"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
J'ai pioché la tendresse, la nostalgie, des saveurs et des images, des mots et des visages.
Un livre que j'ai picoré comme on savoure une boîte de chocolats sans savoir d'avance qu'elle sera le goût de la prochaine gourmandise.
Je me suis imprégnée de souvenirs d'enfance qui ne m'appartiennent pas, en me laissant guider avec légèreté et insouciance.
J'avais bien besoin de retrouver ce regard innocent, de m'émerveiller même si c'est avec mes yeux d'adulte qui en ont sans doute trop vu et trop entendu.
Ceci n'est pas un livre de Mathias Malzieu, l'un de mes enchanteurs préférés au monde, mais il a été conçu et dirigé par lui et il en garde indéniablement la touche magique.
Un livre multi-voix, dans lequel chaque personnalité raconte un souvenir de son enfance, une histoire, un poème qui la symbolise.
Ils sont Josiane Balasko, Aldebert, Cali, Magyd Cherfi, Justine Piluso, Olivia Ruiz et quelques autres encore…
De quoi muscler son "écologie émotionnelle" avec le merveilleux de l'enfance, temps d'insouciance et de rêves accessibles.
L'enchantement peut commencer.
L’espace fait rêver les enfants, les adultes aussi mais Guillaume Aldebert qui avait écrit La soucoupe volante dans son album : Enfantillages 2, a développé son idée en écrivant carrément un conte autour de ce vaisseau spatial si original.
Dans la chanson qui clôture le CD joint au livre, Aldebert s’est adjoint Leeroy, un rappeur très efficace alors que lui ajoute sa voix douce, tendre et planante : « Allumez les moteurs… Prendre de la hauteur. » Le rêve est déjà un beau voyage.
Dans le conte, c’est Super-Mamie dont mes petites-filles m’avaient fait écouter la chanson qui chipe la vedette au papa et à son fils : « Super-Mamie, attention les secousses ! »
Tous les deux, pour échapper à l’ennui du dimanche, avaient décidé de construire un vaisseau spatial. Le papa est un fameux bricoleur, sorte de Géo Trouvetou, et il n’hésite pas, alors que le fiston est un peu inquiet. C’est décidé, la soucoupe s’appellera Falcon Entreprise Galactica !
Bon, le moteur de la tondeuse sert de réacteur et c’est la parabole de la télé qui devra détecter les météorites mais maman est partante. Elle a même préparé le pique-nique et la petite famille est prête pour partir vers… Mercure !
Tout est prêt mais… manque juste le doudou !!!
La suite, en pleine science-fiction, découvrez-la sur ce bel album bien dessiné par Gérald Guerlain. C’est coloré, un peu naïf, bien adapté aux enfants et ils ont tous de bonnes têtes, sauf le voisin malcommode.
Ce livre CD qui démontre « un petit pas pour l’homme, un grand pas pour ma communauté » m’a été offert par Masse Critique jeunesse de Babelio et Hachette enfants que je remercie.
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Une fois n’est pas coutume mais l’occasion d’analyser un livre CD signé Aldebert m’a été offerte par Masse Critique jeunesse de Babelio et Hachette enfants. Je les remercie et je me lance pour parler d’un artiste dont deux de mes petites-filles sont fans.
La chambre sans fond est un bel album qui se lit, s’écoute, s’apprécie et vise surtout à faire prendre conscience aux enfants qu’ils doivent ranger leur chambre, leur piaule comme il est dit dans la chanson, une chanson légère, entraînante avec des chœurs qui répondent à un Aldebert en pleine forme. Dommage que le texte soit absent, un texte qui ne manque pas de... chambrer… les adultes !
Aldebert est un chanteur qui fait salle comble partout où il passe. Moins connu qu’Henri Dès et c’est dommage, il a un répertoire très complet qui plaît beaucoup aux plus jeunes depuis ses fameux Enfantillages.
Ici, grâce aux dessins très colorés de Gérald Guerlain – une pleine page à côté de celle du texte – le jeune lecteur visualise très vite l’essentiel. Le jeune héros s’appelle Aldebert et décide d’explorer sa chambre car il ne retrouve plus ses jouets. Il est L’aventurier des chambres perdues.
Garçon mince aux cheveux courts, bonne bouille bien arrondie et pommettes rosies, il est très sympathique. Pas effrayé par la dune des peluches, il réunit un matériel d’explorateur impressionnant, est très astucieux et se lance après un clin d’œil à Super-Mamie…
Au passage, les parents ne sont pas épargnés car, eux aussi, ils cherchent toujours quelque chose… Malgré tout, ils s’inquiètent : « Si jamais il joue dans sa chambre, on ne va jamais le retrouver ! »
Rassurez-vous, tout se termine pour le mieux et l’intervention du GIGN, pardon, de l’IGPPR (l’Inspection Générale des Piaules Pas Rangées) s’avère inutile !
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