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Azouz et son frère Samy partent en Algérie pour s'occuper de la maison de leurs parents depuis longtemps décédés.
Un dilemme se pose : les racines du peuplier que leur père a planté menace les fondations de leur maison.
Que faudra-t-il sacrifier ?
Ils repartiront sans avoir tranché, eux les « bi » ni algériens ni français, ou les deux à la fois..
Ils ne se reconnaissent pas vraiment dans ce pays en plein printemps arabe.
Ils n'y ont d'ailleurs jamais vécu.
C'est un beau roman sur les racines, sur l'identité, sur l'amour.
Même si c'est assez brouillon et décousu dans l'ensemble, on retrouve avec plaisir la sensibilité, l'humanité, la tendresse et l'humour d'Azouz Begag.
Si dans « Le gone du Chaâba », Azouz Begag racontait son enfance de fils d’immigrés algériens illettrés dans les bidonvilles de Lyon, le voici à présent qui livre un récit (romancé?) d’un épisode de son âge mûr. Dans « L’arbre ou la maison », on le suit qui se rend avec son frère Samy à Sétif, pour s’occuper de la maison familiale, aujourd’hui passablement délabrée. Samy, bougon et anxieux, fait le voyage à reculons, considérant qu’il n’a plus d’attaches en Algérie, lui l’amoureux des arbres désormais profondément enraciné en France, malgré les tags qu’il efface sur le mur de son jardin « Les bicots, dégagez ». Azouz, lui, est davantage tiraillé entre ses deux pays, et rêve surtout de retrouver Ryme, son ancien amour.
Sur place, en plus de retrouver leurs locataires récalcitrants et une bande de chats errants agressifs qui squattent les abords de la maison, Azouz et Samy font face à un dilemme de taille : les racines du peuplier planté par leur père 50 ans plus tôt menacent les fondations de la maison. Et pour « pimenter » encore plus leur séjour, les deux frères, binationaux franco-algériens, débarquent en plein Hirak, soulèvement populaire qui venait de provoquer la chute de Bouteflika et qui revendique des réformes démocratiques.
Entre nostalgie de l’enfance et du passé et avenir porté par une jeune génération avide de liberté, ce roman parle avec tendresse, humour et poésie de la recherche d’identité à laquelle sont confrontés celles et ceux qui sont partagés entre deux pays et deux cultures (chez soi nulle part, étranger partout). L’auteur rend aussi un joli hommage à la lecture et la littérature, salvatrices et libératrices.
En cette rentrée littéraire 2021, Azouz Begag reprend la plume avec un roman autobiographique « L’arbre ou la maison ». Après des années d’absence et la mort de leur mère, deux frères lyonnais, Azouz l’écrivain et Samy l’arboriculteur, binationaux franco-algériens, décident de rentrer quelques jours à Sétif, le temps de nettoyer les tombes de leurs parents et de vérifier l’état de la maison familiale. Tandis que Samy bougonne à l’idée de remettre les pieds dans cette ville où il n’a plus de repères, Azouz est impatient d’assister à la révolution démocratique qui secoue le pays. Par-dessus tout, il espère retrouver Ryme, la femme qu’il aime depuis toujours, son cordon ombilical avec la terre de ses ancêtres. Ayant lu, le Gone du Chaaba dans le cadre scolaire, cette redécouverte de la plume de l’auteur des années après m’a fait l’effet du baume de jeunesse : une redécouverte encrée dans son temps du chemin de vie parcouru par l’auteur aux cultures multiples et enrichies et qui une fois encore revendiqué le parcours unique des binationaux franco-algériens à notre époque. Une lecture authentique, fluide pour un roman à ne pas manquer en cette rentrée littéraire 2021.#NetgalleyFrance #Larbreoulamaison
J'avis beaucoup aimé "Le gone du chabaâ".J'aime l'île d'Ouessant. Aussi, le titre et l'auteur m'ont fait signe chez le libraire.
Et puis rien...
Une suite de lieux communs. Pas de finesse, pas de profondeur. Un texte qui me semble bâclé !
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