"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une mise en lumière suite à un décès. dans ce récit Diglee aborde la mort, le deuil, le féminisme.
La relation aux autres est toute en finesse, avec beaucoup de douceur, nous nous retrouvons dans ce récit émue, touchée. Un roman qui parle de sa famille, des liens, elle interroge les secrets, les lettres, les photos afin de découvrir les non dits et arrive à enlever les doutes afin d'atteindre la sérénité. J'ai beaucoup aimé cette façon d'écrire de prolonger les adieux suite à un décès, une belle réflexion face à la place des femmes.
Magnifique roman, comme Ressac*, à lire à relire, ou à offrir.
« Atteindre l'aube est une lettre d'amour à ma grand-tante Georgie. Femme fantasque, femme adorée, inspiratrice, Georgie dont la présence et la voix me manquent tant depuis qu'elle n'est plus là."
J'ai lu ce récit avec tendresse et joie. Tout y est sensibilité, amitié, rencontre, émerveillement. Un récit très juste, poétique, un coup de coeur que je vais offrir à mes filles, et à mes chères amies.
Un beau moment de rencontre avec soi, ce désir de s'évader, de se retrouver, d'être avec soi loin du monde virtuel.
Se reconnecter à soi, à la nature, à la mer à la beauté en toute simplicité.
Merci pour ce beau récit Diglee
La vraie vie en poésie.
Oui, ce récit de vie est tout en pudeur et en poésie. Le côté intimiste créé une ambiance feutrée pour une vie qui n’avait rien de facile.
Après le décès de sa grande-tante Georgie, Diglee éprouve le besoin de se plonger dans la vie de cette parente. C’est un thème récurent chez pas mal d’auteurs, mais son écriture toute en rondeur, en douceur, en fait un récit à part. Diglee en a fait une délicate lettre d’amour adressée à Georgie.
Le deuil et la douleur ont exacerbé ses sens. Elle vogue entre admiration et sidération. Rien de pleurnichard pour autant.
En mettant cette grande-tante en lumière, elle aborde aussi le féminisme et ses propres relations à l’autre. Les mots sont bien choisis, les émotions sont épluchées avec finesse. Le style poétique était un bon choix.
Petite précision concernant l’autrice, Maureen Wingrove alias Diglee, est une jeune illustratrice, autrice de bande dessinée et romancière française.
Ce cadeau de Noël d’une de mes connaissances m’a tout d’abord déçu. N’ayant pas entendu parler de cette écrivaine, je me suis dit qu’il devait s’agir d’un livre très, comment dire, secondaire. Après lecture je dois concéder que le libraire qui lui a conseillé ce livre n’avait pas tout faux. A part une scène que j’ai détesté, la première partie des 200 pages m’a emporté dans un moment poétique intéressant. Dommage que la seconde partie n’ai plus apporté grand chose de plus.
Citations :
« Au moment où je faisais le grand nettoyage intérieur, où je dynamitais mes fondations et tentais de cautériser mes plaies, au moment où la douleur causée par mon père fusionnait à celle causée par le garçon aux paumes constellées - monstre à deux têtes, sauf que le garçon n’était pas mon père. Et cette distance que le garçon mettait entre lui et moi, pour se protéger de mon ventre béant, m’anéantissait. Je confondais tout, le père toxique et l’amoureux absent, mais c’est une erreur qu’on fait souvent, quand on a mal, n’est-ce pas ? »
« Lorsque j’ai entrepris d’écrire sur toi, j’ai trouvé étrange que l’écriture me mène là. A parler de moi, de mon rapport aux hommes. J’ai essayé de combattre cette invasion, de lutter contre moi-même, de me convaincre que ces lignes n’avaient pas leur place ici. Puis j’ai accepté de prendre des chemins imprévus, des passerelles instables … Car dans ce qui nous lie, Georgie, il est question des hommes, des pères et des amants. »
Je ne connaissais Diglee que de nom mais j’ai suivi les conseils d’été de Claire dans le 147e épisode de Bibliomaniacs et dès les premières pages, je me suis sentie bien dans ce livre, qui d’ailleurs débute par une mention du jour de mon anniversaire (sûrement un signe!)
Diglee (Maureen de son vrai prénom) est éprouvée par la maladie mentale de son beau-père Christian qui a profondément modifié sa personnalité et crée une ambiance de peur, d’instabilité et de violence dans la famille. Elle ne reconnaît plus l’homme aimant, calme, ascète, cultivé, qui l’a en partie élevée et dont elle est très proche.
Ayant besoin de prendre du recul, elle décide de faire une retraite dans une abbaye en Bretagne. C’est l’occasion pour elle de se retrouver, de s’éloigner du bruit, des réseaux sociaux, du travail acharné, pour ne vivre que pour elle seule durant ces quelques jours.
Ressac raconte ce séjour où elle va commencer à faire le deuil du beau-père qu’elle a connu (et qui, la veille de son départ, a failli se tuer dans un grave accident de la route, pulvérisant la neuvième voiture de sport achetée en un an…) mais aussi – entre nature, mer, lecture, introspection, et la rencontre marquante des autres femmes qui séjournent à l’abbaye – à se réaligner avec elle-même.
C’est un très beau récit, empreint de simplicité, de sincérité et de pudeur – avec des descriptions vraiment réussies de la nature, de la solitude choisie, des émotions, de ses compagnes de retraite.
J’ai eu l’impression que je lisais le texte d’une personne je connais et ces quelques heures passées en compagnie de Diglee ont été très agréables !
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