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Christian Durieux

Christian Durieux
Né en 1965 en Belgique, Christian DURIEUX débute dans les pages de ' Tintin ' Reporter en 1989. Il signe AVEL deux ans plus tard chez Glénat. Il propose Foudre en 1996 avec Delisse au Lombard, puis anime Mobilis avec Andréas chez Delcourt. Il adopte un trait plus simple pour dessiner OSCAR dans '... Voir plus
Né en 1965 en Belgique, Christian DURIEUX débute dans les pages de ' Tintin ' Reporter en 1989. Il signe AVEL deux ans plus tard chez Glénat. Il propose Foudre en 1996 avec Delisse au Lombard, puis anime Mobilis avec Andréas chez Delcourt. Il adopte un trait plus simple pour dessiner OSCAR dans ' Spirou ' sur scénario de Denis Lapière.

Avis sur cet auteur (9)

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    Couverture du livre « L'éternité béante : Et si Einstein revenait ? » de Etienne Klein et Christian Durieux et Laurent-Frederic Bollee aux éditions Futuropolis

    Pascal TOURRES sur L'éternité béante : Et si Einstein revenait ? de Etienne Klein - Christian Durieux - Laurent-Frederic Bollee

    Etienne Klein voue une passion pour Albert Einstein et son œuvre. Il s’offre le plaisir de partager un long moment avec le grand Albert dans un rêve et il nous propose d'assister à ce moment.

    Ce rêve permet tout à la fois de présenter simplement quelques avancées majeures réalisées par...
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    Etienne Klein voue une passion pour Albert Einstein et son œuvre. Il s’offre le plaisir de partager un long moment avec le grand Albert dans un rêve et il nous propose d'assister à ce moment.

    Ce rêve permet tout à la fois de présenter simplement quelques avancées majeures réalisées par Einstein et de monter aussi à Einstein ce qui s’est passé depuis sa mort : ce qui a résisté et a été confirmé sur la base de ses découvertes, comme ce qui a été corrigé / précisé depuis (notamment sur le débat avec Niels Bohr, les limites de John Bell, l’intrication et l’absence de communication … cf l’expérience d’Alain Aspect récent prix Nobel de physique) …

    Graphisme et colorisation sont très particuliers, avec parfois l’impression d’être avec un livre pour enfant … en fait il s’agit bien d’apprendre de façon ludique et un peu féérique … ce monde de la physique qui l’est souvent … féérique !

    Il n’est pas besoin d’être un féru de la Physique … juste avoir l’esprit curieux pour prendre plaisir à la lecture de ce rêve.

    Klein est aussi passionné d’anagrammes (il a d’ailleurs produit des publications sur le sujet) et précise que l’anagramme d’Albert Einstein est : « Rien n’est établi » … mais aussi que « Albert et Etienne » s’écrit aussi « L’éternité béante ».


    A noter qu’il s’agit d’une (heureuse) coédition LLL (Les Liens qui Libèrent) – Futuropolis

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    Couverture du livre « Le faux soir » de Christian Durieux et Daniel Couvreur et Denis Lapiere aux éditions Futuropolis

    Francinemv sur Le faux soir de Christian Durieux - Daniel Couvreur - Denis Lapiere

    Devine qui a zwanzé Le Soir … Faire sourire, provoquer l’hilarité de leurs compatriotes au détriment de l’occupant, des rexistes et autres collabos, l’humour, telle est l’arme utilisée par une poignée de résistants bruxellois en cet automne 43. Comment ? Ni plus ni moins qu’en éditant et...
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    Devine qui a zwanzé Le Soir … Faire sourire, provoquer l’hilarité de leurs compatriotes au détriment de l’occupant, des rexistes et autres collabos, l’humour, telle est l’arme utilisée par une poignée de résistants bruxellois en cet automne 43. Comment ? Ni plus ni moins qu’en éditant et diffusant un faux exemplaire du Soir, un des plus célèbres quotidiens de l’époque pour célébrer le 11 novembre en pastichant l’original et maniant avec dextérité la zwanze, cet humour typiquement bruxellois afin de tourner en dérision occupants et autres consorts. C’est cet exploit entré dans la légende outre-Quiévrain mais peu voire pas connu chez nous qui est relaté dans l’album au titre évocateur Le Faux soir paru - fort judicieusement - en novembre dernier chez Futuropolis. Denis Lapière et Daniel Couvreur sont au scénario, Christian Durieux au dessin et Sébastien Gnaedig à l’édition.

    Du Soir volé au faux Soir
    Bruxelles, 9 novembre 1943. Mais qu’est-ce qui fait sourire et rend si joyeux les Bruxellois plongés dans la lecture du journal Le Soir qu’ils viennent d’acquérir à l’aubette du coin ? Le Soir, c’est ce grand quotidien qui tirait à plus de 250 000 exemplaires, que les Allemands se sont empressés de mettre sous leur coupe dès 1940, entraînant la démission et le passage dans la clandestinité de son propriétaire la famille Rossel ainsi que des plumes de la rédaction qui, refusant de travailler pour l’occupant, seront remplacées par d’autres plus accommodantes … Le journal sera dès lors qualifié par la population de Soir « volé » ou encore Soir « emboché », épithète on ne peut plus évocateur.
    Cette date du 9 novembre n’a pas été choisie par hasard : Il s’agissait, suivant les préconisations du F.I (Front de l’Indépendance, mouvement de résistance belge), de mener une action afin de commémorer le 25ème anniversaire de l’armistice, symbole de la défaite allemande. Pourquoi le 9 et pas le 11, me direz-vous ? Affaire résolue dans l’album ! Et qui a eu cette idée folle ? C’est Marc Aubrion, alias Yvon, responsable de la presse clandestine « un grand échalas nerveux et enthousiaste » dixit Jean (René Noël de son vrai nom), le responsable du F.I pour le Brabant et le Hainaut. Le projet validé par Jean, d’autres vont rejoindre cette aventure hors du commun. Alors bien sûr, cela va demander une sacrée organisation. Il va falloir trouver en moins de 20 jours un imprimeur, du papier, un moyen de distribuer le journal et bien évidemment de l’argent. Ce 9 novembre donc, mission accomplie ! Les Allemands, à la recherche des coupables, vont pendant longtemps faire chou blanc jusqu’à ce qu’un jour ... un petit détail …

    Lapière, Couvreur, Durieux, Gnaedig, les mousquetaires de l’investigation
    La couverture est l’illustration parfaite de la structure du récit. Tout au long de l’album, 2 fils narratifs, vont s’entrelacer pour non seulement nous raconter l’histoire de ce fameux faux Soir mais également nous faire partager les recherches des quatre hommes à l’origine de l’ouvrage. Tagada, tagada, les voilà en haut de la couverture devant l’immeuble du journal. Prenons-les dans l’ordre: Denis Lapière, le scénariste avec lequel le dessinateur avait déjà collaboré lors de son incursion dans l’univers jeunesse avec la série Oscar, le journaliste Daniel Couvreur, chef du service culture du quotidien Le Soir, le dessinateur Christian Durieux et enfin Sébastien Gnaedig, l’éditeur de Futuropolis. Nous allons donc assister à leurs réunions de travail enthousiastes et les retrouver dans divers épisodes au Musée de la Résistance, à la rédaction du journal Le Soir, devant les locaux de l’imprimerie aujourd’hui disparue, sur l’emblématique place de la Bourse … Ce procédé d’inclusion du présent dans le récit historique rompant la distanciation qu’on pourrait avoir avec une approche purement documentaire, rend le récit plus vivant, introduit du suspense et fait jaillir l’émotion. Un autre élément vient renforcer ce choix scénaristique : le traitement graphique.

    Christian Durieux, le troisième homme
    Rappelons tout d’abord que Christian Durieux, Bruxellois installé dans le Bordelais depuis 2008 est un véritable caméléon de l’illustration qui a toujours eu à cœur d’adapter son style à son propos. Le ton où plus exactement les tons sont donnés dès la couverture qui prend en compte les 2 temporalités de l’album et le traitement graphique dédié à chacun. Le dessinateur a fait le choix de la couleur, de bichromies pour être exacte, et d’un trait simplifié pour illustrer les différents épisodes des recherches menées par nos quatre enquêteurs. Quant à la partie relatant l’épopée du faux soir, elle est réalisée dans un somptueux noir et blanc qui rappelle la technique utilisée dans le magnifique dyptique « Geisha ou le jeu du shamisen » scénarisé par Christian Perrissin, technique que le dessinateur affectionne particulièrement et dans laquelle il excelle à mettre en valeur les ambiances nocturnes notamment grâce au réalisme des décors, l’accentuation de l’effet des ombres et de la lumière et un aspect charbonneux qui font ressortir la tension et retranscrivent parfaitement l’atmosphère oppressante de l’époque. Il y a quelque chose de Carol Reed dans Christian Durieux d’autant plus que le découpage cinémascope en trois bandes confère au récit une fluidité et une continuité spatio-temporelle très 7ème art.

    Zwanze contre les loups
    Le fac-similé de cette édition mythique joint à l’album est non seulement une façon de renforcer l’hommage rendu aux auteurs de ce canular héroïque mais nous permet également de découvrir et savourer la zwanze ainsi que les qualités littéraires des rubriques truffées d’allusions non voilées à d’anciens membres du gouvernement belge et collaborateurs connus. Je ne peux résister à l’envie de vous en citer deux : « Le mystère de la chambre brune », feuilleton de G. Stapo dans lequel on apprend que le code du coffre d’Hitler qui contient ses plans d’attaque secrets n’est autre que Z.O.O.T (qui signifie fou en Bruxellois) et une petite annonce : « PEAU DE L’U.R.S.S, vendue trop tôt , toujours disponible chez A. Hitler, Blietzkriegsallee, Berchtesgaden ». Parcourir ce feuillet légendaire à la suite de l’album est un véritable régal !

    Bravo à Yvon, Jean, Charles et les autres pour leur courage et leur détermination ! L’humour comme arme de résistance, quelle merveilleuse idée ! Malheureusement, la facture fut lourde et les conséquences terribles car ceux d’en face ne l’avaient pas, eux, le sens de l’humour. Merci à Denis, Daniel, Christian et Sébastien d’avoir conjugué leurs talents afin de diffuser leur histoire, leur donnant ainsi une seconde vie et la place qu’ils méritent dans nos mémoires.

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    Couverture du livre « Le Spirou de Durieux ; pacific palace » de Christian Durieux aux éditions Dupuis

    Francinemv sur Le Spirou de Durieux ; pacific palace de Christian Durieux

    Pacific Palace aux éditions Dupuis est le dix-septième opus de la série « Le Spirou de ...». Cette fois-ci, c’est Christian Durieux qui s’y colle et nous entraîne pour trois jours et trois nuits dans un envoûtant huis-clos ayant pour cadre un hôtel de luxe situé au bord d’un lac tandis que le...
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    Pacific Palace aux éditions Dupuis est le dix-septième opus de la série « Le Spirou de ...». Cette fois-ci, c’est Christian Durieux qui s’y colle et nous entraîne pour trois jours et trois nuits dans un envoûtant huis-clos ayant pour cadre un hôtel de luxe situé au bord d’un lac tandis que le temps semble suspendu et que dehors les éléments se déchaînent. Un dictateur en fuite, des tractations secrètes, tous les ingrédients sont là pour nous embarquer dans une captivante intrigue politico-policière. Ajoutons que pour corser le tout, le despote n’arrive pas seul, mais accompagné de sa femme et de sa ravissante fille …Politique et amour feront-ils bon ménage ?

    Ce n’est plus au Moustic Hôtel mais au Pacific Palace que Spirou officie. Il n’est pas le seul à avoir coiffé le calot puisqu’il a réussi à faire embaucher Fantasio, alors sans emploi, en tant que groom. Cet établissement prestigieux niché entre lac et montagne a été réquisitionné, vidé de tous ses clients et, outre nos deux lascars, le staff « trié sur le volet », réduit au minimum : Le directeur M. Paul, Julia la femme de chambre et le cuisinier M. Reynold. Le parc cependant accueille un important dispositif de sécurité constitué de gendarmes et de tireurs d’élite. Il faut dire qu’on attend la venue d’Iliex Korda alias « Le boucher », dictateur déchu d’un petit pays des Balkans, le Karajan, venu trouver refuge en France et devant rencontrer secrètement un personnage important. Rien ne doit fuiter ! Une bonne raison de tout boucler afin d’éviter toute incursion des journalistes. Seccotine en est réduite à faire le pied de grue devant les grilles fermées. Le tyran arrive, accompagné de ses imposants gardes du corps, sa femme et  …de la fascinante Elena, leur fille. Spirou, subjugué, va plonger dans les yeux verts de la belle, s’y noyer, bref, en tomber immédiatement amoureux… Coups de vent à l’extérieur, coup de foudre à l’intérieur! Coupés de tout, ce petit monde va vivre des journées en apparence banales baignant dans une ambiance feutrée quoiqu’un peu mystérieuse jusqu’au troisième soir – Ah! la sublime scène de la piscine, élément central de l’album – à partir duquel tout va basculer et les évènements se bousculer ...

    La dimension politique
    Cet album est la concrétisation d’un projet imaginé par Christian Durieux en 1993. Que ferait la France si un dictateur avec qui elle a entretenu des liens étroits venait se réfugier chez nous après sa destitution ? Voilà la question que s’est posée l’auteur suite à la chute du mur et des dictatures d’Europe de l’Est.
    Le pitch d’alors? Un huis-clos dans un hôtel, un dictateur déchu, un membre du personnel qui tomberait amoureux de la fille du tyran, une météo épouvantable, des négociations en catimini … Mais cela ne fonctionnait pas jusqu’à ce que lui vienne l’idée de faire de Spirou et son acolyte Fantasio deux héros complémentaires, deux grooms qui seraient  « les deux faces d’une même pièce », Fantasio en deuxième groom mal embouché, ses démêlés avec Spirou, M. Paul et les gardes du corps servant le ressort humoristique de l’histoire. Quant à Iliex Korda, s’il a les traits de Nicolae Ceausescu, dictateur roumain déchu en 1989, on ne peut s’empêcher de faire le rapprochement avec Jean-Claude Duvalier alias Bébé Doc, tyran haïtien, venu se réfugier dans un hôtel de luxe sur les bords du lac d’Annecy en 1986.

    Romance contrariée et tragédie classique 
    Elena est la « dose de romantisme nécessaire à tout bon récit » On a ici affaire à un Spirou plus adulte qui, amoureux, se perd dans ses rêveries mélancoliques et c’est Fantasio qui, tout en se posant en rival, passe à l’action en tentant de découvrir la vérité en vue du scoop qui lui remettrait le pied à l’étrier dans le milieu journalistique.
    Une tragédie classique : Tout comme dans Un enchantement, (Futuropolis- Louvre Editions), on retrouve l’unité de lieu : l’hôtel (le musée), l’unité de temps : 3 jours (une nuit) et l’unité d’action :une histoire d’amour dans un contexte politique trouble.

    Un coloriste hors-pair
    Christian Durieux, Bruxellois installé dans le Bordelais depuis 2008 est un véritable caméléon de l’illustration qui a toujours eu à cœur d’adapter son style à son propos. S’il a collaboré avec différents scénaristes dont, pour ne citer qu’eux, Jean-Pierre Gibrat pour Les gens honnêtes et Denis Lapière pour son incursion dans l’univers jeunesse avec Oscar, il est ici seul aux manettes tout comme il l’avait été pour Un pont, Un enchantement et Benito Mambo. Son découpage cinématographique, ses cadrages léchés, son utilisation de la lumière notamment dans les scènes nocturnes mettent tour à tour en valeur le côté envoûtant du récit et la tension qui règne. Adepte de la couleur directe, sculpteur d’ambiances, il confirme ici son immense talent de coloriste. Les ocres mystérieux et les bleus profonds de cet opus ainsi que les pages muettes sont de toute beauté et illustrent à merveille les différentes atmosphères. En témoignent les deux magnifiques couvertures : la version classique dans les tons bleus évoquant la fameuse scène de la piscine, et la version spéciale dans les tons orangés sur laquelle Spirou et Elena semblent rejouer la scène du balcon de Roméo et Juliette dans les jardins de l’hôtel qui ne sont autres que ceux de « L’année dernière à Marienbad » d’Alain Resnais. L’hôtel lui-même fait référence à des lieux bien réels : sa façade est celle de l’hôtel de l’Esplanade de Zagreb, et son intérieur art déco, notamment la réception, rappelle l’hôtel Métropole de Bruxelles.

    Fin alternative et bande son
    La fin est ouverte mais, pour ceux qui désireraient prolonger encore un peu la magie du récit, le journal Spirou a publié un épilogue inédit « Souvenirs du Pacific Palace » dans le numéro 4317 du 6 janvier.
    Autre bonus : Une bande-son inspirée par l’incontournable scène de la piscine (Eh oui, encore elle !) a été composée spécialement pour l’album par Cocoon, un groupe français. Elena et Spirou nous donnent chacun leur vision de leur amour a priori impossible : Elena dans  « Blue Night » et Spirou dans « Sweet Lena ».

    Un Spirou inspiré. Une atmosphère envoûtante, une intrigue pleine de rebondissements, Spirou touché par Cupidon, des magouilles politiques et un beau jeu de dupes dans un somptueux cadre fin de siècle empreint de mélancolie … autant d’éléments qui font de Pacific Palace un album à part dans l’univers du célèbre groom à savourer sans modération.

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    Couverture du livre « Le Spirou de Durieux ; pacific palace » de Christian Durieux aux éditions Dupuis

    Phil Balzac sur Le Spirou de Durieux ; pacific palace de Christian Durieux

    Bien réussi.
    Je ne connaissais pas ce dessinateur.
    Son spirou est de très bonne facture avec une ambiance particulière pour cette petite histoire bien conduite.

    Bien réussi.
    Je ne connaissais pas ce dessinateur.
    Son spirou est de très bonne facture avec une ambiance particulière pour cette petite histoire bien conduite.

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