du début à la fin qui voit, comme prévu, une nouvelle réussite du héros indestructible. L’écriture est agréable et efficace. Un roman de divertissement qui plaira aux amateurs du genre.
Agent de la CIA, Son Altesse Sérénissime, le prince Malko Linge est en mission à Vienne sur les traces de Raj Krishnar, un tamoul membre d'une organisation marxiste sri-lankaise. Il s'agit juste d'exercer une surveillance discrète et sans danger, c'est pourquoi sa fiancée Alexandra est du voyage. Mais sa route croise celle de Tony Pool, un tueur new-yorkais, bras droit sanguinaire d'un gros trafiquant de drogue. Les choses se corsent et Malko découvre que Raj est venu vendre de l'héroïne à Pool afin d'armer lourdement son mouvement. Selim Attalah, un vendeur d'armes syrien installé à Marbella serait leur intermédiaire. Toujours flanqué de sa fiancée, Malko quitte la pluie viennoise pour le soleil d'Andalousie afin de faire capoter l'affaire.
Un voyage de Vienne à Marbella et Gibraltar, un zeste d'espionnage, de l'action, des coups de feu et du sexe en veux-tu en voilà. Sur fond de vente d'armes, de trafic de drogue et de guerre froide, Gérard de Villiers promène son célèbre héros, un grand blond pas très charismatique, de restaurants chics en séances de shopping avec sa belle. Les méchants sont sans pitié mais l'agent de la CIA déjoue leurs plans avec maestria et même s'ils sont adversaires, tous ont en commun une soif jamais assouvie de sexe. Et là Gérard de Villiers tape fort. Au diable le coït plan-plan du commun des mortels! Ici, le sexe est sublime, une décharge électrique avec multiples orgasmes assurés. Les érections de ces messieurs, tous fort bien membrés, sont aussi spectaculaires que les chutes de rein des femmes fatales qui les accompagnent. En dépit du danger, on a toujours 5 minutes, ou plus, pour une petite partie de jambes en l'air, par devant, par derrière, à l'endroit, à l'envers. Bref, on s'éclate à Gibraltar que l'on soit un bandit syrien, un mafieux américain, un marxiste tamoul ou un prince autrichien.
L'écriture n'a rien de transcendant, mais on en a pour son argent si on veut de l'action, de l'exotisme et des dieux du sexe. Une expérience...étonnante.
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