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Denis Lafay

Denis Lafay

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Avis sur cet auteur (2)

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    Couverture du livre « Najah Albukai : graver la mémoire » de Boris Cyrulnik et Denis Lafay aux éditions El Viso

    Chantal Lafon sur Najah Albukai : graver la mémoire de Boris Cyrulnik - Denis Lafay

    L’homme n’apprendra jamais
    L’art témoin de ce qu’il y a de plus vil chez certains et de ce qu’il y a de plus beau chez les autres.
    Éveiller la conscience, graver la mémoire, c’est la résilience de Najah Albukaï ; il témoigne de ce qu’il connait les geôles de son pays la Syrie et au-delà il...
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    L’homme n’apprendra jamais
    L’art témoin de ce qu’il y a de plus vil chez certains et de ce qu’il y a de plus beau chez les autres.
    Éveiller la conscience, graver la mémoire, c’est la résilience de Najah Albukaï ; il témoigne de ce qu’il connait les geôles de son pays la Syrie et au-delà il s’adresse à tous les peuples décimés : arménien, juif, tzigane, tutsi, cambodgien ; bosniaque etc.
    « L’incarcération dure neuf mois et demi. Son déplacement dans une autre cellule le réconforte. La rencontre avec un Turc, Ryad, et avec Raguid, embastillés depuis vingt et trente-sept ans, métamorphose son horizon. Grâce à eux, il se procure stylo et papier et peut dessiner – notamment une série de douze portraits, que le plus ancien des deux bagnards, un ex-pilote de chasse toujours écroué, a conservé –, il accède à des livres – un objet interdit –, il débat de poésie, de littérature, de musique, de philosophie. Parfois, l’argent que lui envoient Abir et sa famille échappe au rançonnage, alors il achète de quoi améliorer son quotidien. »
    La force de ses dessins et son génie est d’arrivé à graver l’indicible, l’horreur dans son intégralité en nous happant, accrochant dans un même rai de lumière notre regard et notre conscience sans que nous puissions nous détourner, car nous sommes bien éveillés pour absorber ce que chacun de ses dessins crie.
    C’est sa force, son témoignage n’est pas cathartique il est plus que cela.
    Il n’y a pas que le tortionnaire qui n’apprendra jamais mais aussi les suiveurs qui permettent ces atrocités.
    Une fois libéré, l’urgence est de démultiplier l’œuvre initiée entre quatre murs parmi des dizaines de corps torturés, et de graver.
    Il est difficile de parler de cet ouvrage, un privilège de l’avoir entre nos mains, merci Masse Critique Babelio et les éditions El Viso, pour ce privilège, car la beauté de l’objet est celle du premier rai de lumière qui surgit des ténèbres et que chacun aura la charge de transmettre.
    Denis Lafay a effectué un travail d’accompagnement remarquable de cette œuvre et les dialogues avec Boris Cyrulnik sont comme toujours éclairants.
    Cet Art-là m’accompagnera longtemps, changera le regard que l’on peut porter sur les informations qui nous arrivent pêle-mêle et nous donnera une profondeur d’analyse.
    ©Chantal Lafon
    https://jai2motsavousdire.wordpress.com/2025/01/13/graver-la-memoire/

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    Couverture du livre « Le temps est venu de changer de civilisation » de Edgar Morin et Denis Lafay aux éditions Editions De L'aube

    Pilly sur Le temps est venu de changer de civilisation de Edgar Morin - Denis Lafay

    Ce texte (qui date de 2016 dans l'édition que j'ai) est un peu une autopsie de notre civilisation.

    Beaucoup de sujets sont évoqués, sociologiques, politiques, historiques, écologiques, et des explications à l'état actuel de notre société sont avancées. Il nous parle de la crise écologique, de...
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    Ce texte (qui date de 2016 dans l'édition que j'ai) est un peu une autopsie de notre civilisation.

    Beaucoup de sujets sont évoqués, sociologiques, politiques, historiques, écologiques, et des explications à l'état actuel de notre société sont avancées. Il nous parle de la crise écologique, de l'échec de l'Europe, de la mondialisation, de l'immigration, de la barbarie de notre époque, de la crise écologique...
    Je suis assez en accord avec la vision d'Edgar Morin je pense, donc j'ai lu ce livre assez facilement. En tout cas, j'ai trouvé cette lecture très intéressante, même si assez brève : une centaine de pages.

    Ne cherchez pas de réelles solutions dans cet ouvrage. le but d'Edgar Morin est plus d'établir un diagnostic, d'expliquer les symptômes, et aussi de donner un peu d'espoir de guérison quant à l'issue de l'humanité en avançant quelques pistes plutôt abstraites.

    Si vous ne le savez pas déjà, l'avenir de l'humanité réside en grande partie dans l'humanisme. Ça paraît d'une évidence folle, mais c'est vrai que lorsqu'on regarde le fonctionnement de notre société, on en est assez loin... et on s'en éloigne de plus en plus d'un point de vue institutionnel par exemple.
    Il faut garder espoir, mais je crois bien plus dans les initiatives locales (individuelles ou collectives), que dans une action politique globale.

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