Des lectures pour tromper l'obscurité...
Des lectures pour tromper l'obscurité...
Littérature et musique furent longtemps étroitement liées. Pour preuve, dans la Grèce antique, un terme commun désignait la forme d’expression artistique qui les réunissait : mousikè. Depuis, chacune de ces deux disciplines a pris sont autonomie, mais pour mieux revenir vers l’autre. Ainsi la littérature se fait parfois la muse inspiratrice de la musique, tandis qu’il arrive que dans certaines oeuvres littéraires la musique ait parfois le premier rôle. Sans oublier l’opéra, le théâtre lyrique et la comédie musicale qui marient art littéraire et musique dans une envolée lyrique puissante.
Comme toute rentrée littéraire de septembre, pointent quelques titres qui d'emblée laissent supposer le succès à venir. Parmi eux, des auteurs incontournables qui semblent une fois de plus très inspirés, des auteurs qui confirment leurs talents. Une rentrée foisonnante où les personnages historiques ont encore breaucoup de choses à révéler, des enchevêtrements familiaux aux sources inattendues, de quoi surprendre et satisfaire la curiosité des lecteurs !
Depuis l’automne 2011, quelques pépites ont vu le jour, alors si vous les avez manquées, la période estivale s’avère propice à ce rattrapage, pur plaisir littéraire. Entre les découvertes, les auteurs primés, les confirmés toujours aussi talentueux, que de styles à découvrir. A commencer par un titre qui donne le ton et qui fait un tabac, La listes de mes envies de Grégoire Delacourt. Alors, bel été et bonnes lectures !
En une soirée j'avais déjà fini de lire ce court roman racontant l’histoire d’un enfant juif, Joseph, caché dans un orphelinat catholique chez le Père Pons avec l'aide de la pharmacienne du village.
Ce roman raconte l’histoire de tous ses enfants cachés mais aussi et surtout, de tous ces Justes qui ont risqué leur vie par conviction. "Celui qui sauve une vie sauve l'humanité tout entière" L'histoire est belle nous rappelant que ces Justes n'ont pas hésité à mettre leur vie en danger pour sauver celles d'innocents.
J'aime toujours autant la plume de cet auteur qui aborde simplement et justement des sujets comme la religion, l'amour, la philosophie.
En 2021, j'ai continué à lire ses mots et je ne suis pas déçue.
En conclusion : une belle lecture concernant une des pages les plus sombres de notre histoire.
« Regarde chaque jour le monde comme si c'était la première fois »
Ce livre est une petite pépite, court roman mais grandes émotions !
Ce n'est pas mon premier livre de Eric-Emmanuel Schmitt, à chaque fois il m'embarque.
On découvre Oscar atteint d'un cancer qui comprend qu'il va mourir dans les prochains jours. Il rencontre Mamie-Rose qui lui propose d'écrire à Dieu.
Ce livre, très pudique, est tellement bien écrit, émouvant, sobre tout en abordant un sujet cruel, la maladie et la mort d'un enfant.
Je vous le conseille si vous ne l'avez pas encore lu. J'ai appris que ce livre a été adopté en film, je vais essayer de le regarder dans les prochains jours.
Pour le moment, j'ai vraiment adoré de cet auteur : Oscar et la dame rose / Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran / Les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eus.
Un recueil de cinq longues nouvelles sur le thème des amours invisibles, ces amours que l’on n’ose avouer, qui se vivent dans le silence des cœurs, qui ne sont pas ou pas encore d’actualité, dont on pourrait avoir à se justifier devant les autres, qui pourraient paraître secondaires, voire honteux, … mais l’Amour aurait-il alors son échelle de notation en fonction d’une « importance » déterminée par ? Par qui d’ailleurs ?
Chaque nouvelle est à l’image d’Eric-Emmanuel Schmitt, profonde, réfléchie, poétique, sincère et chacune nous fait rêver, trembler, pleurer, espérer, comprendre.
« Les deux messieurs de Bruxelles » nous bouscule par son originalité et sa sincérité. Ce couple homosexuel qui se marie de façon clandestine derrière un pilier au fond d’une église est si émouvant qu’on en oublie presque le couple légitime, celui composé d’un homme et d’une femme en robe blanche qui se jure amour et fidélité jusqu’à la mort…
Coup de cœur pour « le chien » qu’il a écrit à la mémoire d’Emmanuel Lévinas. Cette nouvelle est une merveilleuse preuve que l’amour (sous quelque forme qu’il soit) soulage de tous les maux et permet la vie, avant de l’embellir.
L’amour unissant ce chien et Samuel Heymann est un antidote à toute vengeance, toute violence, il est le terreau d’un apaisement des rapports entre les êtres humain et vivants, sans considération aucune de leur « race ».
L’auteur nous embarque avec lui à la découverte de la vie de ce médecin de campagne juif, cette vie qu’il a soigneusement pris soin de cacher à sa fille Miranda. Mais pourquoi ? Et pourquoi a-t-il, à la mort de chacun de ses beaucerons, adopté immédiatement un autre qu’il nommait toujours Argos ? Que garde-t-il au plus profond de son cœur, que seul son chien semble savoir ?
« Argos m’avait secouru une deuxième fois : Sans lui, je me serais conduit en barbare. Après cinq ans de guerre, il m’avait poussé à m’élever en me désignant la grandeur : un héros, c’est un homme qui essaie d’être un homme toute sa vie, tantôt contre les autres, tantôt contre lui-même. »
quelle évasion magnifique lu en une semaine
Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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