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Gabino Iglesias

Gabino Iglesias
Originaire de Porto Rico, Gabino Iglesias vit à Austin, Texas. Professeur, journaliste pour LitReactor et rédacteur en chef des critiques littéraires pour le magazine Pank, il publie un premier roman en 2012, Gutmouth, avant de se lancer dans le roman noir. Jerry Stahl l'a surnommé « le Pala... Voir plus
Originaire de Porto Rico, Gabino Iglesias vit à Austin, Texas. Professeur, journaliste pour LitReactor et rédacteur en chef des critiques littéraires pour le magazine Pank, il publie un premier roman en 2012, Gutmouth, avant de se lancer dans le roman noir. Jerry Stahl l'a surnommé « le Palahniuk du barrio », et Gabino Iglesias est reconnu comme l'un des spécialistes les plus pointus du roman noir. Santa Muerte est son premier roman publié en France. Depuis, sont parus Les lamentations du Coyote et Le Diable sur mon épaule.

Avis sur cet auteur (18)

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    Couverture du livre « Le diable sur mon épaule » de Gabino Iglesias aux éditions Sonatine

    Madame Tapioca sur Le diable sur mon épaule de Gabino Iglesias

    Mash-up littéraire ! Depuis que Gabino Iglesias a débarqué dans les librairies françaises, les lecteurs savent qu'il aime défier les genres. On le dit inventeur du « barrio noir », cocktail explosif à base de roman noir nord-américain et de mysticisme latino.
    Dans son dernier livre, l'auteur...
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    Mash-up littéraire ! Depuis que Gabino Iglesias a débarqué dans les librairies françaises, les lecteurs savent qu'il aime défier les genres. On le dit inventeur du « barrio noir », cocktail explosif à base de roman noir nord-américain et de mysticisme latino.
    Dans son dernier livre, l'auteur reprend la recette mais la perfectionne en poussant la fusion à son paroxysme. Ça pourrait être du Breaking bad version Stephen King ou du Shirley Jackson façon Tarantino, mais il est vraiment temps d'arrêter les comparaisons et de dire que c'est tout simplement du Gabino Iglesias.

    « le diable sur mon épaule » est l'histoire d'un homme désespéré qui accepte une dernière mission, la fameuse « dernière mission ». Celle qui lui permettrait de rembourser définitivement les dettes accumulées durant l'hospitalisation de sa fille malade, celle qui lui permettrait peut-être de récupérer l'amour de sa femme, celle qui va le projeter dans les griffes des cartels de Juárez. Entre violence radicale et phénomènes surnaturels, Mario s'enfonce dans un monde terrifiant où la Huesuda n'est jamais loin.

    Sur une base ultra-réaliste et sociologique (la pauvreté, l'immigration, le racisme, l'oppression systémique des immigrés), lglesias vient ajouter à son intrigue une dimension fantastique teintée de syncrétisme religieux. le genre de mix qui pourrait facilement virer au grotesque sous d'autres plumes. Ici le résultat est bluffant et si ça fonctionne sur une cartésienne, athée comme moi, je pense que ça peut fonctionner sur tout le monde. On est tenu en haleine jusqu'au bout et on oscille entre mille émotions dont quelques grosses frayeurs.
    Définitivement fan de cet auteur.

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    Couverture du livre « Santa muerte » de Gabino Iglesias aux éditions Sonatine

    Fanfan Do sur Santa muerte de Gabino Iglesias

    Austin Texas. Fernando, le narrateur, vient de se prendre un gros coup derrière la tête puis est jeté dans le coffre d'une voiture. Et là, il se met à prier la Santa Muerte de le protéger comme elle l'a si souvent fait. Qu'ils sont drôles ces croyants qui font le mal et qui demandent protection...
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    Austin Texas. Fernando, le narrateur, vient de se prendre un gros coup derrière la tête puis est jeté dans le coffre d'une voiture. Et là, il se met à prier la Santa Muerte de le protéger comme elle l'a si souvent fait. Qu'ils sont drôles ces croyants qui font le mal et qui demandent protection à Dieu et aux saints. Ils sont aussi extrêmement superstitieux et croient en des pouvoirs ancestraux et des maléfices.
    Le premier chapitre, à l'heure du café le matin, il est dur à encaisser. Alors oui, on est prévenu sur la couverture par François Busnel, ça fait vraiment penser à du Tarentino... Ça découpe en petits morceaux avant de zigouiller histoire de bien se faire comprendre, c'est violent, très, et gore. Mais moi j'adore Tarentino et j'ai été prévenue ! L'écriture est superbe, extrêmement imagée, l'humour grinçant à souhait... un régal ! Sombre et sordide, mais un régal quand-même !

    Fernando nous parle du Mexique, son pays, mortifère et terrible en comparaison du Texas. En réalité, d'un côté ou de l'autre de la frontière, le monde qu'il nous raconte fait froid dans le dos, grouillant de junkies et de criminels, de tueurs au regard fou, tatoués jusque sur le visage.

    Au delà de la violence et des fous furieux qui peuplent cette histoire, ça nous dit aussi ce que c'est que d'être un migrant. Le chagrin de devoir quitter son pays, ses racines pour arriver dans l'inconnu, la nostalgie de la terre qui nous a vu naître, devenir plus personne, abandonner sa famille, sa culture et sa langue, se terrer dans un pays où l'on n'est rien.

    Je vais me répéter, mais quelle écriture sublime ! J'en ai eu des frissons tellement c'est beau. Que l'auteur raconte la violence, l'amour, la nostalgie ou le chagrin, chaque mot est à sa place, beau et profond, tellement clair, explicite et brillant qu'il vous remue jusqu'au tréfonds de l'âme.

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    Couverture du livre « Santa muerte » de Gabino Iglesias aux éditions Sonatine

    Laura Seigneur sur Santa muerte de Gabino Iglesias

    j'ai beaucoup aimé ce livre, il m'a fait penser à du Tarentino

    j'ai beaucoup aimé ce livre, il m'a fait penser à du Tarentino

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    Couverture du livre « Santa muerte » de Gabino Iglesias aux éditions Sonatine

    Géland Charline sur Santa muerte de Gabino Iglesias

    Une plongée dans la violence des gangs avec roman très bien écrit. Malgré le fait que le personnage principal soit un anti héros, on s'attache à lui et on ressent son besoin et son devoir de vengeance. Un livre prenant.

    Une plongée dans la violence des gangs avec roman très bien écrit. Malgré le fait que le personnage principal soit un anti héros, on s'attache à lui et on ressent son besoin et son devoir de vengeance. Un livre prenant.

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