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Helen a une vie très tranquille à la ferme des Soulines où elle vit avec son frère.
Son frère s étant découvert un talent pour l'écriture, il n'accorde plus que très peu de temps à l'entretien de la ferme.
Helen se retrouve ainsi en charge de la quasi-totalité de la gestion de cette dernière en plus de ses nombreuses tâches.
Mais le jour où Roger débarque avec sa librairie ambulante, Peg et le chien et son envie de vendre le tout, Helen,sur un coup de tête décide d'utiliser ses économies et de s'offrir des vacances bien méritées.
Pour ses débuts,Roger l'accompagne et ils vont ainsi partir à l'aventure...
Quel beau voyage que cette lecture.... J'ai ainsi fait un bond dans le passé puisque ce roman date de 1917, aux États Unis et dans le monde paysan.
C'est seulement maintenant qu'il a été traduit par le grand M. Lalo ce qui est génial.
La couverture m'a donné envie de découvrir cette belle histoire, au ton moderne et résolument joyeux.
Cette roulotte m'a fait penser aux films de western avec leurs roulottes bâchées, cet éloignement entre certaines maisons..
Pendant leurs pérégrinations, les 2 compères vont se dévoiler l'un à l'autre et Helen va pouvoir enrichir ses connaissances avec ce changement de perspectives, leurs discussions interminables.
Roger est tel un trublion en quête permanente de transmission orale, avec une verve inimaginable et au phrasé parfait.
Ce roman compulser les genres en y mêlant recherche d'indépendance, volonté d'épanouissement, de liberté, d'aventures en tt genre.
Mais c'est aussi une belle ode aux romans de la fin du 19e et début du 20e siècle que je ne connaissais pas.
Une lecture originale, un peu différente mais superbement écrite.
La librairie ambulante, Christopher Morley, Récamier (traduit par Oscar Lalo)
Helen McGill vit dans une ferme avec son frère Andrew. Lasse de s’occuper de son frère qui néglige son travail depuis qu’il est devenu écrivain, sur un coup de tête, elle, pourtant si raisonnable, achète une librairie ambulante et part sur les routes avec Roger Mifflin, le vendeur. En ce début de XX° siècle, les campagnes les plus reculées des États-Unis n’ont pas accès aisément à la culture.
Écrit en 1917 et traduit seulement maintenant, ce roman a tout pour plaire. Une couverture attrayant, un format idéal, une traduction moderne et vive et une histoire réjouissante. C’est une comédie légère, rondement menée au rythme du cheval qui tire la carriole, des histoires et anecdotes narrées par Roger et des aventures rocambolesques vécues par Helen, qui depuis quinze ans n’était quasiment pas sortie de sa ferme. Elle est somme toute assez féministe l’histoire de cette femme entièrement dévolue à son frère, aux travaux domestiques et à ceux de la ferme qui décide que cela suffit et qu’elle veut vivre ces dernières années -elle est célibataire et n’a que 39 ans, mais il y a un siècle, l’espérance de vie est moindre- comme elle l’entend.
C’est aussi un hommage aux livres, aux belles histoires, à la littérature et peu importe que je ne connaisse pas tous les auteurs cités, étasuniens d’avant XX°. Ça m’a fait penser aux Bibliobus dans lesquels nous choisissions des livres lorsque j’étais enfant, qui se déplaçaient sur les cours d’école. Un très bon moment passé sur les routes en compagnie d’Helen et Roger... et des livres.
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