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Après avoir eu une bonne dose de sueur froide avec le tome 4, l'anthologie créée et dirigée par Run est de retour pour un épisode spécial bagarre !
Pagani nous offre le premier récit avec une petite pépite de SF. Dans un univers futuriste, un groupe d'ados va être confronté à une rébellion de robots domestiques.
C'est beau, dynamique, extrêmement flashy mais aussi troublant et questionnant!
La seconde histoire signée du papa de Yojimbot nous amène sur la bien connue route 66 et la aussi l'idée est de nous confronter à un affrontement qui tabasse grave. Pour mon plus grand plaisir, Repos choisit, de parsemer son intrigue de multiples éléments de fantasy et ça match énormément.
Pour finir, c'est Run qui vient conclure cette anthologie. Bon, je dois avouer que s'ils sont tous excellents, c'est bien ce récit-là que j'ai préféré ! Cette revisite (ou suite) de Popeye est rudement bien pensée. C'est violent, sanglant et rend un hommage mérité aux gueules cassées.
En bref, encore un Lowreader bien fun, bourrin à souhait et... franchement ça fait plaisir !
Lowreader : la série d'anthologie chapeautée par Run, revient une 5e fois avec un spécial bagarre !
Trois récits, trois auteurs, plein d'articles et de bonux au top et un poster surprise.
J'ai envie de dire : youhou !
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Shame, je découvre Lowreader.
Et j'y vois un problème majeur...
Je vais devoir commander les 4 premiers à mon libraire !
En dehors de ça, voilà l'engin : Trois récits "d'horreur" agrémentés d'articles et de bonus en tous genres TRÈS cools à lire.
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On ouvre le bal avec un histoire de Baptiste Pagani, Metallic Madness, résolument actuelle sur un "léger" dérapage robotique.
Et si la première loi d'Assimov était mise au rencard ? C'est nerveux, c'est pop, pas le temps de souffler, et la chute est surprenante. Top.
Petite interview en apparté de ChatGPT qui se veut rassurant (on t'a à l'œil !) très sympa à lire !
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Une fois mon bon pour acheter un Cyber Chiot découpé, voilà que Môssieur Sylvain Repos nous ouvre les portes des enfers directement aux fesses de deux gamines qui courent vite (assez ?) et d'un biker psycho dans le déni dans L'Ultime Samouraï de la Route 66. L'imagination monstresque du monsieur vaut qu'on s'attarde sur la faune locale !
Un super article sur les démons à travers les âges et plein de médiums différents, et on enchaîne avec une nouvelle très cool de Tangy Mandias, L'homme dans la mire, qui ne donne pas envie de s'endormir devant sa télé et mais de surveiller ses gosses, et on enchaîne !
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Pour finir avec le patron, Run, qui nous a mis dans le mixer d'Oeil pour Oeil des gueules cassées de la première guerre mondiale, un Popeye sous épinards frelatés un peu chafouin, et une querelle de quartier plutôt énervée.
Ma petite préf si je puis me permettre (Nan ! Je faillote pas ! C'est pas vrai !).
Encore un petit article sur les gueules cassées passionnant et le cadeau bonux, un poster d'une des 3 histoires.
Joie ! J'ai celui de ma pref ! (
Un one shot, qui mêle le genre héroïque fantasy, Western et modernité, une intrigue au féminin.
Un gang de femmes au caractères bien opposés, le lecteur pourra trouvé une de ses personnalités auquel il pourra s'identifié.
Haine, violence et piraterie, une intrigue déjanté, décomplexé, l'univers est original, entre douceur et cruauté.
Quelques passages sanglants et libertine, dénudé et coquine, des joutes verbales brut de décoffrage, on abordera aussi les rivalités et les relations familiales.
Le rythme de l'histoire est percutante et dynamique.
Un graphisme original, lumineux et brouillons, les planches sont envoûtante et colorés.
Une jolie découverte au Label 619.
L'histoire des lames d'Ashura nous transporte dans les vastes steppes de Kalandra. A l'heure où un nouveau monde commercial et culturel s'ouvre aux habitants, une bande de guerriers survoltés et déterminés font régner la peur en pillant "les trains de la liberté".
Alors que nous pensions la mécanique des lames d'Ashura bien rodée, un rebondissement va venir perturber les affaires de la matrice Ashura et de son gang...
Riche d'une palette colorée et envoutante, les planches sont très bien réalisées. L'omniprésence féminine et les silhouettes des personnages androgynes en font un ouvrage très originale.
L'écriture est décomplexée, à la hauteur des personnages haut en couleurs. L'auteur s'inspire surement de l'univers du manga dans les expressions des visages des protagonistes.
Malgré la haine et la violence, pirateries oblige, cette bande dessinée nous offre un panel d'émotions où s'illustre aussi l'amour et la poésie.
Cependant, je noterai un petit bémol pour la couverture que je trouve très peu attrayante.
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