Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Recueil regroupant six nouvelles de Don Winslow intitulé le prix de la vengeance, crime 101, Le Zoo de San Diego, Sunset, Paradise et La Dernière Chevauchée.
Des nouvelles sur les thèmes de l'obsession, le narco trafique, la vengeance, la corruption et la justice. Une plume fluide et addictif, du suspense, de la tension, les intrigues sont complexes et denses, le lecteur n'est pas épargné. Les personnages sont bien construits et touchants. On retrouve des touche bienveillantes et humaines.
"Son père avait coutume de dire que la plupart des gens sont prêts à faire ce qui est juste quand ça ne leur coûte pas grand-chose, mais que rares sont ceux qui le font quand ça leur coûte beaucoup. "
"Oscar parvient à descendre l'escalier de secours.
Les pieds meurtris, fracturés, il claudique vers le fleuve.
Cinquante-huit flics ouvrent le feu, illuminant la nuit de la Nouvelle-Orléans.
Jimmy McNabb est toujours sur la terrasse quand les urgentistes allongent Angelo sur une civière.
D'après eux, il va probablement s'en tirer.
Mais pas Harold. Ni Wilmer.
Ils sont morts, comme Danny, et Jimmy se demande si ça en valait la peine."
La nouvelle crime 101 est en court d'adaptation en film pour la réalisation on retrouve Bart Layton qui en écrit également le scénario en compagnie de Peter Straughan. Pour l'instant on annonce au casting Chris Hemsworth, Mark Ruffalo, Monica Barbaro, Barry Keoghan et Halle Berry.
Art Keller n'a qu'une idée en tête ,faire tomber les Barrera ,qui sont les pontes du trafic de drogue au Mexique .Mais dans un pays où la corruption est à tous les niveaux ,sa tâche s 'avère compliquée .D'autant que le gouvernement américain n'est pas toujours à la hauteur ,pouvant fermer les yeux sur les agissements des Barrera à condition qu'ils servent leurs intérêts dans la région .Mais l'intègre Keller n'a que faire de la politique et compte bien venger ses amis victimes des Barrera .Un excellent polar .
Après un premier épisode dans la pure tradition des histoires de gangsters, où deux clans ennemis trouvent un prétexte pour se déclarer la guerre, Don Winslow change de perspective. Il aborde cette fois-ci le monde de la mafia par le biais de ses influences.
L’action s’éloigne des évènements de Providence pour nous débarquer en Californie sur un plateau de cinéma. Grâce à de l’argent toujours aussi honnêtement gagné (ironie), Danny et son équipe mettent un pied dans la porte de l’industrie du film. Ils s’installent dans ce milieu comme dans leur quartier, en pensant imposer leurs désirs. Mais les règles ne sont pas les mêmes loin de chez eux et ils rencontrent un certain nombre de problèmes insoupçonnables.
En parallèle, on continue de suivre le destin de Danny Ryan, la pierre angulaire de cette série. Il essaye d’agir au mieux pour sa famille et pour trouver enfin la sérénité. Seulement, malgré sa bonne volonté, le personnage le plus sage de la bande réussit pourtant à se mettre dans des situations délicates. Le temps de l’apaisement n’est pas encore arrivé !
Bien que différente, l’aventure est une nouvelle fois passionnante. L’auteur connaît sur le bout des doigts le sujet de son récit et maîtrise remarquablement sa narration. La lecture se fait d’un trait, embarquée dans cet univers plein de rebondissements. Les autres protagonistes sont toujours aussi singuliers à suivre, tellement ils sont campés dans leurs rôles de crapules. Même s’ils sont un peu caricaturaux, leurs comportements donnent lieu à des scènes savoureuses et à des dialogues truculents.
Don Winslow est dans son élément et nous offre un choc des mondes qui m’a enthousiasmé de bout en bout. En dépit de ses quelques clichés, cet épisode m’a fait passer un bon moment de mafia. La fin, qui introduit le dernier volet de la trilogie, augure une suite captivante ! Je me tiens prêt !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2023/08/03/866-don-winslow-la-cite-des-reves/
La guerre entre les gangs de narcotrafiquants fait rage en Amérique centrale.
Art Keller, agent de terrain de la DEA (l'agence des USA en charge de la lutte contre le trafic de drogues) contribue à entretenir cette guerre pour des raisons personnelles : il veut la mort d'Adán Barrera, le chef du gang sorti vainqueur des dernières batailles.
Alors que Keller est nommé à la direction de la DEA, la disparition, puis la confirmation de la mort, de Barrera aiguisent les appétits au sein de son clan.
De son côté, le nouveau directeur envisage une nouvelle approche de la lutte contre le trafic : plutôt que se focaliser uniquement sur les filières qui apportent les drogues aux USA, pourquoi ne pas essayer d'interrompre le flux d'argent qui finance le trafic ?
Waouh ! Quelle histoire ! Quand on lit la dernière centaine de pages du roman (plus de 1500 pages en version numérique) tout paraît simple. Mais que de péripéties avant d'en arriver là. Entre les luttes de clans du côté des trafiquants, les manœuvres pour devenir le revendeur dominant aux USA, les luttes d'influence politiques et les petites ou grosses compromissions entre ces cercles, on pourrait finir par se perdre... D'autant que l'auteur s'ingénie à raconter des histoires incidentes qui finissent plus ou moins par se croiser. N'y en a t'il pas un peu trop parfois quand même ?
Les personnages ont de l'épaisseur, souvent plein de contradictions, parfois droits et inflexibles (comme Marisol, l'épouse mexicaine de Keller, ou Rafael Caro, le vieux trafiquant qui se venge de ses années de prison en tirant les ficelles). Ils sont si nombreux qu'on finit par se demander comment l'auteur réussit à ne pas les confondre.
Même si les chapitres sont longs, voire très longs, le roman est très rythmé : beaucoup d'action et de changements de points de vue, des histoires secondaires, des retours dans le passé... On ne s'ennuie pas ! C'est bien écrit (et traduit) ; sans plus. Mais ce qui force l'admiration, c'est la capacité de l'auteur à mener à son terme une intrigue aussi alambiquée.
Pourquoi alors y a t'il un truc qui me chagrine ? Je dirais que c'est le ton et le discours moralisateurs que met Winslow dans la bouche de Keller. Que l'auteur ait envie de régler des comptes avec l'Amérique de Trump, je peux le comprendre. Mais pourquoi essayer de nous faire croire qu'il détient une, ou la, vérité sur la façon de traiter la question du trafic de drogues ? Un gros manque d'humilité, non ?
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2023/06/19/la-frontiere-don-winslow-harper-collins-chasse-aux-trafic-de-drogue/
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