Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Himilce, c'est l'histoire d'une réussite inattendue. En effet, les débuts ont été compliqués, car je me perdais dans les noms, les dates et les enjeux politiques. Surtout, je manquais d'imaginaire, car c'est selon moi plus une fiction historique que de la fantasy.
Par chance, Himilce, cette héroïne forte et déterminée, m'a attrapée dans ses filets dans la seconde moitié du roman. Acceptant son destin d'épouse d'un grand général et le défiant tout à la fois, elle porte des messages forts et suscite des émotions qui sonnent vrai. J'ai donc choisi d'aller au bout de ce récit, et quelle bonne idée ! Le final est absolument épique !
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Tout d'abord, je précise que je n'avais pas lu "L'empire du Léopard" qui se déroule avant "La piste des cendres". Et je le précise simplement pour dire que cela ne gêne en rien la compréhension.
Les deux romans se passent dans le même univers, mais il n'est pas nécessaire de lire le premier pour comprendre le second.
Ceci étant précisé, je dois reconnaître que rien ne manquait au rendez vous fixé par la quatrième de couverture.
De grands espaces, des héros, des anti héros, des méchants, du mystique et même une vraie guerre civile.
Pour autant, je ne suis pas certain que ce roman laissera une trace indélébile dans ma mémoire littéraire.
Je n'ai rien à reprocher à l'auteur qui m'a fait passer un bon moment de lecture mais je n'ai rien lu non plus qui m'ait transporté.
Si on me demande si c'est un des meilleurs que j'ai lu, je dirais non mais si on demande s'il est bien, je dirais oui.
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J'ai depuis un moment ce roman jeunesse dans ma pal. J'ai profité d'halloween pour sortir enfin ce livre de ma bibliothèque d'autant que l'histoire se passe pendant Halloween.
Dès les premières pages, nous faisons la connaissance d'Archibald, guide touristique qui peut voir les fantômes. Quelques semaines, auparavant, il a fait la connaissance d'Elisabeth qui est morte depuis cent ans. Alors qu'elle lui confie qu'elle a l'impression d'être suivi ces derniers temps, il va se retrouver embarquer dans une aventure assez rocambolesque pour découvrir les circonstances de la mort d'Elisabeth et les secrets de la poussière fantôme...
J'ai beaucoup aimé ma lecture.
L'histoire est addictive avec beaucoup d'action et de rebondissements. C'est très rythmé, il se passe toujours quelque chose et on n'a pas le temps de s'ennuyer une seule seconde. L'intrigue avance très rapidement et elle est bien menée même si certains rebondissements sont un petit peu facile.
J'ai également beaucoup aimé toute la mythologie que l'auteur met en place autour des personnages et des fantômes. J'ai trouvé tout ce qui tourne autour des expérimentations d'Elisabeth et de la machine qu'elle a créé vraiment originale.
Les personnages sont hyper attachants. J'ai adoré suivre Archibald qui est intelligent, parfois tête en l'air, mais il est prêt à tout pour protéger ses amis. J'ai également beaucoup aimé Elisabeth, Esperanza la colocataire d'Archibald et Ulysse le chat fantôme.
Avec ce roman, je découvre la plume d'Emmanuel Chastellière qui est fluide, entraînante avec une petite pointe d'humour.
Le seul gros reproche que je peux faire, c'est le manque de descriptions des lieux et des fantômes. Moi qui adore avoir des descriptions, c'est un point qui a fait que ce roman n'est pas un coup de cœur.
Après cela ne m'a pas non plus empêcher d'apprécier ma lecture tant l'histoire est top du début à la fin.
La fin laisse présager que l'on pourrait retrouver Archibald dans d'autres aventures que j'attend avec grande impatience.
En bref, un excellent roman jeunesse avec une histoire addictive et des personnages attachants.
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--- Une nouveauté Scrineo signée Anthelme Hauchecorne et Emmanuel Chastellière ---
Si j'attendais Shusharrah avec autant d'impatience, c'est parce que j'ai apprécié, voire adoré, certaines oeuvres de ces auteurs dont le talent ne fait aucun doute. Je pense notamment à Journal d'un marchand de rêves, one-shot aussi déluré que brillant pour lequel j'ai eu un gros coup de coeur, et à Célestopol 1922, un recueil de nouvelles qui met en scène des personnages forts dans un univers uchronique passionnant.
Après ces belles découvertes, Shusharrah ne pouvait être qu'une bonne lecture, pas vrai ? Eh bien, pas tant que ça ! Je remercie tout de même les éditions Scrineo pour l'envoi de ce roman qui plaira à d'autres lecteurs, j'en suis certaine.
--- du post-apocalyptique… enfin presque ! ---
Vous l'ignorez peut-être, mais je suis une férue du genre. J'aime les récits basés sur la survie, comme la trilogie Apocalypse Blues de Chloé Jo Bertrand, par exemple. J'attendais donc de Shusharrah de l'action, de la tension, de l'urgence. Autant d'éléments qui m'ont manqué, même s'ils sont présents en arrière-plan.
J'ai d'ailleurs eu l'occasion d'en discuter brièvement avec Emmanuel Chastellière sur Instagram. Il m'a ainsi révélé que c'était une réelle volonté de proposer quelque chose de différent. Pari réussi, en l'occurrence. Pour une fois néanmoins, je recherchais justement les codes classiques du genre, ce qui explique mon ressenti mitigé.
--- Jeanne, une héroïne peu attachante ---
Tout au long du récit, elle se pose des questions – beaucoup de questions ! -, doute sans cesse et regrette nombre de ses choix, ce qui ralentit considérablement le rythme. Shusharrah est donc davantage dans l'introspection que dans l'action.
Cela permet bien évidemment de s'interroger sur l'immigration, de s'imaginer à la place de Jeanne, déboussolée depuis le départ de son frère. le hic, c'est que je ne suis pas attachée à elle, alors qu'elle est le point central de l'histoire. La plupart du temps, je ne comprenais pas ses réactions. Alors que je m'insurgeais, elle restait totalement apathique. Alors que je me méfiais d'un personnage, elle lui accordait trop rapidement sa confiance. Bref, Jeanne et moi n'étions pas sur la même longueur d'ondes !
Quant aux autres personnages, ils ne m'ont pas fait forte impression. J'ai très vite apprécié Ben pour sa simplicité et sa capacité à se contenter de peu. En revanche, j'ai eu beaucoup de mal à cerner Dayot et Cham, mais c'est probablement un souhait des auteurs.
--- Shusharrah, la cité de toutes les promesses ? ---
Le roman porte son nom, la désignant comme le but ultime, l'objectif à ne pas perdre de vue. Cependant, quand j'ai enfin mis les pieds dans la cité en compagnie de Jeanne, j'ai quelque peu déchanté. Tant d'efforts pour si peu de surprises !
Par chance, les auteurs finissent par nous révéler ce qui se cache sous le vernis reluisant de la cité, mais cela prend du temps. Surtout, les explications manquent de profondeur. Malgré un véritable potentiel, les auteurs ont choisi de ne pas creuser plus avant. Par exemple, Shusharrah impose des cours à ses citoyens, mais en quoi consistent-ils ? Quel est le programme de chacun ? Quelles fonctions sont-ils destinés à occuper ? Autant de questions qui sont restées sans réponses…
--- Un final plein de révélations, mais trop vite expédié ---
Explosives, les 50 dernières pages sont riches en rebondissements, ce qui a ravivé mon intérêt. Avouez tout de même que c'est un peu tard pour renouer avec l'intrigue. En outre, j'aurais apprécié que les auteurs prennent leur temps pour amorcer le dénouement, qu'ils s'attardent davantage sur certains points, qu'ils offrent des explications plus fournies.
Bien sûr, ils ne possèdent pas les solutions aux problématiques que soulève l'immigration, monde post-apocalyptique ou pas. D'ailleurs, leur priorité est sûrement ailleurs. Selon moi, ce n'est pas tant l'envie de raconter une histoire qui les a motivés, mais plutôt celle d'alerter. Shusharrah rappelle sans détours qu'il est facile de rejeter la différence chez autrui, ou même de vouloir la détruire. Pourtant, n'est-on pas tous humains ? Un beau message que voilà !
Quoi qu'il en soit, cela n'a pas suffi à rendre cette lecture incroyable…
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