"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net
Bon, avant toute chose il me faut démêler pour vous la pagaille que c’est au niveau des tomes. En effet, la fiche accompagnant le service de presse indique qu’il s’agit d’un One Shot. Très bien, c’est d’ailleurs en tant que tel que je l’ai lu. On en reparle tout de suite. Mais, en cherchant des illustrations, je m’aperçois qu’il semble exister un autre tome qui serait le tome 1 celui-ci étant en fait le tome 2. Pour plus de précisions je me rends sur le site de l’éditeur, Dargaud, et là, surprise, notre Chevalier errant est indiqué non pas comme One Shot mais comme le tome zéro… Comme dirait l’autre : « Y a quequ’chose qui cloche là-d’dans, j’y retourne immédiatement… ». Après de nouvelles recherches du côté de chez BDgest, il s’avère qu’il y a bien un premier tome mais que celui-ci a été édité chez un éditeur différent : Bragelonne – Milady. J’y vois, pour ma part, la possible explication de ce flou un peu étrange sur la numérotation de tomes. Parenthèse refermée, (bien que n’ayant pas été ouverte…).
Alors, sinon, c’est bien, hein. D’abord parce que le fait de ne pas avoir lu le premier tome (donc) ne gêne en rien la lecture de celui-ci. La voix off du narrateur, Dunk himself, ne se prive pas de nous fournir quelques rappels du contexte. Après, c’est certain qu’une connaissance précise de ce qui s’est passé dans le tome 1 apporterait un plus, mais, vraiment, on peut faire sans. Comme on peut également faire sans avoir jamais vu la série Game Of Thrones. L’intrigue se déroulant environ une centaine d’années auparavant, les seuls liens avec la série télévisée sont quelques noms de familles régnantes (Lannister, Starks, Frey, etc.) et de lieux emblématiques (Port-Réal, Le Mur ou Winterfell). Pour le reste, l’histoire se suffit à elle-même.
Les personnages sont assez intéressants, les gentils ne gagnent pas systématiquement et ne prennent pas toujours les meilleures décisions. Si on ajoute à cela un certain niveau de violence, un peu de sexe (mais finalement très peu), des complots ourdis au fond d’un château et des œufs de dragons, on se retrouve bel et bien dans l’univers de George R.R Martin.
Concernant le dessin, ça va globalement. Sans être extraordinaire, Miller fait le job. C’est juste que j’ai beaucoup de mal avec la colorisation tout en dégradés numériques, surtout pour les peaux des personnages. Pour le reste, on sent la patte d’un dessinateur de comics, tant dans les cadrages que dans les mouvements et le rendu est plutôt correct.
En tout cas, ce n’est clairement pas un One Shot puisque la fin s’ouvre sur une suite potentielle (sans être un cliffhanger, non…), et j’attends donc la suite avec une certaine impatience. D’ici là, ce serait sans doute une bonne idée de lire ce fameux premier tome édité chez machin chose là…
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