La Revue de Presse littéraire d'avril
La Revue de Presse littéraire d'avril
La Nièvre. Département rural et calme
Enfin en apparence, parce que Benoît Minville, dans Rural noir, nous montre que le calme n'est qu'une idée reçue !
Après 10 ans passés à bourlinguer aux quatre coins du monde, romain revient dans le village de son enfance, où son frère Chris a monté un atelier de poterie artisanale après avoir quitté l'armée. Chris vit avec Julie, la seule fille de leur bande d'ados.
Vlad, le chef de leur bande s'est acoquiné avec Cédric, le mauvais garçon, déjà, de leurs années d'adolescence.
On découvre la vraie vie d'une commune rurale, un peu abandonnée, un peu loin de tout, dans ce roman où s'intercalent les chapitres racontant les faits majeurs de leur adolescence, l'arrivée de Cédric dans la bande, les petites arnaques envers les touristes, le décès brutal de leurs parents, et le récit des événements d'aujourd'hui qui ont vu Vlad laissé pour mort par des inconnus.
Roman d'amitié, d'apprentissage, de guerre des gangs, où la campagne n'est pas un vert paradis mai sa des relents de banlieue sinistrée.
Un roman qui montre la solidarité intergénérationnelle qui persiste encore, les maires qui se débattent pour maintenir de la vie pour que leur commune ne devienne pas un dortoir des gros bourgs.
Un roman rural d'aujourd'hui qui montre que la campagne, ce n'est pas que des petites fleurs ni des territoires abandonnés !
Bref, vivement le prochain roman de l'auteur dont le style et l'écriture m'ont bien plu.
L'avis de Louisa (11 ans)
C'est le premier volet d'une nouvelle série et j'ai adoré !
Un livre réussi, drôle, loufoque et tendre.
La collection Pepix correspond tout à fait à ce que j’aime lire.
Je suis fan des romans avec des illustrations et des chapitres courts.
Une lecture ludique, amusante et récréative pour mon plus grand plaisir.
Dans cette histoire, Punkette & Poupoune, deux petites filles de 9 ans et de 7 ans, sont les personnages principaux qui racontent les samedis passés avec leur papa.
Et que d’aventures, de péripéties, de gags et de rebondissements pour ces deux sœurs complices et espiègles.
Les situations vécues par ces petites chipies sont cocasses, attendrissantes et à la fois réaliste. Même s’il y a une part d'imaginaire, les lecteurs peuvent s'identifier à ces scénarios.
J’ai aimé que ce soit les petites filles qui racontent les journées du samedi. Les dialogues rendent le récit encore plus vivant. Les dessins, les mots en gras et l’écriture complètent et animent parfaitement l'histoire.
Le papa est mis en avant et c’est une très bonne idée. Et puis, j'ai aussi apprécié la complicité entre les deux sœurs et le père, un peu dépassé !
En résumé, c’est un roman génial que je recommande.
J'ai vraiment hâte de lire le tome 2 pour suivre les nouvelles aventures de Punkette & Poupoune.
Une lecture qui donne le sourire !
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2021/06/punkette-poupoune.html
"Larmes, larmes de sang, larmes pour devenir aveugles à l'horreur et fuir. Il n'avait pas le choix. Son père avait plongé sa famille dans le chaos."
J'ai entamé cette lecture après un énorme coup de cœur, grosse pression donc car la lecture suivante devrait etre à la hauteur, et en même temps j'avais peur de passer à côté d'une bonne lecture car mon engouement pour ma lecture précédente n'était toujours pas redescendu...bref grosse pression pour choisir le livre qui passerait après. C'est là que "Les Géants" intervient, premier livre de cet auteur pour moi mais certainement pas le dernier. Je ne regrette pas mon choix c'était le livre parfait après mon coup de cœur: court et intense, plein de suspens et de personnages attachants, tout ce qu'il me fallait.
L'histoire d'abord: "Ça se passe sur la Côte Basque. Les Géants, ce sont eux : Marius, le fils, surfeur, son besoin d'ailleurs. Auguste, le père, marin pêcheur, cramponné à la vie qu'il s'acharne à offrir à ses enfants. La soeur, Alma, qui veut exister dans cette famille patriarcale. . et qui cache à tous son idylle avec Estéban, ami d'enfance de Marius ; sa famille à lui s'accroche dans un mobilhome à l'année. Et d'un père à l'autre, d'un fils à l'autre, les deux clans se serrent les coudes. Tous là, unis dans cette région brute, irréductibles. Soudain, la vague arrive. César, le grand-père de Marius, revient d'entre les morts ; et avec lui, de lourds secrets couvés comme un trésor de guerre."
Deux gros points positifs dans ce livre: les personnages qui sont tous entiers et pleins d'un désir violent de vivre, pleins d'amour pour leur terre et leur famille, de cœur et de sang. Et l'intrigue parfaitement mené du premier au dernier chapitre, le lecteur vogue d'une voix à l'autre essayant de comprendre le pourquoi du comment. Et ce qui lie les deux: la plume de l'auteur. Elle est assez génial : elle nous entraine d'un point de vue à un autre, on arpente les désirs de libertés et d'ailleurs de Marius, l'amour fou qui emporte Estéban et Alma, le désespoir et la tendresse des parents, la rage et la bestialité de César ou encore l'innocence de Bartolomo. Tous ces points de vues enrichissent l'intrigue, j'ai trouvé ca rafraichissant d'avoir celui des parents par exemple, démunis face au simple fait que leurs enfants grandissent. L'amitié entre Marius et Estéban est pure et très belle à lire. La puissance des sentiments et émotions est tellement bien retranscrite.
L'intrigue elle est assez particulière: après un livre pleins de rebondissements et d'actions, j'ai trouvé que la première partie des Géants est assez calme, il ne s'y passe pas grand chose...Si ce n'est que l'auteur installe une tension qui ne fait que grandir. Des forces sont en jeux, on le comprend et le tout explose merveilleusement à la fin. Quel plaisir cette lecture ! Le paysage Basque en fond de toile n'est qu'un des bons points de ce romans. Coup de cœur pour la plume de l'auteur assez particulière, libre, les mots semblent rebondir j'ai beaucoup aimé !
Une excellente lecture donc, pleine de tendresse maladroite, de passion, de misère en quelque sorte, le tout autour de cette figure mystérieuse et dangereuse du grand père qui ressurgit et qui, tel une vague, emporte tout sur son passage.
Lorsque j'ai demandé à mon libraire un roman noir, tout de suite elle m'a conseillé "rural noir" écrit par un auteur local. Elle m'a présenté cet ouvrage comme un roman noir rural, genre que je ne connaissais pas.
Nous sommes emmenés dans un bourg près de Nevers où malgré de beaux paysages campagnards, l'exode rural et le chômage ont fait des ravages. C'est le constat que fait Romain, un fils du pays à son retour après avoir passé une décennie à voyager. En revenant sur ses terres, Romain pense retrouver sa bande d'amis d'enfance au complet : Chris, Julie et Vlad. Malheureusement Romain va vite se rendre compte que beaucoup de choses ont changé et que des fantômes passés et présents vont venir les hanter...
Malgré le résumé fait par mon libraire, je n'ai pas réussi à accrocher à cette histoire. J'ai eu beaucoup de mal avec les personnages que j'ai trouvé assez caricaturaux (dépendance à l'alcool, vocabulaire très familier, sanguins...). J'ai été aussi déçue par l'intrigue. Je pense tout simplement que les romans noirs ruraux ne sont pas fait pour moi.
Malgré cette mésaventure littéraire, j'ai envie de découvrir les autres ouvrages de Benoît Minville
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