"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quelle claque ! Savages est le premier roman de Don Winslow que je lis et c’est peu dire qu’il m’a sortie de ma zone de confort.
L’histoire m’a fait penser à un film de Quentin Tarantino : c’est très rapide, violent, absurde, surréaliste, vulgaire, déjanté, politiquement très incorrect… Et pourtant ! L’ensemble, qui passera ou cassera en fonction des lecteurs, s’est avéré pour moi étrangement addictif.
Le style d’écriture est également déconcertant et original, renforçant le côté surréaliste de l’intrigue, avec des chapitres qui ne font parfois qu’un seul mot, des phrases coupées, de nombreux acronymes, des réflexions qui paraissent farfelues, etc.
Les personnages, même si je ne me suis pas vraiment attachée à eux, sont séduisants dans leur bizarrerie, leur côté déjanté, leur marginalité, leurs réflexions loufoques, leurs traumatismes, leurs réactions et leurs sentiments. Qu’on les aime ou qu’on les déteste, aucun ne laisse indifférent.
Pour conclure, si tu aimes les thrillers bourrés d’adrénaline, de scènes d’action survitaminées, de rebondissements, d’humour noir et de suspense, Savages est fait pour toi. Bien que faisant presque 500 pages, il se lit très vite et offre un agréable divertissement.
Recueil regroupant six nouvelles de Don Winslow intitulé le prix de la vengeance, crime 101, Le Zoo de San Diego, Sunset, Paradise et La Dernière Chevauchée.
Des nouvelles sur les thèmes de l'obsession, le narco trafique, la vengeance, la corruption et la justice. Une plume fluide et addictif, du suspense, de la tension, les intrigues sont complexes et denses, le lecteur n'est pas épargné. Les personnages sont bien construits et touchants. On retrouve des touche bienveillantes et humaines.
"Son père avait coutume de dire que la plupart des gens sont prêts à faire ce qui est juste quand ça ne leur coûte pas grand-chose, mais que rares sont ceux qui le font quand ça leur coûte beaucoup. "
"Oscar parvient à descendre l'escalier de secours.
Les pieds meurtris, fracturés, il claudique vers le fleuve.
Cinquante-huit flics ouvrent le feu, illuminant la nuit de la Nouvelle-Orléans.
Jimmy McNabb est toujours sur la terrasse quand les urgentistes allongent Angelo sur une civière.
D'après eux, il va probablement s'en tirer.
Mais pas Harold. Ni Wilmer.
Ils sont morts, comme Danny, et Jimmy se demande si ça en valait la peine."
La nouvelle crime 101 est en court d'adaptation en film pour la réalisation on retrouve Bart Layton qui en écrit également le scénario en compagnie de Peter Straughan. Pour l'instant on annonce au casting Chris Hemsworth, Mark Ruffalo, Monica Barbaro, Barry Keoghan et Halle Berry.
Art Keller n'a qu'une idée en tête ,faire tomber les Barrera ,qui sont les pontes du trafic de drogue au Mexique .Mais dans un pays où la corruption est à tous les niveaux ,sa tâche s 'avère compliquée .D'autant que le gouvernement américain n'est pas toujours à la hauteur ,pouvant fermer les yeux sur les agissements des Barrera à condition qu'ils servent leurs intérêts dans la région .Mais l'intègre Keller n'a que faire de la politique et compte bien venger ses amis victimes des Barrera .Un excellent polar .
Après un premier épisode dans la pure tradition des histoires de gangsters, où deux clans ennemis trouvent un prétexte pour se déclarer la guerre, Don Winslow change de perspective. Il aborde cette fois-ci le monde de la mafia par le biais de ses influences.
L’action s’éloigne des évènements de Providence pour nous débarquer en Californie sur un plateau de cinéma. Grâce à de l’argent toujours aussi honnêtement gagné (ironie), Danny et son équipe mettent un pied dans la porte de l’industrie du film. Ils s’installent dans ce milieu comme dans leur quartier, en pensant imposer leurs désirs. Mais les règles ne sont pas les mêmes loin de chez eux et ils rencontrent un certain nombre de problèmes insoupçonnables.
En parallèle, on continue de suivre le destin de Danny Ryan, la pierre angulaire de cette série. Il essaye d’agir au mieux pour sa famille et pour trouver enfin la sérénité. Seulement, malgré sa bonne volonté, le personnage le plus sage de la bande réussit pourtant à se mettre dans des situations délicates. Le temps de l’apaisement n’est pas encore arrivé !
Bien que différente, l’aventure est une nouvelle fois passionnante. L’auteur connaît sur le bout des doigts le sujet de son récit et maîtrise remarquablement sa narration. La lecture se fait d’un trait, embarquée dans cet univers plein de rebondissements. Les autres protagonistes sont toujours aussi singuliers à suivre, tellement ils sont campés dans leurs rôles de crapules. Même s’ils sont un peu caricaturaux, leurs comportements donnent lieu à des scènes savoureuses et à des dialogues truculents.
Don Winslow est dans son élément et nous offre un choc des mondes qui m’a enthousiasmé de bout en bout. En dépit de ses quelques clichés, cet épisode m’a fait passer un bon moment de mafia. La fin, qui introduit le dernier volet de la trilogie, augure une suite captivante ! Je me tiens prêt !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2023/08/03/866-don-winslow-la-cite-des-reves/
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