"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une amie qui lit très très peu et qui me demande absolument de lire "Cinquante nuances de Grey" d'E.L. James, et me voilà embarqué dans une lecture dont je suis malgré tout arrivée au bout, mais terriblement mitigée. Ce livre a suscité un débat intense depuis sa publication, en grande partie en raison des éléments controversés qu'il présente. Et je pense être une personne de plus qui va ajouter sa nuance de gris… (Je sais, jeu de mot inutile ^^.)
Le livre explore ouvertement des thèmes sensuels et érotiques, notamment le BDSM (bondage, discipline, domination, soumission, sadisme, masochisme). Les scènes sexuelles explicites, décrites en détail, ont été critiquées par certains lecteurs et critiques pour leur nature graphique et parfois crue. Pour ma part, cela ne fait pas partie de mes lectures, je n’ai donc pas d’avis là-dessus, hormis une impression de surabondance parfois inutile, de manque de subtilité et de « jeu » entre les personnages. Un sentiment d’aller vite, trop vite, trop dans l’excès, comme si il ne s’agissait que de performance.
Un élément central de la controverse entourant "Cinquante nuances de Grey" est la dynamique de pouvoir entre les personnages principaux, Anastasia Steele et Christian Grey. Christian est un homme d'affaires riche et dominant. Son côté dominant n’est pas ce qui m’a rebuté, mais plutôt de le présenter comme un homme torturé par son passé, richissime donc ayant pouvoir et argent… Est-ce que c’est cela qui fait un dominant ? Je ne crois pas. Tandis qu'Anastasia est présentée comme une jeune femme plus vulnérable et inexpérimentée, timide et réservée, une jeune fille portée par la littérature et le romantisme. Mais ce pouvoir, tant recherché par Christian, est quasi maladif, un contrôle excessif sans même l’avis ou le commentaire de celle qu’il dit aimer… Oui, c’est un côté malsain, je pense, car il va au-delà même de la relation dominant/soumise.
Le consentement est un sujet brûlant de débat dans ce livre. Bien que le roman insiste sur le caractère consensuel des pratiques BDSM entre les personnages, le contrat BDSM que Christian propose peut être perçu comme un moyen de coercition. Mais qu’en est-il du vrai consentement d’Anastasia, dans une relation qu’elle décrit parfois comme subit, mais portée en même temps par les sentiments qu’elle porte à Christian ? Elle subit une telle pression de cet homme, que j’ai eu l’impression permanente qu’elle avait le non-choix du choix et pas l’inverse.
En-dehors de cela, "Cinquante nuances de Grey" le style d'écriture simpliste et redondant m’a un peu lassé, les personnages sont très stéréotypés, et par moment tout semble tellement improbable et irréel. Encore une fois, ce côté prince charmant milliardaire est tellement invraisemblable (tant mieux pour celle et ceux qui ont cette vie), que cela n’a rien de crédible…
Du positif, il y en a : vouloir proposer une histoire sur cet univers semble avoir démocratisé ou en tout cas présenté le BDSM sans ce côté extrême que l’on peut avoir en tête. Les relations sont différentes des relations habituelles, c’est un univers complexe qui n’est pas fait que pornographie et rapports débridés. J’ai apprécié cette nouveauté, découvrir également un nouvel univers. La forme m’a bien plus lassée que le fond.
En bref : "Cinquante nuances de Grey" reste un exemple notable de la manière dont la littérature peut provoquer des réactions vives et passionnées parmi les lecteurs entre ceux qui ont adoré le livre et d’autres qui en ressortent très mitigé. Mais c’est aussi cela la littérature : tout a un public, succès ou non.
J'ai lu ce livre par curiosité et finalement, il a été addictif ! je l'ai dévoré en peu de temps car il est prenant avec juste ce qu'il faut d'intrigue. Une écriture fluide, simple et des personnages attachants bien que très clichés.
Bref, j'ai adhéré et j'ai hâte de lire la suite.
Sans surprise, on retrouve les ingrédients du précédent tome et l'histoire de la romance tumultueuse entre Christian et Anastasia. Une écriture toujours aussi simple qui fait que ce roman se lit rapidement.
Une fin plutôt romantique avec une pointe d'intrigue.
Un troisième tome en guide de conclusion de cette trilogie haute en couleurs. On y retrouve l'amour incroyable entre Christian et Anastasia malgré les embûches qui se placent encore sur leur chemin. Les personnages sont toujours aussi attachants mais il n'y a plus vraiment de suspens.
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