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Bernhard Schlink

Bernhard Schlink
Né en 1944, Bernhard Schlink est l'auteur du roman mondialement connu, Le liseur. Il a exercé la profession de juge et a créé, avec Walter Popp, le personnage du détective privé Gerhard Selb que l'on retrouve dans Brouillard sur Mannheim, Un hiver à Mannheim et la fin de Selb.

Avis sur cet auteur (77)

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    Couverture du livre « La petite-fille » de Bernhard Schlink aux éditions Gallimard

    Marlène G sur La petite-fille de Bernhard Schlink

    Un livre très riche d'enseignement ,le premier sur la vie de couple, être si proche l'un de l'autre et découvrir des secrets au décès de la personne , quand on y réfléchit ça fait parfois froid dans le dos! En même temps et c'est bien décrit dans le livre la force de l'amour ,tel est le cas de...
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    Un livre très riche d'enseignement ,le premier sur la vie de couple, être si proche l'un de l'autre et découvrir des secrets au décès de la personne , quand on y réfléchit ça fait parfois froid dans le dos! En même temps et c'est bien décrit dans le livre la force de l'amour ,tel est le cas de Kaspar qui aime au delà de tout Birgit. Il aurait pu être très fâché après elle pour plein de raisons ( ses non-dits, son alcoolisme- cette forme de nonchalance etc ) et lui par amour va à la rencontre de la vie passée de sa femme . La rencontre avec avec Svenja ( sa belle fille ) que je trouve assez effacée alors que son époux et sa doctrine néonazi est très présente et même étouffante, sans oublier Sigrun ,la fille du couple ,la petite fille par alliance de Kaspar. Cette enfant vivant dans un milieu clos à tout point de vue et qui ne demande qu'à s'ouvrir sur le monde ,Kaspar l'accompagne autant qu'il le peut et je trouve cette rencontre très touchante et magnifique ,remplie d'espoir J'ai beaucoup aimé l'écriture de ce magnifique roman ,avec la vision de Birgit puis Kaspar . Je vous invite à le lire , c'est là encore une belle réussite de Bernard Schlink

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    Couverture du livre « La petite-fille » de Bernhard Schlink aux éditions Gallimard

    Florence Mur sur La petite-fille de Bernhard Schlink

    Connait-on vraiment la personne qui partage notre vie ? Et peut-on encore avoir des secrets l’un pour l’autre après des années de vie commune ? Pour Kaspar, un libraire berlinois septuagénaire, c’est à la mort de Birgit, son épouse, qu’il prend la mesure de ce qu’elle lui a caché, qu’il comprend...
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    Connait-on vraiment la personne qui partage notre vie ? Et peut-on encore avoir des secrets l’un pour l’autre après des années de vie commune ? Pour Kaspar, un libraire berlinois septuagénaire, c’est à la mort de Birgit, son épouse, qu’il prend la mesure de ce qu’elle lui a caché, qu’il comprend les raisons de ce profond mal-être dont elle n’a jamais réussi à se départir, qu’il mesure l’ampleur du sacrifice auquel elle a consenti pour le suivre et envisager une nouvelle vie. Après leur rencontre en 1965 à Berlin Est, elle a tout quitté pour traverser le Mur, sa famille, ses amis, mais aussi sa fille, qu’elle a abandonné à sa naissance et dont elle a tu l’existence à Kaspar, toute sa vie durant. Par amour pour elle, et par fidélité à son souvenir, lui qui n’a jamais eu d’enfants va partir à la recherche de cette belle-fille inconnue dans ce qui était la RDA. Et au-delà d’un milieu social et d’une idéologie à l’opposé de ses croyances c’est une petite fille qu’il va se découvrir, Sigrund, une adolescente qui va illuminer et bousculer sa vie jusqu’à lors morne et rangée.
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    De Bernard Schlink je n’avais lu que « le liseur » et ce roman m’avait éblouie, tant par la beauté de l’histoire d’amour qu’il y découvrait que par la peinture qu’il faisait de l’histoire du nazisme en Allemagne. J’ai retrouvé ces deux éléments dans ce roman et je suis à nouveau sous le charme. Il est impossible de ne pas s’attacher à ce vieil homme. Il est touchant dans cet amour inconditionnel pour sa femme, il est émouvant dans l’affection profonde qui le lie à cette jeune fille, et on est triste pour lui de tous les renoncements qu’il doit faire pour entretenir le lien fragile qui nait entre eux. C’est tendre, c’est pudique, c’est mélancolique aussi, mais c’est très beau. J’ai été passionnée également par la peinture de la situation actuelle de ce pays que je connais finalement peu. Cette césure encore bien présente entre l’Est et l’ouest, et surtout l’incursion dans ces mouvements néonazis qui tentent de réécrire l’histoire et entretiennent un climat de haine et de rejet.
    Alors on peut reprocher une approche un peu manichéenne ou angélique dans cette histoire, regretter quelques facilités dans le revirement soudain de cette jeune fille mais cela n’en reste pas moins un roman très réussi. Il nous interroge sur les liens du cœur qui parfois prévalent sur ceux du sang et il nous dit toute la complexité de ce pays encore convalescent de son histoire fracturée. Entre tendresse et mélancolie. A découvrir

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    Couverture du livre « La petite-fille » de Bernhard Schlink aux éditions Gallimard

    Manika sur La petite-fille de Bernhard Schlink

    Birgit meurt et laisse un certain nombre d'écrits qui permettent à son mari Kaspar de découvrir qu'elle a laissé en RDA une fille dont elle ne lui a jamais parlé. Kaspar décide alors de la retrouver et peut être de créer des liens avec cette belle fille, c'est surtout avec la fille de celle ci...
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    Birgit meurt et laisse un certain nombre d'écrits qui permettent à son mari Kaspar de découvrir qu'elle a laissé en RDA une fille dont elle ne lui a jamais parlé. Kaspar décide alors de la retrouver et peut être de créer des liens avec cette belle fille, c'est surtout avec la fille de celle ci qu'une belle histoire va naitre malgré des différences idéologiques.

    Un roman comme je les aime, car ils mettent en lien un grand parent et son petit enfant. Même si Sigrun est déjà une jeune adolescente lorsque Kaspar la rencontre, elle est assez ouverte et curieuse du nouveau monde qui s'ouvre à elle pour apprécier son grand père adoptif.

    De par les grandes connaissances de l'auteur sur l'Allemagne, il mèle avec pertinance la grande et la petit histoire, d'abord en racontant le parcours de Birgit qui a quité l'Allemagne de l'Est, puis celui de sa fille qui a grandi et est resté en RDA pour finir par décrire le milieu fermé, autoritaire et d'extrème droite dans lequel évolue Sigrun.

    J'ai beaucoup aimé cette histoire, me suis attachée à cette jeune fille avec la folle envie de savoir comment elle allait évoluer et j'ai aussi aimé le personnage de ce grand père qui veut prendre sa place, lui ouvrir les yeux sur cette education extrémiste qu'elle a reçue sans entrer en conflit avec ses parents et avec une grande douceur.

    Christian Gonon est agréable à écouter mais n'est pas mon lecteur préféré.

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    Couverture du livre « La petite-fille » de Bernhard Schlink aux éditions Gallimard

    Pénéloppe sur La petite-fille de Bernhard Schlink

    Une ecriture poignante et ciselée. Toujours son mode de dévoiler les secrets au fur et à mesure, une première histoire annonce le fond du roman. Nous sommes en Allemagne de l’est. Se passe l’ouverture vers l’ouest. Dévoilement de secrets, éveil de la conscience politique, la vision d’un monde...
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    Une ecriture poignante et ciselée. Toujours son mode de dévoiler les secrets au fur et à mesure, une première histoire annonce le fond du roman. Nous sommes en Allemagne de l’est. Se passe l’ouverture vers l’ouest. Dévoilement de secrets, éveil de la conscience politique, la vision d’un monde passé, la culpabilité et l’espoir.